Vendeur Delarivière
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Œuvre d'art originale
Peinture,
Pastel
sur Papier
- Dimensions Hauteur 27,6in, Largeur 19,7in
- État de l'œuvre L'œuvre est en très bon état
- Encadrement Cette œuvre n'est pas encadrée
- Catégories Symbolisme Mythologie
Selon les documents biographiques détaillés de William Michael Rossetti, frère de Rossetti, le dessin était à l'origine destiné à William Graham avec La Ghirlandata pour 1 000 livres sterling, mais Graham a été contraint de le rejeter en raison des objections de sa femme concernant la nudité représentée, et il a finalement été vendu à Charles Howell en août 1873. Après être passé entre les mains de plusieurs propriétaires, l'œuvre ayant servi de moyen de paiement pour régler des dettes, le dessin disparaît vers 1880 et on n'en entend plus parler jusqu'en 1973, date à laquelle il est vendu à un collectionneur privé par la maison de vente aux enchères Christie's.
William Michael Rossetti a déclaré que son frère avait qualifié Ligeia Siren par écrit de "certainement l'une de mes meilleures œuvres" et que, bien qu'il s'agisse d'un dessin à la craie, c'était, selon le peintre, "une image élaborée". Le corps est celui d'une femme inconnue, le visage étant dessiné d'après celui du modèle Alexa Wilding, sujet de référence dans les œuvres de Rossetti telles que Veronica Veronese et Lady Lilith, cette dernière ayant été retouchée des années après son achèvement dans le seul but de montrer le visage de Wilding.
L'œuvre représente une sirène, une créature de la mythologie grecque, le dessin de Rossetti étant principalement inspiré par le livret de 1869 de l'artiste, The Doom of the Sirens, dans lequel Ligeia est l'un des personnages féminins. Au lieu de représenter la traditionnelle rencontre entre la sirène et ses victimes, ces dernières étant attirées par sa beauté et sa musique, comme dans The Mermaid (1900) de John William Waterhouse ou Ulysses and the Sirens (1909) de Herbert James Draper, Rossetti montre un moment hors du temps où, contrairement à son livret, la sirène semble calme et relativement indifférente à ses supposées victimes à l'arrière-plan.
La sirène est représentée debout parmi la végétation, jouant d'un instrument inhabituel, le regard perdu dans le lointain. L'oiseau modelé sur l'instrument indique que la figure féminine de l'œuvre représente une sirène de l'Antiquité, car les sirènes étaient à l'origine représentées avec des ailes ou des "oiseaux habités par les âmes des morts". Rossetti a souvent représenté des instruments de musique placés près de belles femmes. Dans Ligeia Siren, la figure féminine est représentée tenant délicatement un sarinda indien, de nombreux artistes des années 1870 étant fascinés par la relation entre les sons, les couleurs et les sens.
Jean Delarivière représente ici cette œuvre magnifique en tentant de rendre compte de la grande maîtrise de Rossetti dans un humble hommage.
Thèmes connexes
Delarivière es el pseudónimo de Elder J. Ríos Rojas. En realidad, se trata del ·alter ego· de un apasionado por todas las disciplinas artísticas, humanas y estéticas, y, principalmente, por el dibujo y la pintura. SIempre he concebido el arte como una expresión personal donde exploro mis mundos internos, y es sólo a través de él, que me creo capaz de darle forma a tales mundos, pues, en él, intento dar forma a mis sueños y visiones desde lo que es esencialmente humano, es decir, el mundo espiritual; el cual considera el paliativo o la catársis para afrontar la existencia mundana. Estas visiones son ciertamente extraidas del subconsciente, de aquella especie de "Anima Mundi" que dialóga con la esencia de nuestro espíritu por medio de arquetipos bien arraigados en la profundidad de los sentidos, donde yacen ocultos de la profanación del mundo externo y efímero. No obstante, también es cierto que el mundo palpable da materia a la creatividad de las obras. En el caso de Delarivière, se inspira en temáticas bastante remanidas del catálogo de los símbolos, la emblemática y la alegoría; por tanto, no cabe duda que una de sus mayores influencias son los pintores de temáticas o gustos simbolistas y esteticistas, así como todas aquellas ramas del saber envueltas en el misterio y la espiritualidad (la cábala, el esoterismo, el mito, la leyenda, el mundo férico, la fantasía... etc.). Sin embargo, debido a sus estudios en filología clásica y románica, también se siente atraido por el mundo antiguo y la pintura renacentista y academicista.
Delarivière tuvo gran interés por el arte desde muy temprana edad, por tanto, su primer contacto con el dibujo lo obtuvo de su padre, un dibujante técnico que no tenía una óptica artística sobre esta disciplina, a pesar de ello, le enseñó sobre el rigor de la línea y el trazo. No es sino más adelante, en su juventud, que se inscribe en el taller de dibujo y pintura del artista plástico Marco Ranfagni, quien se desempeñó alguna vez como restaurador de arte en la galería Ufizzi en Italia; como aprendiz de este maestro, en su taller particular, instalado en Venezuela, Delarivière aprendió casi todos los rudimentos del dibujo y de la pintura, dentro de una visión más artística. Después de la muerte de su maestro, continuó su formación dentro de distintas academias e institutos de arte, sobre todo en la Escuela de Artes Visuales Rafael Monasterios, donde fue alumno, entre otros, del acuarelista Pierre Desenne y del profesor de pintura Esmelys Jiménez. También tuvo breves instancias en talleres libres en la Escuela de Artes Plásticas Arturo Michelena y en la Escuela de Artes Visuales Cristóbal Rojas. Hoy día, se desempeña como profesor impartiendo clases de pintura y dibujo artístico en las instalaciones del Museo Contemporáneo Mario Abreu y en su propio taller.
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Nationalité:
VENEZUELA
- Date de naissance : 1975
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Vénézuéliens
