Sylvain Dhuême
Artiste peintre français, au paysagisme abstrait inspiré de Zao Wou Ki, Olivier Debré, Nicolas de Staël, Georges Matthieu ou plus loin encore de Claude Monet et J.W.M. Turner... Sylvain Dhuême est né à Boulogne-sur-mer (62) en 1969. Il vit et travaille en Aquitaine depuis 1988.
"Je peins ce que j'aime, ce qui m'émeut ou me surprend. On naît comme on naît, on est comme on devient, je suis devenu peintre, ça c'est trouvé comme ça, un beau jour, je ne puis expliquer comment. Que dire de plus, j'ai continué et je continue à peindre, cela me fait toujours plaisir et quand ça plaît à d'autres, je suis content."
Jacques Prévert, "Pichenette dans la nuit", in "La Cinquième saison", éditions Gallimard, 1984
"Peintre abstrait ou non-figuratif? Cela importe peu. Car ses oeuvres, d'année en année, à chaque nouvelle exposition, affirment une sensibilité à la nature expurgée de tout romantisme et de... sensiblerie, transcendant ainsi les clivages habituels (et faciles) entre tenants d'une représentation photographique et hérauts de l'abstraction totale, voire d'un art contemporain elitiste et abscons à défaut d'être rebelle. Car pour lui, la peinture, avant d'être un moyen d'erngagement, est avant tout une question d'équilibre.
Equilibre psychique et physiologique tout d'abord : Sylvain Dhuême ne peint que par obligation, en vue d'une exposition, pour un temps et un lieu précis (galerie ou non) et dans un laps de temps très court , entre 2 et 4 semaines de travail intensif. Equilibre de l'oeuvre produite ensuite : peindre en série est pour lui la meilleure façon de créer un ensemble unitaire et logique. Impossible d'exposer des bribes de travaux passés : tout ce qu'il accroche doit définir un sentiment, même s'il est fugace, même s'il s'oppose à son état d'esprit présent. Chaque série est un témoin d'une alchimie mystérieuse où se mêlent impératifs économiques (l'exposition), artistique (l'oeuvre) et personnel (le jaillissement). Elle est un monde en soi qui ne souffre pas le morcèlement, même si ce dernier est inévitable.
C'est ainsi qu'à chacune de ses apparitions, il étonne, surprend et parfois déroute les spectateurs. Il ne cherche pas, il trouve. Il n'analyse pas, il expérimente. Il ne se répète pas, il se bonifie."
Marc Odiamé, juillet 2005
Janvier 2006
Sylvain Dhuême : paysages abstraits et persistance de la mémoire
Depuis ses 5 ou 6 dernières expositions, Sylvain Dhuême aborde de front le thème supposé classique du paysage. Réel ou fictif, concret ou intérieur, le paysage, thème majeur de l'art au fil des siècles, est ainsi réinventé tout au long d'un parcours qui emprunte à l'abstrait ses techniques et ses impulsions, caractérisé par une certaine fluidité des couleurs, et qui matérialise des atmosphères, des émotions ressenties par l'artiste au contact de la nature. L'abstraction comme seule forme de réalisme possible ? Liquidité, transparence, dilution, recomposition même semblent l'attester. Tout comme l'expressivit...
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Sylvain Dhuême - Paysagisme abstrait • 73 oeuvres
Voir toutRéel ou fictif, concret ou intérieur, le paysage, thème majeur de l’art au fil des siècles, est ainsi réinventé tout au long d’un parcours qui emprunte à l’abstrait ses techniques et ses impulsions, caractérisé par une certaine fluidité des couleurs, et qui matérialise des atmosphères, des émotions ressenties par l’artiste au contact de la nature.
Peintre et auteur, né à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais) en 1969, Sylvain Dhuême vit et travaille en Aquitaine depuis 1988.
Reconnaissance
Biographie
Artiste peintre français, au paysagisme abstrait inspiré de Zao Wou Ki, Olivier Debré, Nicolas de Staël, Georges Matthieu ou plus loin encore de Claude Monet et J.W.M. Turner... Sylvain Dhuême est né à Boulogne-sur-mer (62) en 1969. Il vit et travaille en Aquitaine depuis 1988.
"Je peins ce que j'aime, ce qui m'émeut ou me surprend. On naît comme on naît, on est comme on devient, je suis devenu peintre, ça c'est trouvé comme ça, un beau jour, je ne puis expliquer comment. Que dire de plus, j'ai continué et je continue à peindre, cela me fait toujours plaisir et quand ça plaît à d'autres, je suis content."
Jacques Prévert, "Pichenette dans la nuit", in "La Cinquième saison", éditions Gallimard, 1984
"Peintre abstrait ou non-figuratif? Cela importe peu. Car ses oeuvres, d'année en année, à chaque nouvelle exposition, affirment une sensibilité à la nature expurgée de tout romantisme et de... sensiblerie, transcendant ainsi les clivages habituels (et faciles) entre tenants d'une représentation photographique et hérauts de l'abstraction totale, voire d'un art contemporain elitiste et abscons à défaut d'être rebelle. Car pour lui, la peinture, avant d'être un moyen d'erngagement, est avant tout une question d'équilibre.
Equilibre psychique et physiologique tout d'abord : Sylvain Dhuême ne peint que par obligation, en vue d'une exposition, pour un temps et un lieu précis (galerie ou non) et dans un laps de temps très court , entre 2 et 4 semaines de travail intensif. Equilibre de l'oeuvre produite ensuite : peindre en série est pour lui la meilleure façon de créer un ensemble unitaire et logique. Impossible d'exposer des bribes de travaux passés : tout ce qu'il accroche doit définir un sentiment, même s'il est fugace, même s'il s'oppose à son état d'esprit présent. Chaque série est un témoin d'une alchimie mystérieuse où se mêlent impératifs économiques (l'exposition), artistique (l'oeuvre) et personnel (le jaillissement). Elle est un monde en soi qui ne souffre pas le morcèlement, même si ce dernier est inévitable.
C'est ainsi qu'à chacune de ses apparitions, il étonne, surprend et parfois déroute les spectateurs. Il ne cherche pas, il trouve. Il n'analyse pas, il expérimente. Il ne se répète pas, il se bonifie."
Marc Odiamé, juillet 2005
Janvier 2006
Sylvain Dhuême : paysages abstraits et persistance de la mémoire
Depuis ses 5 ou 6 dernières expositions, Sylvain Dhuême aborde de front le thème supposé classique du paysage. Réel ou fictif, concret ou intérieur, le paysage, thème majeur de l'art au fil des siècles, est ainsi réinventé tout au long d'un parcours qui emprunte à l'abstrait ses techniques et ses impulsions, caractérisé par une certaine fluidité des couleurs, et qui matérialise des atmosphères, des émotions ressenties par l'artiste au contact de la nature. L'abstraction comme seule forme de réalisme possible ? Liquidité, transparence, dilution, recomposition même semblent l'attester. Tout comme l'expressivit...
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
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Paysagisme abstrait
Sylvain Dhuême à Duras (47)
Château de Duras (47)
Exposition estivale de peintures au château de Duras, Lot-et-Garonne, France (entre Sainte-Foy-la-Grande, Bergerac, Agen et Marmande)
Expo collective à Gourdon (Lot)
Sylvain Dhuême expose avec l'association Rythmes et couleurs, du 25 juin au 8 juillet 2007 à Gourdon, dans le Lot, salle basse de la mairie. Ouverture tous les jours de 13h à 19h.
Expo collective à Duras (47)
Sylvain Dhuême expose dans le Lot-et-Garonne (47), au Château de Duras, du 1er juillet au 9 septembre 2007.
Sylvain Dhuême expose en août avec Art et Music en Sos (47)
La 2ème édition d'art et music en Sos, aura lieu dans le village de SOS, Lot et Garonne, près de Nérac,
les 11 et 12 aout 2007 :
- le samedi de 12 heures à 23 heures
- le dimanche de 10 heures à 18 heures
Sur la place des arcades du village, 52 stands de peintres, sculpteurs, artistes divers ; des concerts à divers moments pendant les 2 jours ; et un show du peintre de l'extrême, IBARA...
Art et Music en Sos est un grand marché de l'art où vous trouverez (entre autres) à la vente 150 oeuvres à prix maximum de 100 euros !
2 jours de plaisir, d'art et d'amitié auxquels nous vous convions.
Paysagisme abstrait, oeuvres récentes (2005 - 2007)
Sylvain Dhuême expose durant tout l'été à la Fédération des oeuvres Laïques de Lot-et-Garonne, rue Fumadelles à Agen (47000).
Du 2 juillet au 31 août 2007, du lundi au vendredi.
Atelier provisoire
Article
Artiste peintre français, au paysagisme abstrait inspiré de Zao Wou Ki, Olivier Debré, Nicolas de Staël, Georges Matthieu ou plus loin encore de Claude Monet et J.W.M. Turner... Sylvain Dhuême est né à Boulogne-sur-mer (62) en 1969. Il vit et travaille en Aquitaine depuis 1988.
"Je peins ce que j'aime, ce qui m'émeut ou me surprend. On naît comme on naît, on est comme on devient, je suis devenu peintre, ça c'est trouvé comme ça, un beau jour, je ne puis expliquer comment. Que dire de plus, j'ai continué et je continue à peindre, cela me fait toujours plaisir et quand ça plaît à d'autres, je suis content."
Jacques Prévert, "Pichenette dans la nuit", in "La Cinquième saison", éditions Gallimard, 1984
"Peintre abstrait ou non-figuratif? Cela importe peu. Car ses oeuvres, d'année en année, à chaque nouvelle exposition, affirment une sensibilité à la nature expurgée de tout romantisme et de... sensiblerie, transcendant ainsi les clivages habituels (et faciles) entre tenants d'une représentation photographique et hérauts de l'abstraction totale, voire d'un art contemporain elitiste et abscons à défaut d'être rebelle. Car pour lui, la peinture, avant d'être un moyen d'erngagement, est avant tout une question d'équilibre.
Equilibre psychique et physiologique tout d'abord : Sylvain Dhuême ne peint que par obligation, en vue d'une exposition, pour un temps et un lieu précis (galerie ou non) et dans un laps de temps très court , entre 2 et 4 semaines de travail intensif. Equilibre de l'oeuvre produite ensuite : peindre en série est pour lui la meilleure façon de créer un ensemble unitaire et logique. Impossible d'exposer des bribes de travaux passés : tout ce qu'il accroche doit définir un sentiment, même s'il est fugace, même s'il s'oppose à son état d'esprit présent. Chaque série est un témoin d'une alchimie mystérieuse où se mêlent impératifs économiques (l'exposition), artistique (l'oeuvre) et personnel (le jaillissement). Elle est un monde en soi qui ne souffre pas le morcèlement, même si ce dernier est inévitable.
C'est ainsi qu'à chacune de ses apparitions, il étonne, surprend et parfois déroute les spectateurs. Il ne cherche pas, il trouve. Il n'analyse pas, il expérimente. Il ne se répète pas, il se bonifie."
Marc Odiamé, juillet 2005
Janvier 2006
Sylvain Dhuême : paysages abstraits et persistance de la mémoire
Depuis ses 5 ou 6 dernières expositions, Sylvain Dhuême aborde de front le thème supposé classique du paysage. Réel ou fictif, concret ou intérieur, le paysage, thème majeur de l'art au fil des siècles, est ainsi réinventé tout au long d'un parcours qui emprunte à l'abstrait ses techniques et ses impulsions, caractérisé par une certaine fluidité des couleurs, et qui matérialise des atmosphères, des émotions ressenties par l'artiste au contact de la nature. L'abstraction comme seule forme de réalisme possible ? Liquidité, transparence, dilution, recomposition même semblent l'attester. Tout comme l'expressivité des couleurs qui, sans dessin ni préparation préalables, consacre pleinement le motif comme acte révélateur tout autant que créateur.
"J'ai toujours été intéressé par les espaces transitoires, les no man's lands, des espaces indécis où la rencontre de la nature et de la culture est très visible" explique l'artiste. "Déjà étudiant, à Pau, j'aimais intervenir dans tel ou tel lieu particulier (notamment le parc de l'école ou les usines désaffectées alentours) pour mettre en évidence que la nature n'est jamais tant sublimée que quand l'homme pose sa griffe sur elle… Une griffe qui peut être mortelle, comme le montrent les innombrables périphéries de nos villes contemporaines, envahies de tôles, d'affichages, de rebuts industriels… Une griffe (celle du jardinier) qui peut au contraire être respectueuse quand le paysagiste, le botaniste ou l'architecte s'appuie sur le préexistant pour créer, au lieu de le contourner ou de le nier".
C'est ainsi qu'au lieu de poursuivre le courant majoritaire qui était (et reste) pour nombre de jeunes artistes de s'échapper de la tradition pour conquérir les nouveaux médiums (vidéos, photographies, installations, happening…), Sylvain Dhuême est revenu progressivement à l'essentiel de l'art selon lui : le dessin, la géométrie, puis la couleur informelle. Du conceptuel des années 90 aux huiles sur panneaux des cinq dernières années, c'est finalement à une réflexion sur les rapports de l'homme avec ses environnements qu'il s'est attelé, à la recherche, sinon d'un idéal n'ayant jamais existé, du moins d'une perfection qui est sans doute une chimère.
"Quand je suis comme le vent, comme la pluie, comme l'eau qui passe, je participe à la nature et la nature passe à travers moi" disait Olivier Debré. Pour ce peintre internationalement admiré au même titre qu'un Soulages ou qu'un Zao-Wou-Ki, mais méconnu en France, malgré l'hommage posthume qui lui a été rendu au Luxembourg en 2005, la citation n'a de sens que si l'on connaît la manière dont il peignait : en pleine campagne ou aux bords des rivières, les toiles largement étalées autour de lui, armé de seaux, bassines et grands balais qu'il n'employait qu'après avoir humé, ressenti, intériorisé le paysage dans lequel il s'était arrêté. " La question que je me pose, pour ma part, c'est de savoir comment une image (puisque c'est de cela dont il s'agit, le peintre ne produisant pas autre chose que des images…)comment une image peut durer au-delà des raisons , des forces qui l'ont fait naître ? Et aussi : que faire pour qu'elle reste énigmatique et attirante pour un autre spectateur que son inventeur ? C'est une interrogation permanente lorsque je peins : certes, le tableau me plaît parce qu'il me parle ; mais qu'en sera-t-il de quelqu'un d'autre ? "
Un questionnement qui n'est peut-être pas si anodin à l'ère du " tout-image ", qu'elle soit informative ou publicitaire, descriptive ou communicationnelle. " Pourquoi les hommes peignent-ils depuis au moins Lascaux ? Pourquoi encore aujourd'hui, alors que la photographie et le cinéma ont plus d'un siècle d'existence ? Je pense tout simplement que c'est d'abord pour se souvenir : d'un paysage, d'un regard, d'un geste… De quelque chose de beau. "
Repères biographiques
Cursus
Ecole Municipale des Beaux-Arts, Boulogne-sur- mer (62) (1986-1988)
Ecole Supérieure d’Art et de Communication, Pau (64) (1989-1991)
IUT Communication Plurimédia, Inforec, Bordeaux III (33) (2004)
Collections particulières
A l'étranger : Allemagne, Belgique, Grande-Bretagne, Ile Maurice, Suisse...
En France : La Réunion (97) ; Alpes-Maritimes ; Aude ; Bouches-du-Rhône ; Eure ; Gers ; Gironde ; Indre-et-Loire ; Lot-et-Garonne ; Nord ; Oise ; Paris ; Pas-de-Calais ; Pyrénées-Atlantiques ; Var...