Toutes les oeuvres de Cindy Nikolic
Deutéranopie • 5 oeuvres
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La deutéranopie est une déficience visuelle qui altère la vision des couleurs. Il s’agit d’un type de[...]
La deutéranopie est une déficience visuelle qui altère la vision des couleurs. Il s’agit d’un type de daltonisme.
On dit souvent du daltonien qu’il a du mal à distinguer le vert du rouge, mais que voit-il vraiment, et quelles en sont les conséquences ?
Cette question soulevée, l’artiste a voulu, malgré cette différence de perception, trouver un langage commun. Après avoir observé à l’aide d’un logiciel, des images converties en couleurs “deutéranopie”, elle a pu déterminer en peinture, une nouvelle palette de couleurs “primaires” qui lui permet de peindre dans les couleurs que voient ces daltoniens.
Après entretien avec plusieurs daltoniens, le constat est qu’ils se désintéressent des couleurs, ayant souvent la sensation de se tromper et d’être incompris.
La volonté de l’artiste a été de créer une série de tableaux que tout le monde verrait de la même façon mais elle s’est vite aperçue du décalage d’interprétation des couleurs selon chacun. Un décalage très intéressant à creuser, en effet, tandis qu’un tableau peint dans les couleurs “deutéranopie” paraît dans une gamme limitée pour quelqu’un ayant une vision normale, il paraît au contraire extrêmement coloré et chatoyant pour un daltonien. Il y voit donc des couleurs que nous n’y voyons pas, il y a comme une inversion des rôles !
On dit souvent du daltonien qu’il a du mal à distinguer le vert du rouge, mais que voit-il vraiment, et quelles en sont les conséquences ?
Cette question soulevée, l’artiste a voulu, malgré cette différence de perception, trouver un langage commun. Après avoir observé à l’aide d’un logiciel, des images converties en couleurs “deutéranopie”, elle a pu déterminer en peinture, une nouvelle palette de couleurs “primaires” qui lui permet de peindre dans les couleurs que voient ces daltoniens.
Après entretien avec plusieurs daltoniens, le constat est qu’ils se désintéressent des couleurs, ayant souvent la sensation de se tromper et d’être incompris.
La volonté de l’artiste a été de créer une série de tableaux que tout le monde verrait de la même façon mais elle s’est vite aperçue du décalage d’interprétation des couleurs selon chacun. Un décalage très intéressant à creuser, en effet, tandis qu’un tableau peint dans les couleurs “deutéranopie” paraît dans une gamme limitée pour quelqu’un ayant une vision normale, il paraît au contraire extrêmement coloré et chatoyant pour un daltonien. Il y voit donc des couleurs que nous n’y voyons pas, il y a comme une inversion des rôles !
Hommes sculptures • 5 oeuvres
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Partir de la photo d’une personne pour la représenter comme un objet sculpté, tel est le procédé mis[...]
Partir de la photo d’une personne pour la représenter comme un objet sculpté, tel est le procédé mis en place dans cette série. Le fond est uni et mat, il souligne le sujet à la manière des murs d’une scénographie de musée. En utilisant les codes des différents styles de la sculpture et en supprimant les vêtements, les modèles sont sortis de leur époque pour évoquer un aspect intemporel. Les couleurs de peau et de cheveux sont unifiés avec l’utilisation des teintes des différentes matières empruntées à la sculpture. Cette image épurée transforme-t-elle la personne en objet sans âme ou au contraire donne-t-elle à voir l’essence de sa personnalité ?
L’artiste choisit des inconnus et les met sur un piédestal, par son goût personnel pour certains types de physique. Sans autre élément que l’apparence, l’individu est glorifié tel un héros. Ces inconnus ont-ils moins de valeur que des personnages historiques ? On peut probablement retrouver un sentiment d’inconnu devant des sculptures de personnalités dont on sait l’histoire mais que l’on n’a jamais pu rencontrer personnellement. Il ne reste de l’individu qu’un objet qui le représente. L’objet d’art a-t-il une âme ? Un objet peut-il être expressif, vulgaire, charmant, gênant, troublant ?
Ces codes d’uniformisation de la représentation mis en place aident à contempler les sujets d’un regard sans à priori. Peut être serait-il bon de regarder ainsi nos semblables, il s’agirait en quelque sorte de retirer les artifices de l’habit et des airs que l’on se donne, pour ne garder que l’essentiel. Se mettre en valeur par des artifices ; ou se mettre en valeur en étant soi-même dans un dépouillement de moyens ? Si il existe des ressemblances entre nos contemporains et des statues vieilles de plusieurs décénies ou plusieurs siècles, peut-être est-ce un signe que ces sculptures détiennent une sorte d’universalité de l’humain.
L’artiste choisit des inconnus et les met sur un piédestal, par son goût personnel pour certains types de physique. Sans autre élément que l’apparence, l’individu est glorifié tel un héros. Ces inconnus ont-ils moins de valeur que des personnages historiques ? On peut probablement retrouver un sentiment d’inconnu devant des sculptures de personnalités dont on sait l’histoire mais que l’on n’a jamais pu rencontrer personnellement. Il ne reste de l’individu qu’un objet qui le représente. L’objet d’art a-t-il une âme ? Un objet peut-il être expressif, vulgaire, charmant, gênant, troublant ?
Ces codes d’uniformisation de la représentation mis en place aident à contempler les sujets d’un regard sans à priori. Peut être serait-il bon de regarder ainsi nos semblables, il s’agirait en quelque sorte de retirer les artifices de l’habit et des airs que l’on se donne, pour ne garder que l’essentiel. Se mettre en valeur par des artifices ; ou se mettre en valeur en étant soi-même dans un dépouillement de moyens ? Si il existe des ressemblances entre nos contemporains et des statues vieilles de plusieurs décénies ou plusieurs siècles, peut-être est-ce un signe que ces sculptures détiennent une sorte d’universalité de l’humain.
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