Baya Omar
Je suis née 1 an après la guerre et durant les premières années de ma vie, j'ai souffert dans cet univers d'intolérance et de violence. Durant des années, malgré la fin de la guerre, j'ai gardé des séquelles en passant des nuits à faire plein de cauchemars et des nuits blanches. Je crois que de toutes mes soeurs, j'ai la plus été marquée par la guerre à cause de ma grande sensibilité. A l'adolescence, j'étais révoltée par toute forme d'injustice, et je n'acceptais pas la soumission des femmes. Que de giffles j'ai reçu de mon père à cause de ma rebellion, alors que mes soeurs acceptaient leur condition sans réagir. Je crois que j'étais considérée comme le vilain petit canard par mes parents. Vers l'âge de 13 ans environ, j'écrivais de la poésie et je l'offrais à mon professeur de français qui m'encourageais à écrire. Mais, il avait été choqué par tant de tristesse dans mes vers alors que j'étais si jeune. Durant toute mon adolescence, je remettais en question beaucoup de choses dont je ne pourrais pas parler ici pour ne pas choquer certaines personnes. Ma vision du monde était très différente de la plupart des jeunes filles de mon âge.
Pour en conformité avec mon caractère, j'ai choisi un métier de vétérinaire non seulemnt pour m'affirmer comme femme, mais aussi parce que j'aimais les animaux et les grand espaces verts. C'est pour cela que j'ai préféré quitter ma ville natale pour m'installer avec mon mari dans les Aurès à Batna, puis Kaïs, ou j'ai vécu les plus belles années de ma vie, tant mon métier me plaisait. Cela n'a pas toujours été le cas pour mon mariage ou j'ai connu des années de souffrance. Là aussi, je ne souhaiterais pas m'étendre. D'ailleurs, ce qui m'a permis de surmonter les moments les plus difficiles, c'était la peinture, car elle me permettait de communiquer avec moi même et de me soutenir moralement. C'était, mon meilleur moyen d'_expression, car j'extériorisais avec force ce qui me tracassait.
Pour des raisons professionnelles, j'ai quitté l'Algérie pour faire un Doctorat en microbiologie, ce que je réalisais avec succès. Je suis contente de mon parcours, car cela m'a permis de mieux me connaître et surtout de confirmer ce que j'étais capable de faire. J'éatis la première femme algérienne à faire vétérinaire de terrain, ce qui n'était pas facile pour une femme qui devait diriger des hommes. Par ailleurs, j'ai pu confirmer dans un laboratoire français, une maladie qui existait depuis des années, chez les moutons et les chèvres et que personne n'avait fait depuis les années 1825 (année ou le Dr Roux, grand Professeur français, avait affirmé que cette maladie existait en Algérie). Cette maldie s'appelle la mycoplasmose.
Pour des raisons familiales, je fus contrainte de rester en france, où il a fallu tout recommencer à zéro et ce n'est pas toujours facile.
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Baya Omar, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2004 (Pays d'origine Algérie). Achetez les dernières œuvres de Baya Omar sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Baya Omar. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
huiles sur toile 1980 • 2 oeuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
Je suis née 1 an après la guerre et durant les premières années de ma vie, j'ai souffert dans cet univers d'intolérance et de violence. Durant des années, malgré la fin de la guerre, j'ai gardé des séquelles en passant des nuits à faire plein de cauchemars et des nuits blanches. Je crois que de toutes mes soeurs, j'ai la plus été marquée par la guerre à cause de ma grande sensibilité. A l'adolescence, j'étais révoltée par toute forme d'injustice, et je n'acceptais pas la soumission des femmes. Que de giffles j'ai reçu de mon père à cause de ma rebellion, alors que mes soeurs acceptaient leur condition sans réagir. Je crois que j'étais considérée comme le vilain petit canard par mes parents. Vers l'âge de 13 ans environ, j'écrivais de la poésie et je l'offrais à mon professeur de français qui m'encourageais à écrire. Mais, il avait été choqué par tant de tristesse dans mes vers alors que j'étais si jeune. Durant toute mon adolescence, je remettais en question beaucoup de choses dont je ne pourrais pas parler ici pour ne pas choquer certaines personnes. Ma vision du monde était très différente de la plupart des jeunes filles de mon âge.
Pour en conformité avec mon caractère, j'ai choisi un métier de vétérinaire non seulemnt pour m'affirmer comme femme, mais aussi parce que j'aimais les animaux et les grand espaces verts. C'est pour cela que j'ai préféré quitter ma ville natale pour m'installer avec mon mari dans les Aurès à Batna, puis Kaïs, ou j'ai vécu les plus belles années de ma vie, tant mon métier me plaisait. Cela n'a pas toujours été le cas pour mon mariage ou j'ai connu des années de souffrance. Là aussi, je ne souhaiterais pas m'étendre. D'ailleurs, ce qui m'a permis de surmonter les moments les plus difficiles, c'était la peinture, car elle me permettait de communiquer avec moi même et de me soutenir moralement. C'était, mon meilleur moyen d'_expression, car j'extériorisais avec force ce qui me tracassait.
Pour des raisons professionnelles, j'ai quitté l'Algérie pour faire un Doctorat en microbiologie, ce que je réalisais avec succès. Je suis contente de mon parcours, car cela m'a permis de mieux me connaître et surtout de confirmer ce que j'étais capable de faire. J'éatis la première femme algérienne à faire vétérinaire de terrain, ce qui n'était pas facile pour une femme qui devait diriger des hommes. Par ailleurs, j'ai pu confirmer dans un laboratoire français, une maladie qui existait depuis des années, chez les moutons et les chèvres et que personne n'avait fait depuis les années 1825 (année ou le Dr Roux, grand Professeur français, avait affirmé que cette maladie existait en Algérie). Cette maldie s'appelle la mycoplasmose.
Pour des raisons familiales, je fus contrainte de rester en france, où il a fallu tout recommencer à zéro et ce n'est pas toujours facile.
- Nationalité: ALGÉRIE
- Date de naissance : 1955
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Algériens
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Baya Omar
Article
Je suis née 1 an après la guerre et durant les premières années de ma vie, j'ai souffert dans cet univers d'intolérance et de violence. Durant des années, malgré la fin de la guerre, j'ai gardé des séquelles en passant des nuits à faire plein de cauchemars et des nuits blanches. Je crois que de toutes mes soeurs, j'ai la plus été marquée par la guerre à cause de ma grande sensibilité. A l'adolescence, j'étais révoltée par toute forme d'injustice, et je n'acceptais pas la soumission des femmes. Que de giffles j'ai reçu de mon père à cause de ma rebellion, alors que mes soeurs acceptaient leur condition sans réagir. Je crois que j'étais considérée comme le vilain petit canard par mes parents. Vers l'âge de 13 ans environ, j'écrivais de la poésie et je l'offrais à mon professeur de français qui m'encourageais à écrire. Mais, il avait été choqué par tant de tristesse dans mes vers alors que j'étais si jeune. Durant toute mon adolescence, je remettais en question beaucoup de choses dont je ne pourrais pas parler ici pour ne pas choquer certaines personnes. Ma vision du monde était très différente de la plupart des jeunes filles de mon âge.
Pour en conformité avec mon caractère, j'ai choisi un métier de vétérinaire non seulemnt pour m'affirmer comme femme, mais aussi parce que j'aimais les animaux et les grand espaces verts. C'est pour cela que j'ai préféré quitter ma ville natale pour m'installer avec mon mari dans les Aurès à Batna, puis Kaïs, ou j'ai vécu les plus belles années de ma vie, tant mon métier me plaisait. Cela n'a pas toujours été le cas pour mon mariage ou j'ai connu des années de souffrance. Là aussi, je ne souhaiterais pas m'étendre. D'ailleurs, ce qui m'a permis de surmonter les moments les plus difficiles, c'était la peinture, car elle me permettait de communiquer avec moi même et de me soutenir moralement. C'était, mon meilleur moyen d'_expression, car j'extériorisais avec force ce qui me tracassait.
Pour des raisons professionnelles, j'ai quitté l'Algérie pour faire un Doctorat en microbiologie, ce que je réalisais avec succès. Je suis contente de mon parcours, car cela m'a permis de mieux me connaître et surtout de confirmer ce que j'étais capable de faire. J'éatis la première femme algérienne à faire vétérinaire de terrain, ce qui n'était pas facile pour une femme qui devait diriger des hommes. Par ailleurs, j'ai pu confirmer dans un laboratoire français, une maladie qui existait depuis des années, chez les moutons et les chèvres et que personne n'avait fait depuis les années 1825 (année ou le Dr Roux, grand Professeur français, avait affirmé que cette maladie existait en Algérie). Cette maldie s'appelle la mycoplasmose.
Pour des raisons familiales, je fus contrainte de rester en france, où il a fallu tout recommencer à zéro et ce n'est pas toujours facile.
Article
La peinture pour moi peut être l'_expression de toute la frustation dans différents domaines et que l'on ne peut pas décharger oralement mais seulement par cette _expression artistique. Il arrive que l'on ait envie de dire quelque chose de très fort et on ne peut le dire qu'en peignant. Elle étale tout ce qu'il y a dans notre subconscient.
Je sais qu'il y a eu une période de ma vie où j'ai rencontré d'énormes problèmes dans le domaine affectif, c'est grâce à la peinture que j'ai tenu lecoup et retrouver la force de puiser dans mes ressources. En quelque sorte, la peinture peut être une thérapie lors de mal être. Elle peut redonner confiance en soi et apprendre à celui qui peint à se connaître et mieux cerner ses aptitudes.
Par ailleurs, la peinture, peut exprimer nos rêves et nos espoirs, et cela se lit à travers les couleurs choisies et le contenu de chaque tableau. Les couleurs expriment aussi notre état d'âme. Je pense sérieusement à reprendre la peinture que j'ai arrêté depuis 20 ans, à la naissance de mon fils et j'éprouve chaque jour l'envie de me remettre à peindre. Chaque fois que je vois un beau paysage, un beau visage, une espression, un coucher de soleil, j'ai envie de l'immortaliser. Cela sera pour bientôt j'espère.