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Thomas Allen (2021) 图画 由 Aurèle De Fouay
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原创艺术品 (One Of A Kind)
图画,
墨
在纸上
- 外形尺寸 高度 11.7in, 宽度 8.3in
- 艺术品状况 艺术品完好无损
- 是否含画框 此作品未装裱
- 分类 画图 低于US$500 形象艺术 足球
Il n’y a qu’un but qui soit plus piteux encore que le but contre son camp, c’est le but casquette, ce but qu’on encaisse de façon pleinement stupide. Cette expression vient d’un but que j’ai pris, face à Hull City, le 26 novembre 1927 : ma casquette est tombée sur mes yeux lors de la dernière minute du match et on a perdu 1 à 0 (à la grande joie des fans de Portsmouth). J’étais pourtant un bon gardien : j’ai tenu 845 minutes (près de dix matchs) sans recevoir de but, j’ai reçu seulement 21 buts en 42 matchs et il a fallu attendre Liverpool en 1979 pour battre mon record. Avec mon regard suspicieux sous mon front immense, j’étais apprécié par mes coéquipiers qui se moquaient un peu de ma maigreur : avec mon tronc écourté et mes membres immenses et grêles, j’étais une araignée courageuse qui se jetait dans les pieds des adversaires et dans la boue. Après le match, mes coéquipiers se retrouvaient dans la salle de bain commune et criaient, en simulant une alarme : « Ne laissez pas sortir la bonde, nous ne voulons pas perdre Tommy ! » Tout allait bien. J’ai même été le gardien qui a fait le plus de matchs pour les Saints. Mais il y a des jours sans. Et mon galurin qui me tombe sur les yeux au pire moment. L’histoire méchante dit que l’incident se répéta.
Après ma retraite du football, j’ai vécu à Moxley et passais le temps en élevant des pigeons dans l’arrière-cour de ma maison victorienne. Et en méditant sur la cruauté des hommes qui prirent ma casquette pour qualifier les buts idiots.
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Je suis né en 1969 en Sarthe. J'ai vécu au Burkina Faso et quinze ans au Mexique. Je suis périodiquement ingénieur, formateur, consultant, écrivain... et artiste.
Le mot histoire est le point commun de mes passions: dessiner l’histoire d’un visage, lire ou écrire des histoires, apprendre la grande Histoire des hommes ou les petites de nos quotidiens, écouter l’autre me raconter la sienne, admirer les images de l’histoire des personnes. Que ce soit au travers de livres, de films, du théâtre, de la peinture ou des voyages, ce qui me touche c’est l’histoire. J’aime comprendre comment nos vies sont d’abord un infini entrelac d’histoires.
Et il y a une injustice profonde à ne pas voir les histoires particulières des personnes, car elles sont passionnantes et belles ; et encore mieux : parce qu’elles nous enrichissent, elles nous élèvent, elles font de nous des femmes et des hommes plus profonds, plus subtils, plus sereins. Un portrait n’est pas seulement un visage : la vie écrit une histoire sur de la chair, comme un écrivain le fait sur du papier. Un portrait doit donc refléter une histoire humaine, ses luttes et ses bonheurs et qu’il soit associé à un texte : les traits des mots dialoguent avec ceux du dessin, les complètent.
Si on ne fait pas ça, on met sur nos murs des portraits froids, avec de belles femmes sans identité, d’élégants visages sans histoire, d’astucieux éclairages sans émotion. Des images superficielles sur lesquelles glisse notre regard. Des images artificielles qui assèchent notre humanité.
Je ne cherche pas d’images esthétiquement parfaites, je cherche des visages vrais d’hommes et de femmes, d’enfants, de vieillards qui portent leur histoire dans leurs regards, leurs rides, leurs sourires et leurs larmes.
Mon travail consiste alors à interpréter la photo pour y apporter des éléments dessinés qui expliquent la personne : des ombres accentuées, des parties incomplètes, des couleurs différentes qui vont souligner quelques traits de personnalité.
Je veux qu’on devine dans les traits et la forme du visage, la folie du tueur, la souffrance du malade, le désir de l’amoureux, la solitude de l’ancien, la tendresse de la mère, l’innocence de l’enfant, l’énergie du travailleur, l’espoir du migrant, la violence du soldat, le désespoir de la victime.
C’est difficile à faire, je n’y arrive pas toujours. J’élimine beaucoup de dessins. Je ne garde que celui qui est vrai et qui, associé à une histoire, permettra au spectateur de se rapprocher de ce visage, de cette personne, de son histoire et surtout des valeurs et émotions qui l’ont traversé. De dialoguer avec un autre regard.
Mes créations reflètent trois aspects importants de ma vie : d’abord mon attachement à la figure humaine et à l’histoire qu’elle représente ; ensuite mon inquiétude face à la mort et à la vieillesse, enfin mon conflit intérieur entre une volonté de contrôle (avec des gestes précis jusqu’au pointillisme) et un instinct de liberté qui me pousse à l’improvisation.