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Ne jamais douter (2025) 摄影 由 Dona Kea
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Dans cet univers surréaliste où l’humour flirte avec l’absurde, le danger apparent se mue en scène cocasse. « Ne jamais douter » : une invitation malicieuse à la confiance, même face à l’improbable.
Cette œuvre s’inscrit dans une série où se mêlent dessin et photographie, réel et imaginaire, toujours guidée par le fil rouge du lien humain et de la poésie du quotidien.
Processus de création :
Cette œuvre est issue d’un travail hybride mêlant photographie, mise en scène et dessin.
Le personnage du mime, photographié en studio sur fond neutre, est capturé dans une posture expressive, entre mouvement suspendu et théâtralité minimaliste. Le crocodile et la balle de tennis ont été dessinés à la main, puis intégrés à la composition. Le fil rouge, fil conducteur symbolique de l’ensemble de la série, est ajouté pour évoquer la trame invisible des liens humains.
L’ensemble est retravaillé pour obtenir une texture subtile, presque onirique, entre gravure contemporaine et illustration narrative.
Chaque élément est pensé pour jouer sur le décalage, l’absurde et la poésie, créant une scène visuellement simple mais riche de sous-entendus.
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Photographie ManipuléePhoto MontagePhotographie ScénariséePigments MinérauxDessin Sur Photo
Artiste visuelle performative, Photographe & Auteure
Née en 1982, Dona Kea grandit bercée par le théâtre, le cirque et les films muets. Très jeune, elle pratique le théâtre burlesque, incarnant des personnages décalés et comiques. Fascinée par la gestuelle de Chaplin et de Laurel et Hardy — dont elle porte le surnom affectueux de Laurel —, elle développe un goût précoce pour le jeu physique et visuel. La photographie s’invite très tôt dans son univers, d’abord par de simples appareils de poche, éveillant un regard instinctif sur l’image.
Après des études en littérature et philosophie, son besoin d’ouverture la pousse à voyager longuement en Amérique du Sud, en Inde et en Asie. Munie de son appareil photo numérique, elle saisit des instants de vie, rencontrant des réalités humaines éloignées de la culture occidentale. Ces années forgent son regard engagé et sensible.
En Provence, la découverte de l’œuvre de Robert Combas la marque durablement. À Londres, Banksy et Louise Bourgeois nourrissent son imaginaire. À Istanbul, la photographie revient avec force, jusqu’au jour où, par pudeur, elle présente anonymement ses clichés à une galeriste, prétendant qu’il s’agissait de ceux d’une amie. L’enthousiasme rencontré confirme son intuition intérieure.
En 2023, un tournant décisif s’impose. La création devient nécessité vitale. Dona Kea émerge, figure libre et indocile, à l’image du kea, cet oiseau des montagnes dont le cri singulier s’élève avec audace.
Peu après, lors d’un séjour à Bali, elle affine encore son écriture, explore la peinture et l’autoportrait incarné, renouant instinctivement avec ses premières amours du théâtre et du jeu burlesque. Son univers se densifie au contact des grandes figures du surréalisme, notamment Salvador Dali, dont l’équilibre entre rêve et réalité résonne profondément avec sa propre démarche.
Les rencontres fondatrices avec Charles Aznavour et Jean-Luc Petitrenaud ont profondément nourri son rapport à l’écriture et à la mise en scène. Au fil de ces échanges privilégiés, ils lui ont transmis une part précieuse de leur savoir et de leur regard d’auteurs. Tous deux l’ont encouragée avec bienveillance dans ses voies artistiques, saluant la singularité de son écriture et de son regard photographique.
C’est auprès d’Alain Knapp, maître de l’improvisation théâtrale, qu’elle trouve la clé manquante. À travers son enseignement, il ouvre en elle l’espace où chaque détail du quotidien, chaque geste infime devient matière poétique et scénique. Il révèle définitivement cette voix singulière, où l’humour, la théâtralité et l’observation humaine fusionnent dans un langage visuel incarné.
Aujourd’hui, DONA KEA développe un langage visuel singulier où photographie, écriture, dessin et performance s’entrelacent. À travers ses autoportraits scénarisés, elle incarne chaque personnage, créant un théâtre visuel nourri de surréalisme, d’humour, de poésie d’une profonde humanité, et traversé par ce fil rouge qui relie les êtres et les destins.