Claude Marchalot est né le 26 mars 1948 à Quimper qu'il quitte pour Rennes, avec sa famille, en 1964. Les premières peintures, gouaches puis rapidement huiles, sont effectuées pendant ces années rennaises conclues en 1972 par l'obtention d'un DEA d'informatique et d'un AEA de géomorphologie des océans. Diverses peintures, de paysages, essentiellement, se succèdent : Rennes et sa campagne, les bords de Rance que l'exercice du monitorat de voile lui permet de découvrir...
En 1972, arrivée dans la région brestoise et découverte des paysages environnants puis mariage avec Marie, de Paimpol en 1975. Ils ont 3 enfants et 1 petit enfant. Paimpol et ses environs s'ajoutent aux motifs de prédilection. Sa vie professionnelle se déroule à l'Ifremer. Les peintures (huiles et aquarelles) sont alors épisodiques; les carnets de croquis faits à l'occasion de voyages et des croisières familiales s'accumulent sans être beaucoup exploités, sinon à l'occasion de la réalisation d'une ou deux huiles, chaque hiver.
En 2008, la fin des activités professionnelles sonne le retour de la peinture au premier plan.
Sur le plan artistique, ses références, en aquarelle au moins, pourraient se situer dans la ligne de l'école anglaise de l'aquarelle dite topographique (XVIII et XIXème siècle), faite d'effet de lumière, de lavis successif et transparents. Mais c'est une artiste américaine, Jeanne Dobie, Philadelphie, auteure du magistral Faire chanter la couleur, (éditions Bordas) qui lui apporte les fondements techniques, la palette de pigments purs et les couleurs lumineuses qui vibrent.
L'exposition "Splendeurs de Cadix" (Cecilio Chaves, Claude Marchalot) a donné lieu à l'édition d'un carnet que vous pouvez feuilleter ici:
https://www.youtube.com/watch?v=jd0PvZHZGIs
Grand Palais Éphémère, Place Joffre, Paris, France
Saint-Brieuc, France
Je serai présent à ce salon avec 4 aquarelles.
Brest, Maison de la Fontaine
Environ 1900 visiteurs pour cette exposition qui s'est tenue tout l'été dans le cadre de la Maison de la Fontaine à Brest. Des peintures de Cecilio Chaves , mes aquarelles et quelques huiles ont accueilli les visiteurs qui ont pu découvrir au fil de la visite et à l'aide de quelques cartels, quelques aspects de l'histoire étonnante de Cadix, la ville occidentale la plus ancienne, fondée par les Phéniciens, occupée par les Romains puis les Arabes avant d'être rattachée au Royaume d'Espagne. Puis le monopole du commerce avec les colonies d'Amérique latine pendant deux siècles a fait la richesse de la ville.
Pour visualiser un extrait du carnet de l'exposition:
https://www.youtube.com/watch?v=jd0PvZHZGIs
Pendant l'exposition, deux concerts ont été organisés au milieu des peintures pour le plus grand plaisir des visiteurs.
L'Atelier, Rue Navarin, Brest, France
Maison de l’International, Esplanade de la Fraternité, Brest, France
Maison de l’International, Esplanade de la Fraternité, Brest, France
L'exposition vue par les journaux Ouest-France et le Télégramme
Maison de l'International, esplanade de la fraternité, Capucins, Brest
Cette exposition fait suite au « voyage-découverte » d'une vingtaine de Brestois à Cadix, organisé par l'Association Brest Jumelages et l'Association des Amis du Musée des Beaux Arts de Brest en avril 2019.
Cette déambulation en peintures dans les rues de la cité andalouse est une introduction à Cadix en forme de promenade illustrée. Elle part du vieux quartier Barrio del Pópulo, site de l'ancienne ville médiévale, passe par la Cathédrale Nouvelle (Catedral Nueva) pour arriver à l'emblématique Tour Tavira, jadis utilisée pour repérer le retour d'Amérique des navires marchands. Pour peu qu'on prenne la peine de gravir leurs escaliers, des perspectives inoubliables sur la ville s’offrent aux regards.
Cadix, fondée par les Phéniciens, est la plus vieille cité d'Europe occidentale. Ce trajet est aussi l'occasion de commenter une partie de sa très riche histoire, du Moyen Âge au XVIIIe siècle.
Du 20 octobre au 13 novembre, la Maison de la Bretagne à Poznan m'a fait l'honneur d'accueillir mes peintures "islandaises",
Voici l'affiche de l'expo. Derrière chaque aquarelle, il y a une histoire. celle de l'affiche est dédiée à Sigridur, l'intrépide Islandaise qui a tout fait pour préserver ce site qui faillit disparaître en 1920 pour laisser la place à un barrage. Cette pionnière de la défense de l'environnement se rendit à pied jusqu'à Reykjavik et menaça de se jeter dans les eaux si le projet était maintenu!Elle obtint gain de cause, les paysages d'Islande y ont gagné et on ne peut pas dire que l'économie y a perdu: ce site est l'un des sites naturels les plus visités d'Islande.
Cette exposition était prévue depuis décembre 2019 et l'invitation à exposer comprenait le voyage et le séjour à Poznan, magnifique ville de 500 000 habitants, située à l'ouest de la Pologne. Le voyage n'a pas lieu mais l'exposition à la Maison de la Bretagne, si!. Cette maison a été créée en 1989 au moment de la chute du mur de Berlin avec l'idée de contribuer à arrimer la Pologne, alors devenue démocratique, à l'Union européenne, et d'incarner la présence bretonne et française sur place sur les plans culturel, social, éducatif. Pourquoi l'Islande en Pologne?" parce qu'il y a une immigration polonaise importante dans ce pays", m'a dit la directrice de DomBretanii. "Presque 10% de la population! Et c'est un jeune homme de Poznan parti de la Pologne à l’âge de 9 ans qui exerce actuellement la fonction de président du conseil municipal de Reykjavik. Il parle tres bien islandais, son père est traducteur de l’islandais". J'y ai expédié 10 peintures et en plus, les panneaux "peintures + textes" exposés en extérieur à Ploubazlanec ont été imprimés et exposés après traduction. Ma présence a été virtuelle, sous forme de vidéo.
Octobre 2019, Exposition au Relecq Kerhuon, au centre Jacolot
L'exposition vue par Ouest-France
« Tout est bon à peindre à Brest ? Y-a-t-il de la poésie dans ces harmonies ordinaires ? Celles de modestes façades qu'anime d'un jeu d'ombres un soleil fugace, d'une rue déserte traversée par une bande de goélands piaillant et planant à la recherche d'une aubaine, d'une enfilade de toits en zinc qui cascadent ici vers la silhouette erratique du pont de Recouvrance, là vers les silos et les grues du port de commerce, balises qui nous invitent à regarder vers une ligne d'horizon qui sent le large ?
Bien sûr, demeure depuis l'origine un magnifique site, avec la rade dont le goulet s'est taillé son chemin vers la mer, au détriment de la Penfeld devenue abri historique, le tout animé aujourd'hui par la plaisance, la pêche, le commerce, la réparation navale et, depuis cinq siècle, les navires et les équipages de la « Royale ».
Ces aquarelles sont issues d'un travail sans prétention qui souhaitait privilégier des points de vue ordinaires à l'exception de morceaux de bravoure trop rabâchés ; elles sont mon regard sur le Brest de 2018. Un regard facilement émerveillé d'une harmonie juste un peu subtile de choses ordinaires, de scènes de rues banales, de la vie du port … et qui s'est appuyé pour ce faire sur un petit bout de métier d'aquarelliste, laborieusement acquis au fil des ans. »
Visite de l'ambassadeur d'Islande à Ploubazlanec (sur le chemin de Guinguamp, avant le match de foot France -Islande?) au Milmarin qui héberge le Musée "mémoires d'Islande" . Les photos sont de D Coeur, Maire adjointe de Ploubazlanec, qui m'écrit que "sur l’image, vous apercevez en gros plan son mari, l’ambassadeur portant lui un blouson à col de fourrure noir.
Vos aquarelles ont été commentées et appréciées par la délégation.
Le Président de la Communauté d’Agglomération est en costume gris clair et Madame la sous-préfète porte un manteau rouge."
Sympa, non?
« Claude Marchalot nous invite à un tour d'Islande en une quarantaine d'aquarelles fortes et colorées, accompagnées de ses notes de voyage. Il démarre par le « cercle d'or » (Thingvellir, Geysir, Gullfoss) avant de prendre la route circulaire No 1 qui fait le tour de l'île.
Ensuite, c'est le sud-est et ses sites emblématiques : le glacier Vatnajokull et la lagune de Jökulsarlon, la plage de sable noir et les aiguilles de Vik... Puis, les fjords de l'est, où les « pêcheurs de France » débarquaient jadis et où des témoignages émouvants de leur passage se révèlent au hasard de la route.
De là, nous remontons vers le nord en passant par le lac Myvatn et la région de Skafla où le volcanisme est actif et sa géothermie intelligemment domestiquée par les islandais.
Puis nous retrouvons la côte et les ports du nord (Akureyri, Husavic…)
avant de prendre la piste qui nous amène vers la péninsule du Snaefellness ( nord ouest ), dernière étape avant le retour à Reykjavik. «
Cette édition du salon est consacrée à l'Islande et les carnets "isslandais" y ont leur place,
L’ISLANDE, 16 Aquarelles de Claude MARCHALOT
Aquarelles et textes sont présentés
au dos du « Mur des disparus »
à Ploubazlanec,
dans les jardins du MILMARIN, nouvel espace de découverte maritime à Ploubazlanec,
Après quelques décennies passées au service de la recherche océanographique, l'Islande ne pouvait manquer d'être, pour moi, une destination fascinante.
Cette île de glace et de feu, traversée de part en part par la dorsale médio-atlantique, est un livre de géographie grand ouvert :
sur l'expansion océanique qui chaque année élargit son territoire de quelques centimètres, sur la tectonique des plaques et le volcanisme qui l'accompagne, que les islandais exploitent, malgré les dangers, pour se chauffer, cultiver et produire de l'électricité,
sur les impacts tangibles du réchauffement climatique, ici mesuré par le recul des glaciers
et sur la biodiversité marine avec des ressources halieutiques importantes et une pêche omniprésente le long de ses côtes.
L'Islande, c'est aussi l'histoire d'une extraordinairement tenace communauté humaine d'environ 300 000 habitants aujourd'hui qui, depuis cinq siècles, a réussi à subsister et se développer dans un environnement hostile et difficilement accessible, communauté dont le destin a parfois croisé le notre : marié à une paimpolaise et intéressé depuis longtemps par « l'épopée islandaise », j'en ai retrouvé (et peint) nombre de témoignages dans le paysage : stèles, hôpital, cimetière… avant de découvrir dans une librairie de Reykjavik, le surprenant livre « Pêcheurs de France, vus par les islandais » de Maria Oskarsdottir, miroir islandais étonnant de l'ouvrage très réaliste de François Chappé (L'épopée islandaise, édition L'Albaron, 1991) et du romanesque « Pêcheurs d'Islande » de Pierre Loti.
15 rue Navarin, Brest 29200
« Tout est bon à peindre à Brest ? Y-a-t-il de la poésie dans ces harmonies ordinaires ? Celles de modestes façades qu'anime d'un jeu d'ombres un soleil fugace, d'une rue déserte traversée par une bande de goélands piaillant et planant à la recherche d'une aubaine, d'une enfilade de toits en zinc qui cascadent ici vers la silhouette erratique du pont de Recouvrance, là vers les silos et les grues du port de commerce, balises qui nous invitent à regarder vers une ligne d'horizon qui sent le large ?
Bien sûr, demeure depuis l'origine un magnifique site, avec la rade dont le goulet s'est taillé son chemin vers la mer, au détriment de la Penfeld devenue abri historique, le tout animé aujourd'hui par la plaisance, la pêche, le commerce, la réparation navale et, depuis cinq siècle, les navires et les équipages de la « Royale ».
Ces aquarelles sont issues d'un travail sans prétention qui souhaitait privilégier des points de vue ordinaires à l'exception de morceaux de bravoure trop rabâchés ; elles sont mon regard sur le Brest de 2018. Un regard facilement émerveillé d'une harmonie juste un peu subtile de choses ordinaires, de scènes de rues banales, de la vie du port … et qui s'est appuyé pour ce faire sur un petit bout de métier d'aquarelliste, laborieusement acquis au fil des ans. »
