Chapelle de Notre-Dame-de-la-Clarté Peinture par Cécile Labossière

Vendu par Cécile Labossière

Certificat d'authenticité inclus
Cette oeuvre apparaît dans 5 collections
  • Œuvre d'art originale Peinture, Huile
  • Dimensions Hauteur 23,6in, Largeur 23,6in
  • Catégories Peintures à moins de 1 000 $US Figuratif
Notre-Dame-de-la-Clarté (en breton : Itron Varia ar Sklaerder) est le nom donné à une chapelle dédiée à la Vierge Marie, située dans le bourg de La Clarté sur la commune de Perros-Guirec en Côtes-d'Armor (Bretagne). La tradition costarmoricaine du XVe siècle raconte qu'un certain seigneur de Barac'h, en Louannec, faillit s'échouer[...]
Notre-Dame-de-la-Clarté (en breton : Itron Varia ar Sklaerder) est le nom donné à une chapelle dédiée à la Vierge Marie, située dans le bourg de La Clarté sur la commune de Perros-Guirec en Côtes-d'Armor (Bretagne).
La tradition costarmoricaine du XVe siècle raconte qu'un certain seigneur de Barac'h, en Louannec, faillit s'échouer avec son escadre près des Sept-Îles. La brume était si épaisse que la mort des marins semblait inéluctable. Tous, à genoux, firent un vœu à Notre-Dame : le commandant lui élèverait une chapelle si elle opérait une trouée salvatrice dans le brouillard. Le miracle eut lieu et le seigneur de Barac'h fit édifier la Chapelle de Notre-Dame de la Clarté.
Beaucoup plus tard, en août 1944, les troupes américaines avaient projeté de bombarder Mez Gouez, un camp retranché à 200 mètres de la chapelle. En représailles, les 600 Allemands pointant leurs canons sur Perros menaçaient de bombarder la ville. Les 7, 8 et 9 août, la brume couvrit Perros-Guirec empêchant les destructions. Le 10 août, les Allemands se rendaient sans opposer de résistance.
La tradition locale a toujours maintenu que la construction de la chapelle fut ordonnée en 1445 par Pierre de Tournemine, sieur de Barac'h, d'origine anglaise. Les Tournemine de Barac'h étaient-ils de la famille de l'évêque de Tréguier, Geoffroy de Tournemine, qui nomma Saint-Yves recteur de Louannec en 1293 ? Toujours est-il qu'un des leurs, Édouard, vicomte de Pléhérel, eut dans sa descendance des barons de La Hunaudaye qui s'allièrent aux Chateaubriand et aux du Guesclin. Sa dernière héritière, Geneviève de Coskaër épousera Louis Le Peletier, président à mortier du Parlement de Paris.
Cependant, en 1627, deux témoins chargés de constater les droits de la famille Coskaër sur la chapelle, Jean Loz de Coatgourhant et Dom Yvon Pezron affirment que les armoiries du fondateur figurent en la "maistraisse viltre de la chapelle ainsi que son écusson en bosse au hault du pignon du Levant". Or, armoiries et écusson sont ceux de Roland IV de Coëtmen, parti en croisade en 1458.
On peut donc affirmer, avec les archives départementales des Côtes-d'Armor, que Roland IV, fondateur de la collégiale de Tonquédec et seigneur de Ker Uzec en Pleumeur-Bodou fut aussi le fondateur de la chapelle de la Clarté. À sa mort survenue à Rhodes vers 1470, son bien passa aux Coskaër de Rosanbo, dont une des descendantes fut Aline, comtesse de Combourg, la belle-sœur de François-René de Chateaubriand.
Notre-Dame-de-la-Clarté appartient au style flamboyant breton. On remarque d'emblée certaines irrégularités qui contribuent à son originalité sans nuire à l'harmonie : un seul transept méridional ; une tour carrée surmontée d'un clocher ajouré en granit rose qui semble ne pas faire corps avec l'ensemble architectural. L'église est entourée d'un enclos comportant, en son centre, un socle de granit du XVIIe siècle orné d'un tronc en bois ferré pour les offrandes. Plus loin, une croix érigée par Mr Guillaume Salaün qui la fit ériger en 1630.
Le linteau du porche est remarquable avec une représentation de l'Annonciation faisant face à une Pietà, comme un rappel de la prédiction du vieillard Syméon : « Toi-même, une épée te transpercera l'âme ! ». On peut voir aussi, autour d'une fenêtre à meneaux, l'inscription « Le Carro », des armoiries devenues illisibles et, plus haut, une Vierge-Mère.
Dallé de plaques de schiste de Brélévenez, voûté de deux travées d'ogives, flanqué, selon la tradition, de deux bancs de délibération en pierre, le porche vaut, avant tout, par sa statuaire du XVIIe siècle en bois polychrome :

- Vierge à l'Enfant,
- Sainte Anne, consacrée officiellement patronne des Bretons, le 26 juillet 1914, apprend à lire et à prier dans une Bible à Marie, sa fille,
- Saint-Pierre,
et Les quatre évangélistes
- Saint-Matthieu en homme ailé, symbole de la naissance,
- Saint-Marc, accompagné d'un lion, de la résurrection,
- Saint-Luc et son bœuf, de l'immolation,
- Saint-Jean en aigle, de l'Ascension.
Sur les vantaux de la porte de chêne (classés Monuments historiques en 1994) :
- Saint-Jean-Baptiste portant une brebis,
- Saint-Pierre, la clef à la main,
- La Vierge de l'Annonciation et l'ange tenant en main le sceptre du pouvoir,
- La Vierge à l'Enfant,
- Saint Paul armé de l'épée, symbole de la puissance de la Parole de Dieu exprimée par ses Lettres.

La nef et le bas-côté septentrional :
Les anciennes descriptions font état d'un jubé du XVe siècle, détruit comme la plupart des jubés bretons au XVIIe siècle, sous le prétexte qu'ils empêchaient les fidèles de voir l'officiant. De la même façon, la chaire a aujourd'hui disparu. Elle faisait face au Christ en Croix du XVe siècle.
À l'entrée, un bénitier du XVe siècle classé aux Monuments historiques, le 30 mars 1904, est orné de têtes de Turcs ou de Maures, faisant mémoire de la Prise de Constantinople en 1453. En bas, au centre, une tête de lion rappelle la miséricorde. À droite, un lapin, signe de la fertilité. Au sol, sous le bénitier, une pierre sculptée représentant une croix, un calice et un ciboire marque l'emplacement de la tombe du chanoine Gouronnec, curé de Perros-Guirec enterré sous le porche en 1939, initiateur de restaurations importantes.
Le grave incendie du 7 janvier 1995 a causé de multiples dégâts et exigé des réfections importantes, dont la voûte qui s'effondre le 26 mai 2000. Restaurée en 2006, elle est de bois, en forme de carène renversée. À dominante jaune, rehaussée de motifs récurrents, elle est éclairée par des luminaires contemporains discrets, ce qui présente l'avantage de clarifier l'ensemble.
Parmi les nombreux ex-voto, on peut remarquer, outre les plaques traditionnelles de marbre, de granit rose ou gris, des maquettes de bateaux, témoignages de dangers surmontés par leur capitaine et leurs marins : un brick d'un certain L'Hériment, inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1994, un paquebot inscrit en 1983, un wandera, un yacht à vapeur, un thonier et un trois-mâts barque.
On l'appelle aussi chapelle Saint-Joseph ou chapelle Saint-Samson.
Le fondateur en est Yvon de Lannion, lieutenant général de l'amirauté du duc de Bretagne. Briand II fut un compagnon fidèle de Bertrand Du Guesclin. Après que les Anglais eurent ravagé le Léon et le Trégor, en 1375, Charles V dédommagea la famille en l'anoblissant. En 1445, date de l'édification de la chapelle, Yvon est chevalier, sieur de Cruguil par un mariage qu'a contracté Briand avec Marguerite de Cruguil. Au moment de la réfection de la voûte au XXe siècle, on a découvert un papier caché selon lequel les travaux auraient été exécutés grâce à la gabelle.

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Née à Bordeaux un 6 janvier ..., Jour magique des Rois Mages venus d'Orient et porteurs des 3 dons, l'or, la myrrhe et l'encens, guidés par la lumière d’une étoile... ...d'une mère bordelaise, d'un père[...]

Née à Bordeaux un 6 janvier ..., Jour magique des Rois Mages venus d'Orient et porteurs des 3 dons, l'or, la myrrhe et l'encens, guidés par la lumière d’une étoile...
...d'une mère bordelaise, d'un père martiniquais,
...un jour de 1994 Cécile LaBossière s'est mise à peindre, tout naturellement et tout spontanément guidée par son attirance aussi innée qu'irrésistible vers la peinture.
… c'est ainsi qu'à l'issue de sa carrière professionnelle d'assistante de direction à l'Institut Bergonié, Centre de lutte contre le cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest, elle ne cessera plus jamais de peindre.

Ses oeuvres naissent de ...l'écriture, la poésie, de ses racines aussi dont elle se sent indissociée et vers lesquelles, elle va depuis toujours à la rencontre au travers de la généalogie, de cet amour qu'elle porte à la Nature qui l'habite, qu'elle habite à laquelle elle appartient et dont elle se sent un élément certes minuscule mais pour autant, indissociable voire ...indispensable. Rien n'existant par hasard.
Le tout éveillant en elle enthousiasme et inspiration, guide sa main jusqu'à lui faire perdre cette notion toute relative du temps qui passe. Ce temps qui, de la personne ne dégrade que son aspect visible, son véhicule, laissant évoluer, s'épanouir, filer, aspirer son âme vers d'autres horizons, d'autres univers, d'autres Soleil…Ne jamais rien bousculer ni précipiter, tout n'arrivant qu'en son temps...

Immergée en pleine nature ou dans son petit atelier, seule devant son chevalet, elle est toujours accompagnée par une musique de fond et imprégnée du souvenir… du dernier rayon de soleil filtré au travers du feuillage, de l'odeur émanée de la terre chaude sous l'averse, de l'écharpe de brume finissant de s'effilocher, du lézard faufilé sous quelques vieilles pierres longtemps au soleil réchauffés...

Elle travaille le plus souvent à l'huile dont elle aime la teneur et la richesse naturelle du brillant, plus rarement à l'acrylique, au pinceau, au couteau ou même avec les doigts,... sur tout support à sa portée, carton recyclé ou toilé, bois, mais elle aime l'aspect et le contact de la toile de lin avec laquelle elle entretient un rapport privilégié.





PRIX ARTMAJEUR CATEGORIE SILVER AWARD 2014
Silver Award 2014 Attribué à Cécile LABOSSIÈRE

PRIX ARTMAJEUR CATEGORIE SILVER AWARD 2015
Silver Award 2015 attribué à Cécile LABOSSIÈRE

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Silver Award 2016 attribué à Cécile LABOSSIÈRE

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