Né en 1976 à Andujar (Espagne).
C'est à la suite d'un épisode de type « borderline » que l'ancre fut subitement jetée sur la toile, que les couleurs condensèrent, cristallisèrent le rapport au monde...sur la toile.
Un mot pour parler un tableau pour saler, saler l'addition ou, et, saler la route du langage pour éviter d'y perdre sa trajectoire et de causer un trouble social voire sociétal. L'on dévoile autant que l'on dévisse dans un geste brutal parfois lent et apaisé parfois pesant parfois musical.
« Dedans » « Dehors » se côtoient, s'étreignent. Les tubes de couleurs se suffisent à eux-mêmes dans un élan d'orgueil et d' excès de satisfaction de soi face à un monde « merdique » pour « reprendre » les paroles d'un personnage réel de S.Kubricq.(F.M.J)
Dates, milieux, totems, delirium tremens, rêves tenaces, empreintes mentales, virgules : autant de signifiants qui emportent le ventre de la parole et qui questionnent et convoquent les prêtres et autres archi-diacres multi-sémantiques et post verbaux de la pensée contemporaine.
Avant tout dernier étage avant la vérité : c'est pour payer le loyer et les condiments que l'on s'agite fièrement; c'est ça le tableau, la peinture : l'investissement « OR », impénétrable, inconciliable, insondable.... le « reste », le « dossier », la démarche est enveloppe corsetée, vernis de bon ton, est verbiage, vers un bi-âge, le reste est « ordure » pour plus tard. Star.
Il se refuse catégoriquement de « se plier aux » injonctions du système
La vérité le sel de litium les grandes aventures les litanies dorées les autres mensonges les attardés les ralentis les détroussés les abymés les détraqués; le vent souffle dans le cor de chasse et les jeux des investissements dépassent la quête du Saint-Mot.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////:
Il y a Almodovar
Antonio Almodovar, dit « lui-même », car ne cherchant pas à se cacher sous une identité fantoche et postiche comme les mauviettes précitées ; Antonio Almodovar, dit « plus que lui-même », car depuis toujours transcendé par une volonté ferrugineuse qui se sert de son être pour exprimer ce que l’humain ne saurait ; Antonio Almodovar, dit « personne d’autre », car personne comme lui ne trace les motifs de l’espace, ni ne distille les couleurs du temps.
Il y a l’art ; et puis il y a Almodovar.
Jean Rouquin
J'ai l'immense plaisir de débuter une COLLABORATION avec " THE ART CIRCLE" , galerie d'Art en ligne ! Cette galerie propose différentes offres particulièrement ciblées pour des publics curieux, amateurs : location, leasing ou achat classique ! Livraison gratuite etc... Je vous invite vivement à découvrir cette jeune et dynamique galerie !N'hésitez pas à partager le lien ci-dessous ! ! ! !
https://www.theartcycle.fr/artiste/antonio_almodovar
Je suis incapable, ou mieux je pense qu'il est impossible pour moi de verbaliser quoi que ce soit au sujet de ma pratique... Je n 'ai jamais idée de la direction que les choses vont prendre, et aucune idée sur ce qui constitue un acte même de peindre....C'est un simple Désir qui crée l'étincelle , parfois la flamme prend et quelque chose naît , rapidement ou sur la longueur...Pour dire mieux je refuse " de dire" ... j'ai conscience que cette position peut et doit apparaître telle une posture "précieuse", ridicule, légère mais depuis 1994 (année où les pinceaux "me sont tombés dessus") j'entretiens ce rapport entre les mots et la pratique de la peinture... Je sais que la peinture est le monde du "non mot" chez moi... J'ai fais deux années de Philo et deux années de Lettres Modernes, j' "adore" le "mot" ...mais je ne veux rien savoir de ma peinture, ni de la démarche, ni du "sens", ni de la direction , ni de l 'essence... Bien-sûr j'ai un méta-discours sur ma pratique ... mais je ne veux plus cautionner l'aspect "hors sol" lié au "discours" auto engendré... J'utilise des techniques qui s 'apparentent à des expérimentations constantes: acrylique, encre, gesso, gouache, fusain, marqueur se retrouvent sur des papiers d'emballage ou des cartons choisis sur les trottoirs des villes dans lesquelles j'ai vécu un temps ...je colle les papiers au vernis ...je peins avec boulimie, excès et je m' abstiens de "lécher" le "résultat" ... Tout commence toujours par la rencontre avec l' IMAGE, quelle que soit sa nature ... Fasciné par les portraits de l histoire de l 'art , par la beauté de le FEMME je peins constamment avec une image sous les yeux. J'ai 43 ans, je peins depuis 1994, j'ai été dessinateur en dentelles Leavers pour la Haute -couture, robe de mariée ...jusqu'en 2007 où j'ai démissionné pour me consacrer à la peinture.
