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该作品是“开放版”
摄影,
GicléePrint / 数字打印
在金属上
- 外形尺寸 几种尺寸可供选择
- 独家支持 (美术纸, 金属上的印刷, 画布上打印)
- 是否含画框 有框架 (浮动框架+玻璃下, 框架+在丙烯酸玻璃下)
- 艺术品状况 艺术品完好无损
- 分类 摄影作品 低于US$5,000 超现实主义 奇妙
Dans le silence du geste, la vie se tient là : fragile, simple, précieuse.
Le mime recueille l’instant comme on recueille un souffle.
Chaque seconde devient une offrande à l’éphémère.
Le fil rouge relie ces instants, tissant la mémoire discrète du vivant.
PROCESSUS DE RÉALISATION :
L’œuvre est née d’un assemblage de techniques mixtes : Cette œuvre est issue d’un travail hybride mêlant photographie, mise en scène et dessin.
Dessin initial sur papier Washi (japonais en fibres naturelles de fleurs), réalisé au crayon rouge pour la structure générale.
Photographie autoportrait de l’artiste grimée et mise en scène.
Montage numérique du dessin, du mime, du fil rouge (réel, photographié et intégré comme collage).
L’ensemble est retravaillé pour obtenir une texture subtile, presque onirique, entre gravure contemporaine et illustration narrative.
Chaque élément est pensé pour jouer sur le décalage, l’absurde et la poésie, créant une scène visuellement simple mais riche de sous-entendus.
L’œuvre originale imprimée sur dibond reçoit une intervention manuelle supplémentaire : application de pigments naturels et d’acrylique neutre pour rehausser l’œuvre et le fil rouge, offrant une matière unique et une profondeur tactile.
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Art ContemporainTechnique MixtePoésie VisuelleAutoportraitScène Théâtrale
Artiste visuelle performative, Photographe & Auteure
Née en 1982, Dona Kea grandit bercée par le théâtre, le cirque et les films muets. Très jeune, elle pratique le théâtre burlesque, incarnant des personnages décalés et comiques. Fascinée par la gestuelle de Chaplin et de Laurel et Hardy — dont elle porte le surnom affectueux de Laurel —, elle développe un goût précoce pour le jeu physique et visuel. La photographie s’invite très tôt dans son univers, d’abord par de simples appareils de poche, éveillant un regard instinctif sur l’image.
Après des études en littérature et philosophie, son besoin d’ouverture la pousse à voyager longuement en Amérique du Sud, en Inde et en Asie. Munie de son appareil photo numérique, elle saisit des instants de vie, rencontrant des réalités humaines éloignées de la culture occidentale. Ces années forgent son regard engagé et sensible.
En Provence, la découverte de l’œuvre de Robert Combas la marque durablement. À Londres, Banksy et Louise Bourgeois nourrissent son imaginaire. À Istanbul, la photographie revient avec force, jusqu’au jour où, par pudeur, elle présente anonymement ses clichés à une galeriste, prétendant qu’il s’agissait de ceux d’une amie. L’enthousiasme rencontré confirme son intuition intérieure.
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Les rencontres fondatrices avec Charles Aznavour et Jean-Luc Petitrenaud ont profondément nourri son rapport à l’écriture et à la mise en scène. Au fil de ces échanges privilégiés, ils lui ont transmis une part précieuse de leur savoir et de leur regard d’auteurs. Tous deux l’ont encouragée avec bienveillance dans ses voies artistiques, saluant la singularité de son écriture et de son regard photographique.
C’est auprès d’Alain Knapp, maître de l’improvisation théâtrale, qu’elle trouve la clé manquante. À travers son enseignement, il ouvre en elle l’espace où chaque détail du quotidien, chaque geste infime devient matière poétique et scénique. Il révèle définitivement cette voix singulière, où l’humour, la théâtralité et l’observation humaine fusionnent dans un langage visuel incarné.
Aujourd’hui, DONA KEA développe un langage visuel singulier où photographie, écriture, dessin et performance s’entrelacent. À travers ses autoportraits scénarisés, elle incarne chaque personnage, créant un théâtre visuel nourri de surréalisme, d’humour, de poésie d’une profonde humanité, et traversé par ce fil rouge qui relie les êtres et les destins.