rougedoute.jpg Peinture par Delechat
Certificat d'authenticité inclus
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Œuvre d'art originale
Peinture,
- Dimensions Les dimensions sont disponibles sur demande
L’acteur, se regarde dans une glace cernée d’ampoules. A l’abri de l’air, sous verre, les filaments de celles-ci brillent, brillent. Le profil de son reflet lui fait face, il a sa belle gueule ce soir, celle des bons soirs. Il est en train d’ajuster son nœud papillon, rouge cerise, son teint est pâle, sa respiration est rauque, sa chemise est encore[...]
L’acteur, se regarde dans une glace cernée d’ampoules. A l’abri de l’air, sous verre, les filaments de celles-ci brillent, brillent. Le profil de son reflet lui fait face, il a sa belle gueule ce soir, celle des bons soirs. Il est en train d’ajuster son nœud papillon, rouge cerise, son teint est pâle, sa respiration est rauque, sa chemise est encore blanche et presque sans plis. Il racle sa gorge puis ouvre sa bouche. Il veut dire quelque chose avant, mais, non ! Se trouve être aphone. Il étouffe le chat qui ronronne à sa gorge. Ravale sa salive pour avec son estomac, broyer, l’écho de l’animal en lui. En ce déclin du jour, il a rendez-vous du coté de chez l’humain, cet espace incertain et fin. Où, faut y rester courtois et ne pas y laisser traîner ses crocs.
A sa droite sur le plateau d’une table à quatre pattes, des objets conçus pour le maquillage sont posés. Dans le tas, un calibre canon scié, couché sur son flanc usé. L’objet à tuer repose là, il attend son tour de parole.
Le type relève son cou pour paraître presque brave, dans le mouvement dû à l’élévation, ses vertèbres craquent. Ses mains sont devenues pendantes et sans mouvements, il est assis. Le bouts de ses doigts froids sont à même de frôler le lisse d’un air enfantin qu’on retient bien : « tralalalalére », mais non ! Y renonce encore une fois, ne croit plus en l’intangible, l’imaginaire, le creuset.
La balle du quarante-cinq, prend sa place dans son logement précisément calibré. Fallait bien que ce bout de machin, morceau d’acier, ce projectile assassin trouve sa cible, face sa place dans l’espace inattendue. Le dur d’un crane. Une cervelle qui dans la gamelle des bébés se jette ! Qu’ils la dévorent jusqu'à s’en sucer le bouts des doigts. Une tête. L’odeur de la peau sur la tempe qu’est brûlée, avant même d’avoir suée. Les os de la boite crânienne qui se brisent en miette. La parole que l’on coupe sans précaution avant l’heure de savoir, l’inspiration qui s’atténue, qu’on tue sans précaution, qui s’étouffe et se noie dans le pourpre épais qui en bouche, vite, afflux et prends vie.
Il se lève et quitte ce siège trop précaire.
Avant d’y aller, il mire sa tenue vestimentaire, il est impeccable voir acceptable, il se sourit. Et puis, il crache le nom de sa classe sur le sol; « Terre ! Terre ? Taire. ». En quittant sa loge, il prend soins de souffler la lumière derrière lui, pour les suivants. Il referme la porte à clé. Gâche qui claque ! Il sort.
A sa droite sur le plateau d’une table à quatre pattes, des objets conçus pour le maquillage sont posés. Dans le tas, un calibre canon scié, couché sur son flanc usé. L’objet à tuer repose là, il attend son tour de parole.
Le type relève son cou pour paraître presque brave, dans le mouvement dû à l’élévation, ses vertèbres craquent. Ses mains sont devenues pendantes et sans mouvements, il est assis. Le bouts de ses doigts froids sont à même de frôler le lisse d’un air enfantin qu’on retient bien : « tralalalalére », mais non ! Y renonce encore une fois, ne croit plus en l’intangible, l’imaginaire, le creuset.
La balle du quarante-cinq, prend sa place dans son logement précisément calibré. Fallait bien que ce bout de machin, morceau d’acier, ce projectile assassin trouve sa cible, face sa place dans l’espace inattendue. Le dur d’un crane. Une cervelle qui dans la gamelle des bébés se jette ! Qu’ils la dévorent jusqu'à s’en sucer le bouts des doigts. Une tête. L’odeur de la peau sur la tempe qu’est brûlée, avant même d’avoir suée. Les os de la boite crânienne qui se brisent en miette. La parole que l’on coupe sans précaution avant l’heure de savoir, l’inspiration qui s’atténue, qu’on tue sans précaution, qui s’étouffe et se noie dans le pourpre épais qui en bouche, vite, afflux et prends vie.
Il se lève et quitte ce siège trop précaire.
Avant d’y aller, il mire sa tenue vestimentaire, il est impeccable voir acceptable, il se sourit. Et puis, il crache le nom de sa classe sur le sol; « Terre ! Terre ? Taire. ». En quittant sa loge, il prend soins de souffler la lumière derrière lui, pour les suivants. Il referme la porte à clé. Gâche qui claque ! Il sort.
Bonsoir,
Je ne sais, si c’est à moi de te répondre, ou à toi ? Dans notre correspondance pour le moins décousue. Mais bon ! Je brise le silence et tente l’aperçu dans ses éclats.
22:47:[...]
Bonsoir,
Je ne sais, si c’est à moi de te répondre, ou à toi ? Dans notre correspondance pour le moins décousue. Mais bon ! Je brise le silence et tente l’aperçu dans ses éclats.
22:47: et quelques autre poussières, ce que nous sommes en somme.
Je suis dans mon atelier, j’imagine ! T’imagines ? Non tu ne peux imaginer mon univers, j’suis bête ! Nous nous connaissons si peu. Déjà c’est peut-être beau… Au vu des apparences, cela doit être à moi de te parler.
delechat
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1966
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français