Ajouté le 17 oct. 2016
L’artiste peintre Belkhorissat Abdelkader, connu pour son caractère de bien parfaire ses expositions d’art plastique, il a, sous couvert de la direction de la Culture de la wilaya de Sidi bel abbès, obtenu la faculté d’exposer sous le thème « la mémoire des regards », trente trois (33) de ses toiles, que la galerie Nouara, va abriter du 17 Septembre au 7 Octobre. Cette exposition qui a eu le privilège d’être inauguré par le Ministre de la Culture Azzédine Mihoubi , lors de sa visite d’inspection, dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, en présence du wali Hattab Mohamed et de la délégation civile et militaire qui l’accompagnaient. C’est en pénétrant dans l’enceinte de la galerie Nouara, que s’opère le ravissement, les couleurs accueillent avec brio les œuvres de l’artiste, qui se coudoyait d’un tableau à un autre, sans être avare dans l’explication du style et des couleurs employées, sous le regard et l’ouïe attentif, d’un public profane, très intéressé par la diversité des sujets traités dans un style rigoureux et méthodiques qui offre aux regards des motifs réalistes. Ainsi ses tableaux, revisités par différents regard, prenaient, une autre dimension dès lors, que l’on y perçoit non point tant des types que des portraits. L’artiste tout en racontant, l'histoire dans l'image, à ses invités de marque, donnait l’impression qu’il explorait, les traits, les costumes, les nuances, les couleurs et leurs états qui font vivre les événements de l’Histoire raconté. Mr le ministre très satisfait des explications donnée, par l’artiste en voulait d’avantage accompagné du regard admiratif du grand profane qu’est Mr Hattab Med wali de Sidi bel abbès. Et nous retiendrons de l’artiste, une formule bien nuancée « Comprendre les images dans leur conteste lointain, c’est aussi avoir la faculté de décrypter celles d’aujourd’hui » Le peintre tout en traduisant, se qu’hier nous a donné, en y récoltant les idées, en consultant les mœurs, et en dépoussiérant les l'aspect des époques" il tente d’extérioriser sa "propre individualité". Devant ces tableaux et tout le bonheur qui s’en dégage, je n’ai pu m’empêcher de poser une question à Abdelkader Belkhorissat, se qu’il ressentait, lorsqu’une de ses toiles, allait changer de propriétaire. Il me répondit, « quoique, peindre une toile, dont l’idée, les couleurs, la vision, les nuances sortent des « tribes » avec douleur et grand plaisir, pour devenir une toile prête à s’appeler investissement, à vendre et subvenir à mes besoins. Et sur le chapitre de l’identité, que porte le tableau selon l’histoire qu’il raconte, il contribue à la sauvegarde d’un portrait, d’un paysage, d’un savoir faire artisanal, d’une tradition, à des traits particulier, des costumes, à une architecture que l’on sait être des plus ancestral. ! Il s’agit aussi d’un moment très difficile, lorsqu’ elle sort de mon atelier, en traduisant son départ par une douleur inexplicable, qui demeurera longtemps. Cependant l'acquisition d'une œuvre, n'est pas un acte anodin dans la décoration intérieure de celui qui la prend, car il fait pénétrer, chez lui, le travail d'un artiste peintre dans son décor quotidien. L’artiste peintre est né, un 19 octobre 1963 à Sidi bel abbès. Il est diplômé de l’école supérieur des beaux arts d’Alger, pour se destiner à l’enseignement des arts plastique de 1990 à 2005 au niveau de l’école régionale des beaux arts d’Oran. Et depuis lors, il demeure responsable de l’école annexe des beaux arts de Sidi bel abbès depuis 2005. Il est membre du Jury des arts plastique de Tlemcen depuis 2009. Et un grand nombre de ses œuvres, sont à la Présidence de la République à Alger.Durant sa carrière d’artistes peintre, il a effectué plus de 16 expositions individuelles de 1987 à 2011 aussi bien à travers plusieurs important évènement d’art plastique au niveau national (( Alger, Sidi bel abbès, Saida, Tlemcen, Oran) qu’internationale ( Tunis , Marseille, Amsterdam). Les expositions collectives au niveau nationale sont au nombre de 36 de 1987 à 2016 (Sidi bel abbès, Oran, Mostaganem, Sétif, Alger, Tlemcen, Rélizane, Tipaza, Annaba, etc) et au niveau internationale plus de 10 expositions (Moscou, Paris, Tunis, Amsterdam, Marseille, Brest, Perpignan, Aix en Provence etc L’on n’oubliera pas les nombreuses récompenses et gratifications obtenue de partout, lors de ces expositions nationales et internationales, individuelles et collectives. Mais nous citerons particulièrement, les prix et récompense obtenu lors du grand prix de peinture de la ville d’Alger en 1994 ou il obtint le 2ieme Prix de peinture, ainsi que l’évènement de 1998 du grand prix de peinture de la ville d’Oran ou il décrocha la 2ie prix de peinture. En conclusion, nous dirons qu’Il y a des évènements, qui intéressent, d’autres qui enchantent, et c’est bien ce dernier ressentiment d’enchantement, qui prévaut à la sortie de l’exposition K.Benkhelouf