Christophe Bogdan

Sceaux, France •

Artiste (Peinture, Dessin) •

Né(e) en 1956 •

Je considère ma peinture comme un aveu douloureux, une séance de psychanalyse. Mon cœur, mes tripes,-- surtout pas beau-,juste l'expression atavistique, tribale,mise à nu réelle...Tout es devany Vous

Polonais d'origine, architecte de formation, Christophe Bogdan est arrivé en France à l'âge de 25 ans. Passionné de peinture et de dessin, il s'inscrit à l'Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris. A cette époque, il travaille plus spécifiquement la technique de la gravure.

Nouvellement diplômé et lauréat d'un concours organisé par « Le Monde », l'un de ses travaux fait l'objet d'une parution à la une du quotidien. Le succès pointe son nez pour ce jeune artiste. Les débuts sont donc faciles... Peut-être trop faciles au goût de cet artiste exigeant avec lui-même, toujours en quête de nouveau défis... Car Christophe Bogdan est un véritable explorateur.

« J'ai expérimenté une multitude de supports : immenses feuilles de papier, bois recouverts de ragréage, béton, sable, toiles... J'ai même travaillé sur des palettes de bois récupérées... L'aspect rêche, le relief donné par la matière m'intéresse [...] Les palettes font ressembler les tableaux à des palissades porteuses de messages » explique-t-il. Il s'est aussi essayé à tous les formats : petits croquis ou immenses fresque...

Ses premières oeuvres sont plutôt sombres, teintées d'un sentiment d'enfermement, d'isolement, portant parfois des marques de violences. Sa peinture a évolué en s'inscrivant dans le mouvement artistique décentriste, culminant par une grande exposition à l'institut Polonais de Paris. C'est encore une nouvelle expérience où « le centre du sujet se situe quelque part hors du cadre de l'oeuvre, d'où il domine sur l'environnement représenté ».

« Le corps, et plus précisément l'expression du corps, constitue ma principale source d'inspiration". L'homme, souvent la femme, parfois le couple, sont représentés dans ses oeuvres dans un univers intimiste. Il travaille le plus souvent sans modèle : « A force de dessiner, on retrouve naturellement les formes du corps, même en fermant les yeux; cela crée parfois une disproportion intéressante ».

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