chapelle-de-l-abbaye-notre-dame-de-lure-saint-etienne-les-orgues-04230-alpes-de-haute-provence-1.jpg Peinture par Cécile Labossière

Vendu par Cécile Labossière

Certificat d'authenticité inclus
Cette oeuvre apparaît dans 9 collections
  • Œuvre d'art originale Peinture, Huile
  • Dimensions Hauteur 19,7in, Largeur 25,6in
  • Catégories Peintures à moins de 1 000 $US Figuratif
L’abbaye Notre-Dame de Lure est une ancienne abbaye fondée au XIIe siècle et située dans la forêt de la montagne de Lure sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues, à 1 200 m d’altitude. La légende rapporte que l'ermite saint-Donat, vivant près de Peyruis, serait venu se retirer dans ce lieu particulièrement isolé et y fonder l’abbaye Notre-Dame[...]
L’abbaye Notre-Dame de Lure est une ancienne abbaye fondée au XIIe siècle et située dans la forêt de la montagne de Lure sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues, à 1 200 m d’altitude.
La légende rapporte que l'ermite saint-Donat, vivant près de Peyruis, serait venu se retirer dans ce lieu particulièrement isolé et y fonder l’abbaye Notre-Dame de Lure au VIe siècle. Elle aurait été détruite au XIe, puis donnée à l’Abbaye Notre-Dame de Boscodon qui la refonde en 1166.
Elle a été fondée ex-nihilo à partir de 1165 par essaimage de l'abbaye de Boscodon, elle-même filiale de l'abbaye Notre-Dame-de-Chalais (l'abbaye-mère, près de Voreppe en Isère). Son site fut d'ailleurs donné à cette date par les seigneurs locaux à Guigues, abbé de Boscodon, lors d'un acte signé au pied du village de Redortiers, puis construite, dès 1166, sous la responsabilité de Guigues de Revel, auquel on doit aussi les abbayes de Boscodon et de Prads. Cet acte de donation fut confirmé plusieurs fois, en particulier en 1207, dans une charte qui détaille tous les prieurés de l'abbaye placée sous le vocable de Sainte-Marie. Il y était fait mention, entre autres, d'un cellier, sis près de Saint-Étienne-les-Orgues, donné par Guillaume IV de Forcalquier, en novembre 1191. S'y ajoutaient les prieurés donnés à l'abbaye dans le pays d'Aigues, la région de Manosque et la vallée du Jabron.
Au début du XIVe siècle, l'abbaye et les chanoines de la cathédrale d'Aix-en-Provence sont en conflit au sujet du prieuré de La Tour-d'Aigues, s'en suit un procès qui va durer de 1304 à 1306. Comme en 1303, l'abbaye de Chalais avait intégré l'ordre des cisterciens, celle de Lure demande au pape Benoît XI de la rattacher aux dominicains d'Aix. L'affaire échoua à Rome.
Ce fut la papauté d'Avignon et Jean XXII qui réglèrent le sort de Lure, en 1317. L'abbaye fut rattachée au chapitre de la cathédrale Notre-Dame des Doms d'Avignon qui suivait la règle des Augustins. L'abbé et douze moines devenaient chanoines de l'église d'Avignon, tout en continuant à résider sur place, tandis que huit moines rejoignaient la cité des papes. En contrepartie, le chapitre d'Avignon avait désormais un droit de regard sur la désignation des abbés de Lure.
Dès lors, la règle se relâcha et il y eut de moins en moins de moines qui restèrent l'hiver à l'abbaye. Ils préféraient descendre à leur cellier qui fut désormais rebaptisé l'Abbadié (l'abbaye). En 1481, sous le pontificat de Sixte IV, Notre-Dame de Lure fut sécularisée tout comme Saint-Paul de Mausole et Saint-Michel de Frigolet.
Placée désormais sous l'autorité d'un abbé commanditaire qui ne résidait pas, l'abbaye périclita. Elle fut brûlée, en 1562, au cours des guerres de religion, le même sort fut réservé à l'Abbadié, en 1578. En cette fin de XVIe siècle, Lure était en ruines et ne servit que de refuges aux bergers et aux bûcherons. Mais en 1636, le conseil de ville de Saint-Étienne et le clergé local décidèrent de faire restaurer les lieux. Des travaux furent entrepris tant sur l'abbatiale, que sur l'ermitage, la fontaine et la citerne. Ils s'achevèrent en 1659.
Depuis, elle est composée essentiellement de l'église abbatiale, vestige le mieux conservé de l'ouvrage initial. Le cloître et les bâtiments conventuels ont disparu. Ne reste des communs de l'abbaye plus que deux salles voûtées. L'une d'entre elles constitue le sous-sol de l'ermitage actuel.
Pour redonner son lustre à ce lieu de culte, un pèlerinage annuel fut dès lors organisé. Il y eut des miracles et l'évêque de Sisteron fit remonter cette nouvelle jusqu'au pape. Ils furent authentifiés, en 1656, et Alexandre VII autorisa la création de la confrérie de Notre-Dame de Lure.
En 1790, l'abbé commanditaire se vit dépouiller de ses ressources par la vente des terres agricoles de Lure. Le conseil municipal de Saint-Étienne, quant à lui, se porta acquéreur, le 4 avril 1791 de l'abbaye et de ses communs ainsi que de la source. Ce fut après le concordat, en 1801, que reprit le pèlerinage. Petit à petit les abords furent aménagés par la plantation de 22 tilleuls, en 1824, la restauration de l'ermitage, en 1828, et celle de la façade en 1879.
Une nouvelle campagne de restauration s'est ouverte en 1975 sous l'égide de l'association des amis de Notre-Dame de Lure qui a organisé pendant plus de trente ans sur le site un chantier de jeunes bénévoles sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques.
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Née à Bordeaux un 6 janvier ..., Jour magique des Rois Mages venus d'Orient et porteurs des 3 dons, l'or, la myrrhe et l'encens, guidés par la lumière d’une étoile... ...d'une mère bordelaise, d'un père[...]

Née à Bordeaux un 6 janvier ..., Jour magique des Rois Mages venus d'Orient et porteurs des 3 dons, l'or, la myrrhe et l'encens, guidés par la lumière d’une étoile...
...d'une mère bordelaise, d'un père martiniquais,
...un jour de 1994 Cécile LaBossière s'est mise à peindre, tout naturellement et tout spontanément guidée par son attirance aussi innée qu'irrésistible vers la peinture.
… c'est ainsi qu'à l'issue de sa carrière professionnelle d'assistante de direction à l'Institut Bergonié, Centre de lutte contre le cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest, elle ne cessera plus jamais de peindre.

Ses oeuvres naissent de ...l'écriture, la poésie, de ses racines aussi dont elle se sent indissociée et vers lesquelles, elle va depuis toujours à la rencontre au travers de la généalogie, de cet amour qu'elle porte à la Nature qui l'habite, qu'elle habite à laquelle elle appartient et dont elle se sent un élément certes minuscule mais pour autant, indissociable voire ...indispensable. Rien n'existant par hasard.
Le tout éveillant en elle enthousiasme et inspiration, guide sa main jusqu'à lui faire perdre cette notion toute relative du temps qui passe. Ce temps qui, de la personne ne dégrade que son aspect visible, son véhicule, laissant évoluer, s'épanouir, filer, aspirer son âme vers d'autres horizons, d'autres univers, d'autres Soleil…Ne jamais rien bousculer ni précipiter, tout n'arrivant qu'en son temps...

Immergée en pleine nature ou dans son petit atelier, seule devant son chevalet, elle est toujours accompagnée par une musique de fond et imprégnée du souvenir… du dernier rayon de soleil filtré au travers du feuillage, de l'odeur émanée de la terre chaude sous l'averse, de l'écharpe de brume finissant de s'effilocher, du lézard faufilé sous quelques vieilles pierres longtemps au soleil réchauffés...

Elle travaille le plus souvent à l'huile dont elle aime la teneur et la richesse naturelle du brillant, plus rarement à l'acrylique, au pinceau, au couteau ou même avec les doigts,... sur tout support à sa portée, carton recyclé ou toilé, bois, mais elle aime l'aspect et le contact de la toile de lin avec laquelle elle entretient un rapport privilégié.





PRIX ARTMAJEUR CATEGORIE SILVER AWARD 2014
Silver Award 2014 Attribué à Cécile LABOSSIÈRE

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