Ajouté le 28 nov. 2004
Exposition
du 1er novembre au 20 décembre 2006
Sujet de fascination depuis la nuit des temps, la mort a laissé une empreinte profonde dans l'imagerie populaire, religieuse et artistique.
Dans toutes les civilisations, qu'elle provoque l'attraction, la répulsion, la crainte ou la déférence, la mort, cette présence constante, c’ est l'ombre de la vie. Impalpable, insaisissable...
l'Arche de Morphée, présente une exposition multiculturelle qui se déroule autour de quatre thèmes intrigants :
·La mort dans l'art populaire mexicain.
Cet art macabre qui se manifeste partout au Mexique à la Toussaint, entre en scène cette fois à Paris, avec les créations de Cristina Rubalcava, inspirées de la tradition populaire mexicaine, ainsi que les objets ludiques et animés de Raoul Velasco et les gravures de sa compagne Kristin Meller, auteur de danses macabres.
·La mort dans l'art traditionnel tibétain.
Spécialement pour cette exposition, François Pannier de la galerie Le Toit du Monde présente des oeuvres du XIXème siècle issues de l'art traditionnel tibétain. Mélangeant les traditions chamanistes avec l'art bouddhique, les masques, thankas, statues, kanglings et kapalas qui sont exposés sont principalement des objets rituels qui permettent aux tibétains de confronter et d'intégrer la mort dans leurs cérémonies.
·Imagerie de la mort dans l'art funéraire en Corse.
Les photographies de Tomas Heuer (Masto) nous proposent une véritable découverte des croyances et rituels qui se pratiquent depuis plusieurs générations en Corse. Ce photographe y vit et travaille depuis 10 ans, et fréquente pour son plaisir les images et représentations de la Mort au fil de ses commandes. Il nous présente ici quelques-unes de ces photographies prises dans des lieux parfois ignorés du public. D’autres ont été spécialement réalisées cette année pour offrir à cette exposition une escale « mortelle et planétaire » entre le Mexique et le Tibet.
·L'art visionnaire et la mort.
Visuellement étonnantes, techniquement parfaites et transcendant l'imagination, les œuvres des artistes visionnaires interpellent. A l'occasion de cette exposition sont invités les peintres Michel Henricot, Yves Thomas, Alain Margotton, Laurens Caruana, Ana Paula Portilla, Claudine Béhin ainsi que le sculpteur Jean-Louis Ricaud.
Chacun aborde le thème de la mort et l’interprète à sa manière. Aussi, pour compléter le coté fantastique, l’artiste Alain Juteau qui réalise des décors et accessoires pour le cinéma ou le théâtre, expose une partie de son œuvre fortement inspirée de cet art ancestral et universel du totem et du fétiche.
Un catalogue à tirage limité de 96 pages tout en couleur accompagne cette exposition, avec les textes de Laurent Bramardi, responsable des « Editions Egone » - Elisabeth Pardon, spécialiste dans le domaine du patrimoine Corse et de l’Art Baroque - Raoul Vélasco, créateur de « L'Association pour l'Estampe et pour l'Art Populaire » - François Pannier, organisateur de l’exposition « La danse des morts » et Laurens Caruana, auteur du « Manifeste de l’art Visionnaire ».