Conte japonais 15 (2022) Collages par Boyfred

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Oeuvre unique
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Cette oeuvre apparaît dans 1 collections
  • Œuvre d'art originale (One Of A Kind) Collages, Collages / Acrylique / Encre sur Papier
  • Dimensions Hauteur 16,5in, Largeur 11,7in
  • État de l'œuvre L'oeuvre est en parfait état
  • Encadrement Cette oeuvre n'est pas encadrée
  • Catégories Collages à moins de 1 000 $US
Conte japonais 15 /// Collage sur papier Canson, acrylique sur estampe japonaise, photographie et papier journal japonais, encre sur papier japon (transfère sur plaque de verre), texte original (conte japonais, §15). // Boyfred (texte et images) // "Le petit nombre d’objets qu’il avait dans sa cabane avaient[...]
Conte japonais 15
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Collage sur papier Canson, acrylique sur estampe japonaise, photographie et papier journal japonais, encre sur papier japon (transfère sur plaque de verre), texte original (conte japonais, §15).
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Boyfred (texte et images)
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"Le petit nombre d’objets qu’il avait dans sa cabane avaient fini par disparaître avec les jours, s’abîmer dans le temps ou se perdre dans l’espace. Il ne lui restait plus qu’un petit miroir fendu sur le côté. Seul ce dernier avait résisté au passage du temps parce qu’accroché sur une branche dans un repli de sa cabane, il avait fini par l’oublier, ne plus le voir quand il ne s’y regardait plus. Mais quand un jour celui-ci tomba par terre et se fêla en son milieu, alors qu’il le ramassait, il vit à sa surface le reflet de son visage. Il vit son image et celle-ci disait assez bien ce qu’il était devenu. Fendu en son milieu, le miroir lui renvoyait l’image de celui qu’il était devenu lentement dans la montagne. Il vit le visage d’un homme aux traits marqués, à la peau tannée, aux longs cheveux et à la barbe désordonnée. Se voyant ainsi, il se regarda. C’était le millième jour. Il savait désormais qu’il ne pouvait plus se dissimuler à lui-même. Il coupa barbe et cheveux et descendit de la montagne jusqu’au premier hameau dans la vallée. Yoshimasa comprit enfin que son extrême pauvreté était la possibilité de se réinventer. Il avait compris déjà combien il est vain d’accumuler et d’avancer sans fin, et maintenant il comprenait qu’il devait et pouvait se recommencer et se réinventer." Boyfred, Conte japonais, §15
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Collage clé en main avec un cadre choisi pour ce collage : cadre aluminium fin noir, plaque de Polystyrol ultra légère et résistante, protection contre les ultraviolets, système d'accrochage (+ 20 euros).

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BoyfreD Site Internet : boyfred.art // Collages analogiques & techniques mixtes // À une époque où les images sont nombreuses et souvent bavardes, je découpe et déchire des[...]

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Site Internet : boyfred.art

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Collages analogiques & techniques mixtes

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À une époque où les images sont nombreuses et souvent bavardes, je découpe et déchire des papiers de toutes natures, tantôt lisses ou grainés, parfois bruts, abîmés ou tachés, je compose, agence et assemble selon une mécanique singulière à défaire les images en usant de différentes techniques plastiques.

Contre les images trop lisses, numériques, consuméristes, puritaines ou porno chic, je fais des images contre les images sur le mode d’une répétition sans pléonasme marquée par un questionnement des stéréotypes et une mise en doute des représentations, mais aussi comme un recyclage afin de redonner sens aux rebuts, aux détritus, aux déchets imprimés de toutes sortes et laissés dans les marges, aux images éphémères des magazines, des affiches et des journaux jetables.

Découper, associer des fragments, composer la réalité pour la transformer, détourner des messages, révéler une époque à rebours du mainstream sont autant de gestes qui caractérisent mon travail.

Je coupe, j’assemble, je peins et je colle avec le désir de voir plus vif.

Corps radical

Le corps est questionné et passé au ciseau comme un scalpel afin d’éclairer la dialectique du désir et d’élaborer une anatomie du plaisir. C’est une façon d’interroger la nature de l’homme à l’état de nature, questionner son animalité que les règles sociales bien souvent étouffent et contraignent.

Entre le désir de ce que l’on n’a pas ou de qui l’on n’est pas et le plaisir de ce dont on dispose, j‘explore le registre de l’animalité de l’homme, à la fois par l’iconographie, le traitement de signes graphiques hétérogènes, la considération physique des matériaux, l’expression des couleurs selon la nature des papiers ou encore par la composition par juxtaposition qui suscite un regard plus tactile permettant l’expression d’un état affectif intense et de sensations corporelles.

Masculin pluriel

Moins souvent mis en avant que le corps féminin et ses appas, le corps des hommes est mis en lumière afin d’éclairer ce qu'ils peuvent susciter et ce que leur image construit et déconstruit de représentations.

Quand les images de toutes natures qui nous environnent conditionnent nos représentations du corps et façonnent dans une large mesure l'image que l'on souhaite donner de soi-même aux autres, tout autant que l'image que nous avons de nous-même, mon travail s’inscrit à rebours du culte du beau stéréotypé et du paraître à tout prix, copie conforme de corps qui s’affichent aussi comme le signe d’un conformisme des comportements et des pensées. Les affiches décollées, symptôme d’une hyperconsommation et de la publicité à outrance, sont déchirées et n’ont plus rien à vendre. Elles apparaissent en lambeaux de signes graphiques et visuels. Désormais déchirées, devenues dérisoires et inefficaces, elles apparaissent fragiles comme les corps musclés qui se montrent si forts et puissants quand ils en ont que l'apparence éphémère et souvent le ridicule.

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