Catherine Bougnon Siménoff

Catherine Bougnon est née Siménoff, le 12 août 1951 à Neuilly-sur-Seine,
de mère française et de père russe, aristocrate immigré en France par bateau.


Son enfance et adolescence, bien que difficiles, ont été emplies d’amour ;
durant sa jeunesse elle s’est dévouée à sa mère malade du cœur et elle a
su en tirer une grande force intérieure.


Au cours de cette période, Catherine Bougnon rêvait d’être danseuse ou
professeur d’art. Cependant, en dépit de sa précoce passion pour le milieu
artistique, ses parents la prédestinent à un métier plus classique, le secrétariat.


Pendant plus de trente ans, c’est dans ce domaine qu’elle s’investira :
conception de maquettes, créations publicitaires, etc.


Suite à une restructuration économique, elle décide de tenter sa chance et
retourne à ses premières amours, l’art et l’enseignement.


Depuis, ses œuvres sont exposées dans divers lieux prestigieux
(Salon National des Beaux Arts – Carrousel du Louvre - Paris, Salon des Artistes français,
Salon des Indépendants, Académie Européenne des Arts, Madeira International Art Bienal
– Portugal, Galerie Haus Berlin / Rüdersdorf – Allemagne, … ) où de nombreuses personnes
ont eu le plaisir d’y découvrir sa peinture.

Telle une alchimiste à la recherche de la pierre philosophale, Catherine BougnonSiménoff
travaille la matière picturale jusqu’à en extraire la Lumière même.

Sur les traces de Leonard de Vinci (1452 – 1519), Matthias Grünewald (1460 ? – 1528)
ou Gustave Moreau (1826 – 1898), la pâte colorée se charge de valeurs lumineuses et
symboliques.

Ses œuvres sont chargées de nous révéler la part de bonheur, de paix et d’harmonie qui
sommeille en nous.

L’espace en profondeur invite à la découverte et à la communion. Comme dans un rêve
méditatif, selon nos états d’âme, nous vibrons au rythme sacré de la création mystique.

Suivant les paradigmes de Caspar David Friedrich (1774 – 1851), Joseph Mallord William
Turner (1775 – 1851), Claude Monet (1840 – 1926) ou Zao Wou-ki (1921), nous sommes
plongés dans des atmosphères diffuses et interrogatives.

Ne serait-ce pas là le but ultime de l’homme ; se connaître, trouver sa voie et partager sa
félicité en chemin ?

Car toutes ses peintures donnent à voir et à réfléchir puisqu’il demeure en chacune d’entre elles une clé de voûte à déceler.

En sus de leur aspect plastique, chaque œuvre nous propose de construire notre propre chemin et d’être l’alchimiste de ce monde.


Hélène Bougnon
Doctorante Histoire de l’Art