Ruby Gold Saphire (2012) Arts numériques par Cœur

Pas à Vendre
Certificat d'authenticité inclus
Cette oeuvre apparaît dans 4 collections
  • Œuvre d'art originale Arts numériques, Peinture numérique / Autre / Travail numérique 2D sur Toile
  • Dimensions Hauteur 59,1in, Largeur 59,1in
  • Catégories Arts numériques à partir de 20 000 $US Illustration Caricature
Ce dessin-là, je l’ai réalisé il y a assez longtemps. Il représente un homme de type occidental observant quelque chose à travers ses lunettes. Il représente un archétype de l’homme moderne, de l’homme éternel, intemporel, il se sent épanouie, avide, concret, puissant, impitoyable, dominant. On n’a peu d’informations sur cet homme mais ses lunettes[...]
Ce dessin-là, je l’ai réalisé il y a assez longtemps. Il représente un homme de type occidental observant quelque chose à travers ses lunettes. Il représente un archétype de l’homme moderne, de l’homme éternel, intemporel, il se sent épanouie, avide, concret, puissant, impitoyable, dominant. On n’a peu d’informations sur cet homme mais ses lunettes et en particulier leurs montures en or peuvent nous donner des indications. Il semble être dans la force de l’âge, ni jeune, ni vieux. Son visage carré, massif campe un homme fier et assumé à l’image de ses lunettes.​


Ses lunettes dégagent de la vanité, de l’assurance un désir manifeste d’exposer sa volonté viril à travers sa puissance financière, et son style sans détour.
L’or rutilant dont est ornée sa monture démontre toutes les pulsions démesurées qui l’habitent. Alors qu’il marchait, il s’arrête, son visage semble figé, incrédule, son peu d’expression semble osciller entre surprise désir et effroi.

D’habitude instinctif, dominant son environnement, il vient cette fois-ci de se faire cristalliser dans le temps et l’espace, observant un dieu disparu aux noms multiples, Léviathan, Vague, Déluge, Tsunami.


Dans les carreaux de ses lunettes, on peut voir la scène qu’il observe comme dans un miroir, celle d’un mur d’eau aux proportions démentielles, en fait des millions de mètres cubes d’eau, s’envolant, quittant leur enveloppe coutumière pour s’enrouler dans le ciel. Selon les principes de gravité en vigueur dans notre univers, cette eau va retomber et venir, inonder, briser, engloutir, fracasser tout ce qui se trouvera sur son passage.

La jetée sera un champ de ruines, les hôtels et immeubles seront dévastés et les gens présents sur les lieux seront noyés. Il y a un élément erroné dans cette image, celui-ci réside dans le fait que les lunettes reflètent une scène qui se retrouve représentée deux fois dans les deux carreaux. La physique voudrait que la rectitude des verres reflète une seule image, celle-ci commencerait dans le premier carreau et se terminerait dans le second carreau.

Là en l’occurrence l’image se répète comme cela semble être le cas lorsque deux sphères aux propriétés réflectives se succèdent, reflétant ainsi la même scène d’une manière qui semble analogue. Cette aberration physique, cette impossibilité appuie sur le concept de séquence infinie, de permanence, d’éternité. Un peu comme dans les séries de Warhol, sauf qu’ici aucune variation colorée ne vient perturber cette implacable répétition. On a tous connu cet effet par exemple dans un magasin de télévision, lorsque les écrans projettent tous en même temps la même image.

Ce fractionnement simultané engendre toujours un aspect irréel, une mise en abîme envahissante qui tend à la déstructuration. L’or de couleur jaune est ce qui ressort le plus puissamment de l’image, spirituellement l’orgueil de cet homme, ici animé dans cette monture précieuse nous agresse, c’est un orgueil qui confine à l’aveuglement, à la stupidité démente à l’avarice, à la folie. Sa peau rouge écarlate, son derme rubis, ne le rend pas plus agréable, il semble passionné, en vie, mais de manière abrupte, symboliquement il fait penser à un taureau en rut, il semble bestial, brutal, incapable de discernement, incapable d’anticiper, de faire preuve de finesse, il y a une dimension primale, sexuelle dans cette couleur rouge.Ici ce rouge ne demande qu’à être éteint, calmé, le personnage semble être en surrégime.
A travers cet homme, j’ai voulu faire un portrait de l’époque, camper une caricature, dégager un archétype humain dominant dans la culture.


​Pour ce qui est des carreaux ils sont bleus, couleur saphir, c’est la couleur de l’eau, du ciel et du sacré. Ici les vagues sont une manifestation divine aveugle, courroucée, vengeresse ou neutre selon les interprétations de chacun. Toujours est-t-il qu’elles sont sur le point d’éteindre, toute cette vigueur, toute cette passion et toute cette folie.
Symboliquement les carrés des lunettes représentent l’avenir, la vision, ces carreaux sont intégralement bleus. Cela revient à dire qu’à cet instant précis le bleu est d’ores et déjà tout puissant dans la vision de l’homme.

Il n’y a plus de place pour autre chose que l’acceptation de la toute-puissance, terrestre, panthéiste sacrée, divine, céleste, scientifique etc...(je préfère le préciser, je parle ici de sacré ou de divin sur le plan symbolique, je ne suis pas en train de faire un sermon sur l’apocalypse, ou je ne sais quoi encore...).


En 2001, Le Troisième Rapport d’Évaluation du GIEC prédisait, tablant sur un scénario moyen, que le réchauffement climatique conduirait à une élévation du niveau de la mer de 9 à 88 cm en 2011 (pouvant se poursuivre ensuite). La courbe des émissions de CO2 et d’élévation moyenne des mers ont continué à croître au XXe siècle, mais sans accélération significative détectée de la vitesse d’élévation du niveau marin [18] Par la suite, J. A. Church et N. J. White ont trouvé une accélération de 0,013 ± 0,006 mm/an²[16].
En 2007 le GIEC, sans prendre en compte la fonte des glaces, faute de modèle prédictif satisfaisant indiquait une augmentation de 20 à 60 centimètres en 2100. Cependant, la même année, des scientifiques alertent sur une fonte plus rapide que prévue [19], ce qui sera confirmé en 2009, y compris pour l’antarctique [20]
En 2011, un rapport[21] sur la neige, l’eau, la glace et le permafrost dans l’arctique publiée par l’Arctic Monitoring and Assessment Programme (programme consacré à la surveillance de l’Arctique par le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Russie et la Suède) sur la base de données de terrain récoltées en arctique (quadruplement de la régression des glaciers groenlandais entre 2004 et 2009 par rapport à 1995-2000 ; diminution de l’inlandsis groenlandais passée de 50 gigatonnes/an entre 1995 et 2000 à plus de 200 gigatonnes entre 2004 et 2008) conclut que le GIEC sous-estimé la gravité de la fonte de l’Arctique. Selon l’Amap au rythme des années 1995-2000 l’augmentation des mers à cause de la fonte de l’Arctique atteindrait plutôt de 60 cm à 1,60 mètres d’ici 2100.
De plus, dans la revue Science en mai 2011, des climatologues comme Stefan Rahmstorf constataient que les courbes de températures et du niveau marin continuaient à suivre les hautes et très hautes limites des projections du GIEC 2001, c’est-à-dire le scénario le plus pessimiste, cependant la durée étudiée (environ 15 ans) ne permet pas de différencier une tendance à long terme de la variabilité naturelle du climat [22].

Peu après (mai 2011), Jim Hansen (NASA) estimait [23] que l’approche semi-empirique [24] de Rahmstorf sous-estime lui-même encore le phénomène, car dans les interglaciaires précédent des traces de montées de plusieurs mètres par siècle ont été enregistrée par la géologie[25]. Si la vitesse de fonte de pôle nord était stabilisée, c’est une élévation marine d’environ 5 m qu’il faut attendre en 2100[26]. Il estime aussi que plus on attend pour réduire les émissions de CO2, bien pire sera la situation en 2100, et que les scientifiques s’autocensurent parce qu’ils n’ont pas encore toutes les preuves [23].

De plus, la montée des eaux ne s’arrêtera pas en 2100. Selon le Pr Kenneth G. Miller[27] (Université de Rutgers), si l’on compare la situation de la terre du XXIème siècle à celle du Pliocène(période marquée par une eustasie importante[28]), ce sont 12 à 22 m de hauteur d’eaux marines qui auront recouvert les terres les plus basses au tout début du prochain millénaire, si la température moyenne de la terre n’augmente effectivement pas de plus de 2 °C (scenario optimiste retenu par la communauté internationale). À cause de la fonte des glaces et de l’expansion thermique des mers, les océans engloutiraient alors les terres aujourd’hui (2010) occupées par environ 70 % de la population humaine. Il se base notamment sur des données paléo environnementales collectées en Virginie, dans le Pacifique et en Nouvelle-Zélande (Le taux de CO2 atmosphérique actuel (2012) tend à s’approcher de celui du Pliocène (- 3 millions d’années), or il était à cette époque associée à un climat moyen plus chaud de 2°C, et à un niveau marin plus élevé de 12 à 22 mètres qu’aujourd’hui.

« Cette montée des océans inondera les côtes du monde entier et affectera environ 70 % de la population mondiale » dit H. Richard Lane (Directeur de programme à la division Géologie de la National Science Foundation, financeur de cette recherche). Shangaï, Le Caire, Londres ou La Nouvelle-Orléans seraient alors totalement englouties sous les eaux, et le Bangladesh, le Cambodge ou les Pays-Bas, une grande partie de la

Belgique et du nord de la France effacée des cartes. La réalisation de ce scénario (qui, avec + 2°C n’est pas le plus alarmant) obligerait l’humanité à densifier ses populations sur des territoires toujours plus petits.

Pour l’instant l’arctique fond plus vite que l’antarctique. Les glaciers continentaux pourraient apporter assez d’eau pour faire monter les mers d’environ 40 cm. La fonte du Groenland apporterait assez d’eau pour élever la mer de 6 à 8 mètres (tout en privant les terres d’eau douce). L’Antarctique-Ouest (qui s’érode aussi [29]) contient assez d’eau pour une élévation de 5-6 m, alors que l’Antarctique-Est s’il fondait élèverait la mer de 70 mètres supplémentaire. Les modèles ne permettent pas encore de prédire à quelle vitesse et dans quelle proportion ces fontes se feront. Les courbes ont été relativement linéaires au XXème siècle, mais des effets d’albédo et de libération massives de méthane pourraient accélérer le réchauffement, et donc la montée des mers [30].
Enfin, les prédictions régionales sont difficiles, car l’élévation future du niveau de la mer n’est pas uniforme [31] (détails ci-dessous). Certaines régions montrent une élévation substantiellement plus importante que la moyenne globale (et dans beaucoup de cas, plus que deux fois la moyenne), et d’autres une chute [32]. Les modèles divergent encore quant aux probabilités de changement du niveau de la mer[33].

Ce que moi je retiens de ce que j’ai pu lire, c’est que lors de l’ère primaire la Terre a connu des hauts niveaux marins à plus de 250 mètres au-dessus du niveau marin actuel.Et que depuis le dernier maximum glaciaire, équivalant au dernier 20.000 ans. Le niveau marin passe au cours de cette période de –130 mètres sous le niveau actuel jusqu’au niveau que nous connaissons actuellement. La vitesse de remontée du niveau marin atteint jusqu’à 12 mm/an (1,2 m/100 ans) sur cette période.
Dans l’article ci-dessus il est dit que les mers pourraient connaitre dans les siècles à venir des hauts marins de 80 mètres supplémentaires par rapport au niveau de la mer actuel, lors d’une fonte des glaces totales.

Les experts prédisent en moyenne une élévation des mers de 4 mètres pour l’an 2300.
Voilà, cela laisse songeur, l’homme est plein de ressources je ne suis pas du tout inquiet en ce qui concerne notre capacité à survivre face au «déluge» aux autres «montées des eaux», ce qui m’inquiète davantage c’est la violence dans les rapports humains que cela risque une nouvelle fois d’engendrer, à travers la réduction des terres et des mouvements migratoires que connaîtront les réfugiés climatiques.

Pour finir je vais raconter un rêve que j’ai fait cet été, je fais parfois des rêves particuliers celui-ci est parfaitement dans le sujet et est empreint de multiples symboles et d’une certaine dose d’onirisme voir de mysticisme, il dépeint certainement un fragment de ma pensée et de ma façon d’appréhender la vie.


Je suis en voiture avec deux amis d’enfance, sur des quais qui rappellent la ville de Gien et la ville de Saint-Malo, il fait nuit et le ciel est puissamment étoilé, devant nous un pont infini similaire dans sa structure à celui de San Francisco, nous invite à prendre la direction de la mer, de l’horizon sans fin.
Ce ciel étoilé est quasiment irréel et les étoiles y sont si puissantes que le noir n’est plus dès lors, qu’une sorte de gris anthracite sombre, les contrastes qui y règnent laissent voir des volutes multicolores qui rappellent les variations spectrales des aurores boréales, on y voit les constellations comme sur une carte.

La mer est calme et étonnamment basse, la ville est endormie, tout le monde dort et nous sommes seuls dans notre voiture. Un bruit sourd qui avait toujours été là commence à résonner de plus en plus fort, de sorte qu’on ne puisse plus l’ignorer, à l’horizon dans la pénombre se dessine une vague, avec la nuit et la distance il est difficile d’en évaluer l’importance. En un instant elle est là, immense, dévorant le pont. Nous la regardons

médusés et plus elle s’approche plus nous réalisons que cette masse d’eau est dramatiquement gigantesque, haute d’une centaine de mètres, s’apprêtant à s’abattre sur la ville. L’écume qui l’exalte dans son sommet, fait penser à un feu vivace, les millions de flammèches qui composent sa coiffe blanchâtre ne font que renforcer l’échelle démentielle de cette manifestation.

A la manière d’un marteau ou d’une masse, dont l’inertie ne fera que croître à mesure qu’elle se dirigera vers le sol, la vague occupée dans une certaine éternité à s’élever jusque-là, ressemble désormais à une épée de Damoclès céleste se dirigeant toujours plus fort dans notre direction. Je suis désemparé au volant de la voiture, la mort est là devant moi et mes amis me hurlent de prendre la route qui se présente sur notre droite celle qui nous éloignerait de la vague, tout du moins qui repousserait notre fin inéluctable.

Ils ne comprennent pas mon empotement, moi non plus d’ailleurs.
Je déclare alors «Non il faut prendre le pont».
Ce que je fais comme habité, sans réellement comprendre pourquoi.
Ils me crient de m’arrêter mais je suis déjà sur le pont, roulant à tombeau ouvert en direction de cet enfer aquatique, c’est alors qu’au fur et à mesure que nous avançons l’atmosphère se gèle et que derrière nous s’abattent d’immenses pieux de glaces, pourfendant le macadam derrière notre passage.

Nous réalisons alors en levant les yeux au ciel qu’ils proviennent de la vague, qui en se figeant sur place se libère peu à peu sous forme de fragments de la partie fragile qui habitait son sommet. S’arrêtant pour cracher son jugement sur la ville qui lui fait face. Ces fragments s’abattent sur la ville comme autant de pieux gigantesques, une pluie de piliers translucides, des troncs de cristaux longs de 5 à 7 mètres et de 1 mètre de diamètre. En choisissant de filer en direction de la vague et alors que ce choix semblait nous précipiter vers notre fin. J’avais donc choisit paradoxalement l’issue la plus sûre, au lieu de nous précipiter vers la mort, mon étrange choix nous avait placé dans la zone de sûreté au plus près de ce qui était l’instant précédent, la zone critique .

La vague dans une mutation spontanée était devenue en un instant la zone de vie au lieu de la zone de mort en passant paradoxalement encore une fois d’un état liquide à un état solide. En nous réfugiant en son sein elle nous couvait loin de son courroux, qui détruisait la civilisation et les terres que nous venions de fuir.
Après cet orage de glace, nous sortîmes de la voiture et nous prîmes la direction de la ville, nous marchions depuis un certain temps sur les quais, constatant comment la mer s’était retirée.

A 5 ou 6 mètres en contrebas, on pouvait observer le lit de la mer, il n’y avait plus traces d’eau, seulement une terre parsemée de blocs de glace. Nous constations alors que des dinosaures intacts étaient prisonniers de ces glaces, je vis plusieurs raptors aux teints rougeâtres qui semblaient tout à fait vivants, enchâssés là, comme si le passé venait de resurgir, l’archaïque devenant présent voir futur. C’était comme si, après cette pluie de flèches glacées, le temps et ses mécanismes tel que nous les connaissions n’avait dès lors plus le même fonctionnement.

La vague avait ouvert les frontières du temps, afin de mettre un terme à tous les simulacres auxquels nos consciences étaient sujettes. Soudain je réalisa que l’un de mes amis, était alors tiré en contrebas par un grand serpent qui l’emmenait un peu comme le ferait le bras d’une pieuvre. Je me saisissais alors d’un morceau de bois pour le tirer de là, c’est à ce moment-là que je me suis réveillé. Voilà donc ce curieux rêve, il comporte de très nombreux éléments, je les ai largement interprété. Il comporte de nombreuses dimensions, de nombreux fantasmes, certainement tout un tas d’extravagances existentielles qui me sont propres, notamment sur le plan sexuel.

​Élévation future du niveau marin

En 2001, Le Troisième Rapport d’Évaluation du GIEC prédisait, tablant sur un scénario moyen, que le réchauffement climatique conduirait à une élévation du niveau de la mer de 9 à 88 cm en 2011 (pouvant se poursuivre ensuite). La courbe des émissions de CO2 et d’élévation moyenne des mers ont continué à croître au XXe siècle, mais sans accélération significative détectée de la vitesse d’élévation du niveau marin [18] Par la suite, J. A. Church et N. J. White ont trouvé une accélération de 0,013 ± 0,006 mm/an²[16].
En 2007 le GIEC, sans prendre en compte la fonte des glaces, faute de modèle prédictif satisfaisant indiquait une augmentation de 20 à 60 centimètres en 2100. Cependant, la même année, des scientifiques alertent sur une fonte plus rapide que prévue [19], ce qui sera confirmé en 2009, y compris pour l’antarctique [20]
En 2011, un rapport[21] sur la neige, l’eau, la glace et le permafrost dans l’arctique publiée par l’Arctic Monitoring and Assessment Programme (programme consacré à la surveillance de l’Arctique par le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Russie et la Suède) sur la base de données de terrain récoltées en arctique (quadruplement de la régression des glaciers groenlandais entre 2004 et 2009 par rapport à 1995-2000 ; diminution de l’inlandsis groenlandais passée de 50 gigatonnes/an entre 1995 et 2000 à plus de 200 gigatonnes entre 2004 et 2008) conclut que le GIEC sous-estimé la gravité de la fonte de l’Arctique. Selon l’Amap au rythme des années 1995-2000 l’augmentation des mers à cause de la fonte de l’Arctique atteindrait plutôt de 60 cm à 1,60 mètres d’ici 2100.
De plus, dans la revue Science en mai 2011, des climatologues comme Stefan Rahmstorf constataient que les courbes de températures et du niveau marin continuaient à suivre les hautes et très hautes limites des projections du GIEC 2001, c’est-à-dire le scénario le plus pessimiste, cependant la durée étudiée (environ 15 ans) ne permet pas de différencier une tendance à long terme de la variabilité naturelle du climat [22].

Peu après (mai 2011), Jim Hansen (NASA) estimait [23] que l’approche semi-empirique [24] de Rahmstorf sous-estime lui-même encore le phénomène, car dans les interglaciaires précédent des traces de montées de plusieurs mètres par siècle ont été enregistrée par la géologie[25]. Si la vitesse de fonte de pôle nord était stabilisée, c’est une élévation marine d’environ 5 m qu’il faut attendre en 2100[26]. Il estime aussi que plus on attend pour réduire les émissions de CO2, bien pire sera la situation en 2100, et que les scientifiques s’autocensurent parce qu’ils n’ont pas encore toutes les preuves [23].

De plus, la montée des eaux ne s’arrêtera pas en 2100. Selon le Pr Kenneth G. Miller[27] (Université de Rutgers), si l’on compare la situation de la terre du XXIème siècle à celle du Pliocène(période marquée par une eustasie importante[28]), ce sont 12 à 22 m de hauteur d’eaux marines qui auront recouvert les terres les plus basses au tout début du prochain millénaire, si la température moyenne de la terre n’augmente effectivement pas de plus de 2 °C (scenario optimiste retenu par la communauté internationale). À cause de la fonte des glaces et de l’expansion thermique des mers, les océans engloutiraient alors les terres aujourd’hui (2010) occupées par environ 70 % de la population humaine. Il se base notamment sur des données paléo environnementales collectées en Virginie, dans le Pacifique et en Nouvelle-Zélande (Le taux de CO2 atmosphérique actuel (2012) tend à s’approcher de celui du Pliocène (- 3 millions d’années), or il était à cette époque associée à un climat moyen plus chaud de 2°C, et à un niveau marin plus élevé de 12 à 22 mètres qu’aujourd’hui.

« Cette montée des océans inondera les côtes du monde entier et affectera environ 70 % de la population mondiale » dit H. Richard Lane (Directeur de programme à la division Géologie de la National Science Foundation, financeur de cette recherche). Shangaï, Le Caire, Londres ou La Nouvelle-Orléans seraient alors totalement englouties sous les eaux, et le Bangladesh, le Cambodge ou les Pays-Bas, une grande partie de la

Belgique et du nord de la France effacée des cartes. La réalisation de ce scénario (qui, avec + 2°C n’est pas le plus alarmant) obligerait l’humanité à densifier ses populations sur des territoires toujours plus petits.

Pour l’instant l’arctique fond plus vite que l’antarctique. Les glaciers continentaux pourraient apporter assez d’eau pour faire monter les mers d’environ 40 cm. La fonte du Groenland apporterait assez d’eau pour élever la mer de 6 à 8 mètres (tout en privant les terres d’eau douce). L’Antarctique-Ouest (qui s’érode aussi [29]) contient assez d’eau pour une élévation de 5-6 m, alors que l’Antarctique-Est s’il fondait élèverait la mer de 70 mètres supplémentaire. Les modèles ne permettent pas encore de prédire à quelle vitesse et dans quelle proportion ces fontes se feront. Les courbes ont été relativement linéaires au XXème siècle, mais des effets d’albédo et de libération massives de méthane pourraient accélérer le réchauffement, et donc la montée des mers [30].
Enfin, les prédictions régionales sont difficiles, car l’élévation future du niveau de la mer n’est pas uniforme [31] (détails ci-dessous). Certaines régions montrent une élévation substantiellement plus importante que la moyenne globale (et dans beaucoup de cas, plus que deux fois la moyenne), et d’autres une chute [32]. Les modèles divergent encore quant aux probabilités de changement du niveau de la mer[33].

Ce que moi je retiens de ce que j’ai pu lire, c’est que lors de l’ère primaire la Terre a connu des hauts niveaux marins à plus de 250 mètres au-dessus du niveau marin actuel.Et que depuis le dernier maximum glaciaire, équivalant au dernier 20.000 ans. Le niveau marin passe au cours de cette période de –130 mètres sous le niveau actuel jusqu’au niveau que nous connaissons actuellement. La vitesse de remontée du niveau marin atteint jusqu’à 12 mm/an (1,2 m/100 ans) sur cette période.
Dans l’article ci-dessus il est dit que les mers pourraient connaitre dans les siècles à venir des hauts marins de 80 mètres supplémentaires par rapport au niveau de la mer actuel, lors d’une fonte des glaces totales.

Les experts prédisent en moyenne une élévation des mers de 4 mètres pour l’an 2300.
Voilà, cela laisse songeur, l’homme est plein de ressources je ne suis pas du tout inquiet en ce qui concerne notre capacité à survivre face au «déluge» aux autres «montées des eaux», ce qui m’inquiète davantage c’est la violence dans les rapports humains que cela risque une nouvelle fois d’engendrer, à travers la réduction des terres et des mouvements migratoires que connaîtront les réfugiés climatiques.

Pour finir je vais raconter un rêve que j’ai fait cet été, je fais parfois des rêves particuliers celui-ci est parfaitement dans le sujet et est empreint de multiples symboles et d’une certaine dose d’onirisme voir de mysticisme, il dépeint certainement un fragment de ma pensée et de ma façon d’appréhender la vie.


Je suis en voiture avec deux amis d’enfance, sur des quais qui rappellent la ville de Gien et la ville de Saint-Malo, il fait nuit et le ciel est puissamment étoilé, devant nous un pont infini similaire dans sa structure à celui de San Francisco, nous invite à prendre la direction de la mer, de l’horizon sans fin.
Ce ciel étoilé est quasiment irréel et les étoiles y sont si puissantes que le noir n’est plus dès lors, qu’une sorte de gris anthracite sombre, les contrastes qui y règnent laissent voir des volutes multicolores qui rappellent les variations spectrales des aurores boréales, on y voit les constellations comme sur une carte.

La mer est calme et étonnamment basse, la ville est endormie, tout le monde dort et nous sommes seuls dans notre voiture. Un bruit sourd qui avait toujours été là commence à résonner de plus en plus fort, de sorte qu’on ne puisse plus l’ignorer, à l’horizon dans la pénombre se dessine une vague, avec la nuit et la distance il est difficile d’en évaluer l’importance. En un instant elle est là, immense, dévorant le pont. Nous la regardons

médusés et plus elle s’approche plus nous réalisons que cette masse d’eau est dramatiquement gigantesque, haute d’une centaine de mètres, s’apprêtant à s’abattre sur la ville. L’écume qui l’exalte dans son sommet, fait penser à un feu vivace, les millions de flammèches qui composent sa coiffe blanchâtre ne font que renforcer l’échelle démentielle de cette manifestation.

A la manière d’un marteau ou d’une masse, dont l’inertie ne fera que croître à mesure qu’elle se dirigera vers le sol, la vague occupée dans une certaine éternité à s’élever jusque-là, ressemble désormais à une épée de Damoclès céleste se dirigeant toujours plus fort dans notre direction. Je suis désemparé au volant de la voiture, la mort est là devant moi et mes amis me hurlent de prendre la route qui se présente sur notre droite celle qui nous éloignerait de la vague, tout du moins qui repousserait notre fin inéluctable.

Ils ne comprennent pas mon empotement, moi non plus d’ailleurs.
Je déclare alors «Non il faut prendre le pont».
Ce que je fais comme habité, sans réellement comprendre pourquoi.
Ils me crient de m’arrêter mais je suis déjà sur le pont, roulant à tombeau ouvert en direction de cet enfer aquatique, c’est alors qu’au fur et à mesure que nous avançons l’atmosphère se gèle et que derrière nous s’abattent d’immenses pieux de glaces, pourfendant le macadam derrière notre passage.

Nous réalisons alors en levant les yeux au ciel qu’ils proviennent de la vague, qui en se figeant sur place se libère peu à peu sous forme de fragments de la partie fragile qui habitait son sommet. S’arrêtant pour cracher son jugement sur la ville qui lui fait face. Ces fragments s’abattent sur la ville comme autant de pieux gigantesques, une pluie de piliers translucides, des troncs de cristaux longs de 5 à 7 mètres et de 1 mètre de diamètre. En choisissant de filer en direction de la vague et alors que ce choix semblait nous précipiter vers notre fin. J’avais donc choisit paradoxalement l’issue la plus sûre, au lieu de nous précipiter vers la mort, mon étrange choix nous avait placé dans la zone de sûreté au plus près de ce qui était l’instant précédent, la zone critique .

La vague dans une mutation spontanée était devenue en un instant la zone de vie au lieu de la zone de mort en passant paradoxalement encore une fois d’un état liquide à un état solide. En nous réfugiant en son sein elle nous couvait loin de son courroux, qui détruisait la civilisation et les terres que nous venions de fuir.
Après cet orage de glace, nous sortîmes de la voiture et nous prîmes la direction de la ville, nous marchions depuis un certain temps sur les quais, constatant comment la mer s’était retirée.

A 5 ou 6 mètres en contrebas, on pouvait observer le lit de la mer, il n’y avait plus traces d’eau, seulement une terre parsemée de blocs de glace. Nous constations alors que des dinosaures intacts étaient prisonniers de ces glaces, je vis plusieurs raptors aux teints rougeâtres qui semblaient tout à fait vivants, enchâssés là, comme si le passé venait de resurgir, l’archaïque devenant présent voir futur. C’était comme si, après cette pluie de flèches glacées, le temps et ses mécanismes tel que nous les connaissions n’avait dès lors plus le même fonctionnement.

La vague avait ouvert les frontières du temps, afin de mettre un terme à tous les simulacres auxquels nos consciences étaient sujettes. Soudain je réalisa que l’un de mes amis, était alors tiré en contrebas par un grand serpent qui l’emmenait un peu comme le ferait le bras d’une pieuvre. Je me saisissais alors d’un morceau de bois pour le tirer de là, c’est à ce moment-là que je me suis réveillé. Voilà donc ce curieux rêve, il comporte de très nombreux éléments, je les ai largement interprété. Il comporte de nombreuses dimensions, de nombreux fantasmes, certainement tout un tas d’extravagances existentielles qui me sont propres, notamment sur le plan sexuel.

Cela, c’est ce que considéreraient certains. Pour certains, le sexe est à la base de toutes choses et de toutes pensées, de tout moteur conscient, inconscient, etc...
Le reste n’est que refoulement...
C’est tellement vrai, c’est aussi tellement faux...
Que penser alors, si je dis soudainement, que toutes actions conscientes et inconscientes sont basées sur la volonté de sublimation, de transcendance, de nos réalités, de nos conditions existentielles, que nous somme obnubilés par l’essence divine et que toute autre chose n’est alors que refoulement, lorsque nous réalisons nos cruelles limites. Voilà une lecture totalement inversée de la pensée plaçant la sexualité en noyau central.
Nous avons dès lors inversé les codes de valeurs...

Laquelle de ces deux pensées est vrai, aucunes, les deux, et bien d’autres points de vues encore peuvent venir s’y greffer tout aussi juste et faux. En réalité il y a dans mon rêve autant d’interprétations possibles que d’axes de lecture. Il y en a de toutes évidences, un bon nombre et je les énumère ci-dessous. Une dimension prémonitoire, de la toute-puissance, de l’instinct divin, de la force panthéiste, du simulacre, une remise en cause de la culture de la civilisation, des prises de consciences et des simulacres révélateurs, une remise en cause de la perception temporelle, des notions de structuralismes impénétrables, une perception des valeurs inversées, de puissantes phobies archaïques associées à une puissante dimension ordalique s’achevant dans la victoire, dans la fin heureuse. Autrefois j’aurai pris un tel rêve comme quelque chose d’anodin, quelque chose d’insensé, de l’ordre du déchet, j’aurai trouvé ça ridicule.

Ce que je peux dire c’est que j’ai toujours eu une phobie des grands requins blancs et des fonds marins glacés, ce n’est pas une phobie anodine, au contraire elle est apparue quand je devais avoir 6 ou 7 ans et elle est restée profondément très puissante dans mon esprit, le grand blanc symbolisant la mort, la mer glacée étant un environnement hautement hostile à l’homme. Mon univers imaginaire agit puissamment sur mon esprit et je n’ai jamais vraiment su comprendre la raison de ce fantasme, de son apparition, ni de ce qu’il cristallisait réellement dans ma psyché. Symboliquement dans ce rêve, mon inconscient me dit qu’il vaut mieux affronter ma phobie ultime plutôt que de la fuir lorsque rien en apparence ne peut vous soustraire à ce qui apparaît comme inéluctable.

Je suis finalement sauvé par la mer qui se transforme, montrant à quel point ce choix d’instinct, de mémoire, était salvateur. Je me souviens de ce qu’il faut faire, car ce mécanisme m’est familier. Faire preuve d’audace ultime lorsque rien ne permet d’échapper soustraire au pire. Se libérer de la peur a directement gelé cette manifestation horrifique si vivace, l’épreuve de l’eau, de la glace, remporté, révélant de nouvelles réalités oubliées, ignorées.

Ce rêve, je le prends comme un message poétique. Je lui donne également une valeur réelle. Je me dis que mon inconscient m’encourage à faire les choses, selon des choix qui semblent à premières vues ahurissants et qui finalement, peuvent prendre une tournure intuitive tout à fait légitime, me donnant instantanément raison. Certaines idées psychanalytiques et scientifiques laissent entendre que des choses de notre futur peuvent être décryptées à travers nos inconscients si nous savons les écouter, les analyser. Je tente modestement et avec toutes les précautions suspicieuses qui s’imposent de descendre assez loin dans les abysses de ma psyché pour savoir si mon inconscient ne tente pas de me souffler quelque chose à l’oreille.
Pour conclure, il est amusant de voir comment quelque chose d’absolument apocalyptique, «La vague immense» a finalement débouché plutôt que sur la mort sur une nouvelle réalité, étrange, déroutante mais pleine d’espoir. Dans la vie, la clé est de ne pas paniquer, il faut garder son sang-froid dans toute situation sans jamais exclure la possibilité positive, au-delà des pressions de la folie se trouve la sagesse.

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