Leasing des Werks „ Mélodie Des Signes “ von Tahar Ouamane mit Kaufoption

Tahar Ouamane s'inscrit dans la lignée des peintres instables: ce n'est pas qu'il n'a pas trouvé son langage ou ses mythes, mais que ceux-ci sont trop nombreux à vouloir faire la fête dans son art. Il a d'abord été fou de surréalisme, appelons ainsi un genre auquel les artistes et les critiques arabes et musulmans friands de symbolisme n'ont pas trouvé de nom. Ensuite sont venus les signes: Lam Alif ou Tiffinagh, unis ou séparés, comme le veut encore la légende tumultueuse des cultures lourdes et anciennes née des Amazighs, ces hommes libres, et des arabes, ces hommes fiers. Tahar Ouamane peint indéfiniment une trame civilisationnelle, certes connue de tous, mais par son art il participe à faire prendre conscience de la profondeur du legs des Aguellid et des richesses venues d'Orient, caravanes de parfums, de bijoux et de calligraphies. Osez demander a Ouamane, lui le natif de l'oasis et du mirage, d'être insensible à la mosaïque de ce brassage. Le qalam a été remplacé par le pinceau, mais les signes fondamentaux résistent aux autres signes parce qu'ils sont la plus forte des modernités. Palimpseste sur palimpseste, strate sur strate, ses oeuvres racontent des millénaires d'histoire, tantôt paisibles comme une cour d'Alhambra tantôt tourmentées comme ces terribles batailles qu'ont vu s'affronter des hommes ne possédant ni la même culture ni le même Dieu. Aussi, l'oeuvre de Tahar Ouamane est tourmentée, contradictoire comme seule peut l'être celle d'un méditerranéen: Violente dans sa tendresse, tendre dans sa violence. C'est le mariage du Lam Alif et du Tiffinagh, procède comme dans l'espace la rencontre de deux comètes ! Il est de ceux qui réveillent l'énergie du signe. La qalam (ici le pinceau, le pastel, la gouge) dans son élan généreux réveille d'autres signes : hiéroglyphes, latins, phéniciens, grecs....La Méditerranée.

Ali El Hadj Tahar , juillet 1993 : Présentation du catalogue de l'exposition itinérante " Eclipse de la mémoire "
Signes en apesanteur (détail) acrylique sur toile -1993Tahar Ouamane, né le 12 mars 1954 à Biskra ( Algérie).

1958-1960:

suivit l'école coranique à Tébessa ou il découvrit la lettre arabe et l'ornement de la planche coranique.


1960-1969: études primaires et générales à la ville de Tébessa.

1969-1974: études générales et secondaires à Biskra et Constantine. Elève remarqué en dessin depuis l'enfance, ses premiers travaux reflétaient la vie quotidienne et les paysages de son environnement.


Exposa entre 1969 et 1973 à Tébessa, Biskra, Constantine et Alger où il présenta les scènes populaires, les ruines et les oasis... En été 1973 il séjourna à la corniche Jijelienne (Algérie) où il peignait ses derniers paysages.


Appartient à la scène artistique depuis 1974, Lors du succès rencontré à l'occasion de son exposition au palais du Bey à Constantine, il devient membre de l'Union Nationale des arts plastiques.Participe la même année à l'exposition nationale tenue au palais du Bey à Consta...

• Nationalität: ALGERIEN
• Geburtsdatum : 1954
• Künstlerische Domänen:
• Gruppen: Zeitgenössische Algerische Künstler