Anton Solomoukha
Anton (Anatole) P. Solomoukha est un artiste et photographe français d'origine ukrainienne, membre étranger de l'Académie ukrainienne des arts. Depuis 1980, il travaille comme artiste peintre dans le domaine de la figuration narrative.
En l'an 2000, il développe des projets photo. Connu comme l'inventeur d'un nouveau genre dans la photographie contemporaine : la « photo peinture », associant l'image photographique avec la recherche picturale dans ses mises en scène multi-figures.
Sa vision du monde est formée sous l'influence de maîtres comme le scénographe Misha Frenkel, le réalisateur Sergueï Paradjanov, l'écrivain Victor Nekrasov... etc.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Anton Solomoukha, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Photographie, Arts numériques. Type de compte: Artiste , membre depuis 2005 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Anton Solomoukha sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Anton Solomoukha. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Little Red Riding Hood Visits Chernobyl. • 12 œuvres
Voir toutLe Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre • 15 œuvres
Voir toutLe reve a Tchernobyl. La Pièce bleue. • 15 œuvres
Voir toutPetit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre: PCR • 13 œuvres
Voir toutKITCH, ECLECTIQUE, DECADANCE • 15 œuvres
Voir tout«Tandis que la tête-de-loup dénaturée chasse les araignées au plafond, les
moutons en toute impunité se multiplient sous l'armoire et le canapé.» Eric
Chevillard, L'autofictif 353
Le packaging. Sous-sol. • 10 œuvres
Voir toutPEINTURE 2008-2010 • 15 œuvres
Voir toutOn baise plus, on S'aiMe.=7exempl. • 15 œuvres
Voir toutAnton Solomoukha ne fait pas de la photo mais de la composition. Il réalise un vrai travail pictural car il travaille sur la lumière et l’esthétique directement en référence aux peintures classiques avec comme modèle entre autre : Caravage et ses clairs obscures. Il s’attache également à sublimer les corps ou les drapés. On le voit notamment dans « La Pièce bleue » la réinterprétation du tableau de Manet, « Olympia » où un nu de femme nous fait face en arborant les styles académiques de Manet et les codes visuels d’Ingres et de sa grande Odalisque. Comme à la renaissance la quête de la perfection et la magnificence des corps sont donc primordiaux et il semble difficile de ne pas être interpelé par ses œuvres entre peinture et photographie qui confrontent les techniques anciennes et contemporaines de sublimation du corps.
Petit Chaperon Rouge.modèles photo, mannequins et maqu • 15 œuvres
Voir toutLes Noces de Cana (Véronèse) • 14 œuvres
Voir toutVendu par Galerie Schwab Beaubourg • 3 œuvres
Voir toutŒuvres Vendues • 12 œuvres
Reconnaissance
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
Biographie
Anton (Anatole) P. Solomoukha est un artiste et photographe français d'origine ukrainienne, membre étranger de l'Académie ukrainienne des arts. Depuis 1980, il travaille comme artiste peintre dans le domaine de la figuration narrative.
En l'an 2000, il développe des projets photo. Connu comme l'inventeur d'un nouveau genre dans la photographie contemporaine : la « photo peinture », associant l'image photographique avec la recherche picturale dans ses mises en scène multi-figures.
Sa vision du monde est formée sous l'influence de maîtres comme le scénographe Misha Frenkel, le réalisateur Sergueï Paradjanov, l'écrivain Victor Nekrasov... etc.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1945
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français

Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Anton Solomoukha
Communiqué de presse
La présence des artistes ukrainiens est un temps fort de cette édition 2011
Cette ouverture et la qualité de la sélection doivent beaucoup au travail commencé de longue date auprèsdes photographes ukrainiens et concrétisé au cours de ces dernier mois par Elena Cahn, Directrice d'AS EditProd. Elle a su proposer au Festival une programmation éclectique mais aussi très complémentaire, avec la présence d'artistes de renommée internationale, qui au final offre une vision très contemporaine de la photographie ukrainienne.
AS. EditProd - Paris
Communiqué de presse
Grand Galerie de l'Institute. Le projet de A.Klimenko. Kiev "Le temps de changement"
Fevrier - avril. POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Bruxelles (B) "petit chaperon rouge"
Mars. Art-Paris & POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Paris (F)
8 nov. Kiev - Art Contemporain. Le projet "Ukraine:Decadence, Eclectique, Kitch". Kiev (Uk)
Mes chers amis,
J'ai le plaisir de vous inviter à mon exposition dans la
Galerie "BLACK SQUARE"
à Miami le 1 oct.2010.
My dear friends,
I've got a pleasure to invite you to my exhibition in
"BLACK SQUARE" gallery
in Miami 1 oct.2010
Мои дорогие друзья,
Я рад пригласить вас на мою выставку в галерее
"BLACK SQUARE"
в Майами 1 okt.2010
2007
Galerie 208, Paris (F) "petit chaperon rouge visite Louvre"
« Ma chaussure ne se déplace qu’en couple », Galerie Nathalie Gaillard, Paris (F)
2008
Galerie Passage, Ljubliana, Slovénie "petit chaperon rouge visite Louvre"
Galerie Collection, Kiev, Ukraine "petit chaperon rouge visite Louvre"
2009
POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY, Bruxelles Belgique Expo de photo 2004-2008
Galerie Agnès Martel, Lausanne, Suisse Expo de photo 2004-2008
Galerie Art-208, Paris (F) "petit chaperon rouge visite Chernobyl"
Galerie Nathalie Gaillard, Paris (F) Peintures recentes
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2007
Maison de la Photographie de Tashkent (Ouzbékistan) Biennale
"Karsi Sanat", Istanbul, Turquie.
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2008
POLAR+NKA*photography, Bruxelles Belgique 12 photos
« ArtMasters », St.Moritz, Suisse. "Le bain turc"
« Art Emigrant », Musée d'Art Moderne, Kiev, Ukraine. "petit chaperon rouge"
« Le Désir de Surmesure », Musée D'Art Russe, Kiev. Ukraine. "petit chaperon rouge"
....................................................................
2009
Fevrier - mars. Galerie Agnès Martel « La dîme ». Suisse 10 photos
Mars - avril. POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Knokke le Zut (B) 6 photos
Fevrier - avril. POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Bruxelles (B) "petit chaperon rouge"
Mars. Art-Paris & POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Paris (F)
Mai - aout. Miroirs d'Orients. Palais des Beaux-Arts. Lille (F)
8 sept. GogolFest. Le projet "Les Createur des mithes". Kiev (Uk)
13 dec. Galerie Art-208. Le projet "3artistes Ukrainienne à Printemps". Paris (F)
29 oct. Kiev - Art Contemporain. Le projet "Ukraine:Decadence, Eclectique, Kitch". Kiev (Uk)
....................................................................
2010-11
Grand Galerie de l'Institute. Le projet de A.Klimenko. Kiev "Le temps de changement"
Mes chers amis,
2010.-1 oct. "petit chaperon rouge" Gal."BLACK SQUARE" à Miami
2010 -8 nov. "Kiev - Art Contemporain". Kiev (Uk)
Article
Article
Article
Article
Article
Article
Communiqué de presse
Grand Galerie de l'Institute. Le projet de A.Klimenko. Kiev "Le temps de changement"
2009
Fevrier - mars. Galerie Agnès Martel « La dîme ». Suisse 10 photos
Mars - avril. POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Knokke le Zut (B) 6 photos
Fevrier - avril. POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Bruxelles (B) "petit chaperon rouge"
Mars. Art-Paris & POLAR+ NKA*PHOTOGRAPHY. Paris (F)
Mai - aout. Miroirs d'Orients. Palais des Beaux-Arts. Lille (F)
8 sept. GogolFest. Le projet "Les Createur des mithes". Kiev (Uk)
13 dec. Galerie Art-208. Le projet "3artistes Ukrainienne à Printemps". Paris (F)
29 oct. Kiev - Art Contemporain. Le projet "Ukraine:Decadence, Eclectique, Kitch". Kiev (Uk)
2008
POLAR+NKA*photography, Bruxelles Belgique 12 photos
« ArtMasters », St.Moritz, Suisse. "Le bain turc"
« Art Emigrant », Musée d'Art Moderne, Kiev, Ukraine. "petit chaperon rouge"
« Le Désir de Surmesure », Musée D'Art Russe, Kiev. Ukraine. "petit chaperon rouge"
Communiqué de presse
2007 PARIS
"PETITE CHAPERON ROUGE VISIT LE GRAND LOUVRE"
(photographies)
galerie 208 Chicheportiche
208, bd.St Germain.
contact208free
N°Tel:01 42 50 30 24
"PETITE CHAPERON ROUGE VISIT LE GRAND LOUVRE"
Galerie ART 208.PARIS 208 bd.St.Germain
ton Solomoukha
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre"
Formé à Kiev, auprès de maîtres aussi prestigieux que Misha Frenkel dans le domaine du théâtre ou Sergueï Paradjanov dans celui du cinéma, Anton Solomoukha se familiarise très tôt avec un art de la mise en scène par bourrage où la multiplication « all over » d’éléments repris du kitsch académique se charge d’angoisser l’impératif de subordination des images à une référence idéologique.
Ce parti pris de l’Ecole de Kiev pour un baroque aux ailes brûlées a ceci de particulier qu’il retourne l’inflation du sens propre à ce style contre les finalités édifiantes que lui avait déjà assignée la Contre Réforme. Il installe durablement Anton Solomoukha dans un espace de création original dont les procédés apparaissent progressivement dans son travail. Déplacement du cryptage assujettissant l’image au mot d’ordre idéologique sur le terrain de la trivialité pornographique ; répétition en boucle ; surgissement du non sens au cœur du dispositif de production du sens par irruption d’éléments décalés … jusqu’au point où la composition admet indifféremment une présentation des figures sous le mode du nu ou du vêtu !
La conquête de ce point d’inertie est une première réponse à la déception suscitée par sa rencontre avec l’art de l’Occident où il vit et travaille désormais. Plus retorse et plus efficace que la propagande socialiste, la mimétique publicitaire du désir et de la séduction qui marque sa forme d’aliénation particulière, lui apparaît comme le nouveau mur à percer. Il lui oppose l’arme la plus explosive ramassée sur son chemin : l’apathie devant l’esprit comme devant la chair, et le contre-investissement qu’elle autorise sur le jeu scénique et l’invention liturgique païenne.
Avec les années 2000, Anton s’éloigne des rivages de la peinture pour se soumettre à la logique de l’installation et son esthétique du simulacre. Optant pour le mode d’expression apparemment simplifié qu’offre la photographie, il entend en fait jouer sur un retrait du geste pictural en rupture avec l’idolâtrie matiériste contemporaine ; comme sur la complexité à laquelle invite le potentiel d’exploration infinie de la composition numérique des images,
Cette approche ouvre du même coup son travail aux retrouvailles avec l’innocence sans ambages des logiques narratives dont ses maîtres avaient le secret. Déjà doté d’une charge iconoclaste propre à déjouer le cliché pornographique par les apports combinés de la répétition et du non sens, son dispositif figural est encore recadré à nouveaux frais par l’intervention de personnages épurés issus de l’univers du conte merveilleux.
Univocité de la mise en lumière sur fond noir, magnifiant les postures figurales en un hommage continu à l’esthétique nocturne et furieuse du Caravage. Déploiement des compositions sur l’axe horizontal rendant simultanément sensibles la déclinaison du motif narratif et sa déconstruction sous l’astreinte de la répétition qui le gomme. Irradiation du pénible petit secret sexuel par la traînée de poudre d’une pornographie allumée aux mèches du non sens !
Le propos n’est-il pas de sauver le Petit Chaperon Rouge d’avoir voulu encore une fois visiter le Grand Louvre ?…
Robert Albouker
Octobre 2007
•
• Exposition:
2007 PARIS
"PETITE CHAPERON ROUGE VISIT LE GRAND LOUVRE"
(photographies)
Galerie 208 Chicheportiche
208, bd.St Germain.
contact208free
N°Tel:01 42 50 30 24
Anton Solomoukha
Le petit chaperon rouge visite le grand Louvre
Oct Nov 2007
Tous les mythes sont recyclables. Qu’ils soient grecs, judéo-chrétiens ou remontés de la psyché, leur universalité reste une référence privilégiée pour le surhomme postmoderne avide de s’identifier à des icônes pour mieux les remplacer. C’est ainsi que de Giorgione au Caravage, d’Ingres au Titien, de Vélasquez à Cranach, Anton Solomoukha revisite les grandes œuvres de la Renaissance ou du Classicisme pour en faire des rébus chorégraphiques et protocolaires. En amalgamant raffinement esthétique de l’histoire de l’art et night clubbing people inféodé à la sous-culture médiatique, ces allégories néo-pompier dressent le tableau chaotique de notre vieille humanité névrotique : scénographie de la jouissance, géométrie de l’orgie, balistique du voyeurisme, architecture de l’échangisme et débandades paniques... Pour ces corps baroques pétrifiés dans la quête d’un bénéfice narcissique idéal, il s’agit secrètement sans doute de voir le loup ou être vu par lui, de le manger ou d’être mangé par lui. Et toujours, bien prendre la lumière de ce simulacre psychique. Messieurs Bosch et Grosz sont arrivés et le Caravage au maquillage.
C’est sans doute pour redonner du sens à son chemin qu’ à corps perdu le Petit chaperon rouge qui s’ennuyait un peu a choisi de jeter sa chair fraîche dans la gueule du Louvre.
Stéphan Lévy-Kuentz
LE PETIT CHAPERON ROUGE VISIT LE GRANDE LOUVRE
• Expositions ou travaux Solo :
Exposition:
2007 PARIS
"PETITE CHAPERON ROUGE VISIT LE GRAND LOUVRE"
(photographies)
Galerie 208 Chicheportiche
208, bd.St Germain.
contact208free
N°Tel:01 42 50 30 24
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre" Robert Albouker.2007.
Anton Solomoukha
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre"
Formé à Kiev, auprès de maîtres aussi prestigieux que Misha Frenkel dans le domaine du théâtre ou Sergueï Paradjanov dans celui du cinéma, Anton Solomoukha se familiarise très tôt avec un art de la mise en scène par bourrage où la multiplication « all over » d’éléments repris du kitsch académique se charge d’angoisser l’impératif de subordination des images à une référence idéologique.
Ce parti pris de l’Ecole de Kiev pour un baroque aux ailes brûlées a ceci de particulier qu’il retourne l’inflation du sens propre à ce style contre les finalités édifiantes que lui avait déjà assignée la Contre Réforme. Il installe durablement Anton Solomoukha dans un espace de création original dont les procédés apparaissent progressivement dans son travail. Déplacement du cryptage assujettissant l’image au mot d’ordre idéologique sur le terrain de la trivialité pornographique ; répétition en boucle ; surgissement du non sens au cœur du dispositif de production du sens par irruption d’éléments décalés … jusqu’au point où la composition admet indifféremment une présentation des figures sous le mode du nu ou du vêtu !
La conquête de ce point d’inertie est une première réponse à la déception suscitée par sa rencontre avec l’art de l’Occident où il vit et travaille désormais. Plus retorse et plus efficace que la propagande socialiste, la mimétique publicitaire du désir et de la séduction qui marque sa forme d’aliénation particulière, lui apparaît comme le nouveau mur à percer. Il lui oppose l’arme la plus explosive ramassée sur son chemin : l’apathie devant l’esprit comme devant la chair, et le contre-investissement qu’elle autorise sur le jeu scénique et l’invention liturgique païenne.
Avec les années 2000, Anton s’éloigne des rivages de la peinture pour se soumettre à la logique de l’installation et son esthétique du simulacre. Optant pour le mode d’expression apparemment simplifié qu’offre la photographie, il entend en fait jouer sur un retrait du geste pictural en rupture avec l’idolâtrie matiériste contemporaine ; comme sur la complexité à laquelle invite le potentiel d’exploration infinie de la composition numérique des images,
Cette approche ouvre du même coup son travail aux retrouvailles avec l’innocence sans ambages des logiques narratives dont ses maîtres avaient le secret. Déjà doté d’une charge iconoclaste propre à déjouer le cliché pornographique par les apports combinés de la répétition et du non sens, son dispositif figural est encore recadré à nouveaux frais par l’intervention de personnages épurés issus de l’univers du conte merveilleux.
Univocité de la mise en lumière sur fond noir, magnifiant les postures figurales en un hommage continu à l’esthétique nocturne et furieuse du Caravage. Déploiement des compositions sur l’axe horizontal rendant simultanément sensibles la déclinaison du motif narratif et sa déconstruction sous l’astreinte de la répétition qui le gomme. Irradiation du pénible petit secret sexuel par la traînée de poudre d’une pornographie allumée aux mèches du non sens !
Le propos n’est-il pas de sauver le Petit Chaperon Rouge d’avoir voulu encore une fois visiter le Grand Louvre ?…
Robert Albouker
Octobre 2007
Robert Albouker.
Anton Solomoukha
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre"
Formé à Kiev, auprès de maîtres aussi prestigieux que Misha Frenkel dans le domaine du théâtre ou Sergueï Paradjanov dans celui du cinéma, Anton Solomoukha se familiarise très tôt avec un art de la mise en scène par bourrage où la multiplication « all over » d’éléments repris du kitsch académique se charge d’angoisser l’impératif de subordination des images à une référence idéologique.
Ce parti pris de l’Ecole de Kiev pour un baroque aux ailes brûlées a ceci de particulier qu’il retourne l’inflation du sens propre à ce style contre les finalités édifiantes que lui avait déjà assignée la Contre Réforme. Il installe durablement Anton Solomoukha dans un espace de création original dont les procédés apparaissent progressivement dans son travail. Déplacement du cryptage assujettissant l’image au mot d’ordre idéologique sur le terrain de la trivialité pornographique ; répétition en boucle ; surgissement du non sens au cœur du dispositif de production du sens par irruption d’éléments décalés … jusqu’au point où la composition admet indifféremment une présentation des figures sous le mode du nu ou du vêtu !
La conquête de ce point d’inertie est une première réponse à la déception suscitée par sa rencontre avec l’art de l’Occident où il vit et travaille désormais. Plus retorse et plus efficace que la propagande socialiste, la mimétique publicitaire du désir et de la séduction qui marque sa forme d’aliénation particulière, lui apparaît comme le nouveau mur à percer. Il lui oppose l’arme la plus explosive ramassée sur son chemin : l’apathie devant l’esprit comme devant la chair, et le contre-investissement qu’elle autorise sur le jeu scénique et l’invention liturgique païenne.
Avec les années 2000, Anton s’éloigne des rivages de la peinture pour se soumettre à la logique de l’installation et son esthétique du simulacre. Optant pour le mode d’expression apparemment simplifié qu’offre la photographie, il entend en fait jouer sur un retrait du geste pictural en rupture avec l’idolâtrie matiériste contemporaine ; comme sur la complexité à laquelle invite le potentiel d’exploration infinie de la composition numérique des images,
Cette approche ouvre du même coup son travail aux retrouvailles avec l’innocence sans ambages des logiques narratives dont ses maîtres avaient le secret. Déjà doté d’une charge iconoclaste propre à déjouer le cliché pornographique par les apports combinés de la répétition et du non sens, son dispositif figural est encore recadré à nouveaux frais par l’intervention de personnages épurés issus de l’univers du conte merveilleux.
Univocité de la mise en lumière sur fond noir, magnifiant les postures figurales en un hommage continu à l’esthétique nocturne et furieuse du Caravage. Déploiement des compositions sur l’axe horizontal rendant simultanément sensibles la déclinaison du motif narratif et sa déconstruction sous l’astreinte de la répétition qui le gomme. Irradiation du pénible petit secret sexuel par la traînée de poudre d’une pornographie allumée aux mèches du non sens !
Le propos n’est-il pas de sauver le Petit Chaperon Rouge d’avoir voulu encore une fois visiter le Grand Louvre ?…
Robert Albouker
Octobre 2007
Article
Au début de la photographie les peintres étaient hanté par le trahison de son épouse-peinture par le relation adultère avec maitresse photographie. La maturité de la photographie fait naitre beaucoup de genres, dont un de ses missions occultes devient photo d'art. Peinture et photo deviennent ennemie ou comlpice.
Marginalisation de la peinture se doit, sans quelques rares exceptions de l'experimentation photographique. La dependance de la peinture d'images photographiés (la paradoxe) à son tour devient dependante de l'histoire d'art pictural. En tout évidence c'est le peintre qui est sacrifié durand la première étappe se "venge" en imposant ses rites, ses lios de composition et sa mise en scène théatrale et littéraire. Photographie rajoute le sentiment de vision instantané comme le constat de modernité. Le peintre-photographe deviend le concepteur, le metteur en scène, le compositeur ainsi qu'éclairaigiste, directeur de casting, maquilleur (s'il le faut) costumeur, finition digitale.
Transgressions:
La sacrifice de la peinture pour les photos; il s'agit d'un simple constat de primoté de modernité de pensée et de realisation., instantané et véridique par rapport aux representations rituelles, la scénographie de tableaux.
L'artiste devient lui-meme personnage dans l'oeuvre: Le serpant se mord le queu.
Depuis 2 ans AS-IB ont réalisé un grand quantité de photographiques numériques, les mise en scenes on construit des genres de dépots provisoires d'énergie, de concepts, de réponses. Comme les vases communiquants les séries de photo's se remplicent de l'une à l'autre. La siginification de certains éléments se transportent (souvent), se transposent (parfois) et se métamorphosent. Ce n'est pas dans la surface des photos, mais dans une espace mentale que l'on trouve la réponse. Kandinsky à ainsi défini la composition: "la somme des tensions adéquates à l'idée de départ, l'idée substantiel." Donc les images de AS-IB ne sont pas des illustrations, mais des visions poétiques.
Las déssins sont la prémière étappe de la réalisation après avoir trouvé l'idée de composition de série on cherche des personnages, des éléments correspondants. La composition théatrale peut etre légèrement transformé au cours du travail. L'impression est trictement défini: la quantité de photos dans une série, nombre de tirages signées, numérotés, datés procurent une authenticité de l'oeuvre.
Le travail des créateurs AS-IB :.Imposant à partir de la phantasmagorie sexuelle une vision de relation physique et virtuelle vers le désir d'aboutissement pictural. Sans travestir les formes sous une recherche bestiaire ou sadique les artistes s'expriment dans la stratégie metaphorique Les themes se referent à la présence des composantes tragicomiques souvent inversées. Dans un véritable complicité les artistes se voyent soumis à une mise en scène qui parait comme une stategie allégorique de développement de sujet qui vient parfois au fur et à mesure du travail.
La sexualité constitué en loupe grace à laquelle les éléments qui constituent le mise en scène prennent leur dimension et leur importance. Notre travail se veut positif. La dégradation, morbidité, pornographie, obcénité ne sont pas une piste de réflexion, l'ironie éloigne notre travail de l'érotisme complaisante ou commerciale. En se mettant en scène nous memes dans les séries souvent dans des situations tragicomiques on inverse le sens de l'image. Sublime devient ridicule, sérieux devient risible, énigme -évidence dans une démarche chargé d'autant d'allégories et de contradictions
la photographie
la photographie
Anton Solomoukha.
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre"
Anton Solomoukha
"Le Petit Chaperon Rouge visite le Grand Louvre"
Formé à Kiev, auprès de maîtres aussi prestigieux que Misha Frenkel dans le domaine du théâtre ou Sergueï Paradjanov dans celui du cinéma, Anton Solomoukha se familiarise très tôt avec un art de la mise en scène par bourrage où la multiplication « all over » d’éléments repris du kitsch académique se charge d’angoisser l’impératif de subordination des images à une référence idéologique.
Ce parti pris de l’Ecole de Kiev pour un baroque aux ailes brûlées a ceci de particulier qu’il retourne l’inflation du sens propre à ce style contre les finalités édifiantes que lui avait déjà assignée la Contre Réforme. Il installe durablement Anton Solomoukha dans un espace de création original dont les procédés apparaissent progressivement dans son travail. Déplacement du cryptage assujettissant l’image au mot d’ordre idéologique sur le terrain de la trivialité pornographique ; répétition en boucle ; surgissement du non sens au cœur du dispositif de production du sens par irruption d’éléments décalés … jusqu’au point où la composition admet indifféremment une présentation des figures sous le mode du nu ou du vêtu !
La conquête de ce point d’inertie est une première réponse à la déception suscitée par sa rencontre avec l’art de l’Occident où il vit et travaille désormais. Plus retorse et plus efficace que la propagande socialiste, la mimétique publicitaire du désir et de la séduction qui marque sa forme d’aliénation particulière, lui apparaît comme le nouveau mur à percer. Il lui oppose l’arme la plus explosive ramassée sur son chemin : l’apathie devant l’esprit comme devant la chair, et le contre-investissement qu’elle autorise sur le jeu scénique et l’invention liturgique païenne.
Avec les années 2000, Anton s’éloigne des rivages de la peinture pour se soumettre à la logique de l’installation et son esthétique du simulacre. Optant pour le mode d’expression apparemment simplifié qu’offre la photographie, il entend en fait jouer sur un retrait du geste pictural en rupture avec l’idolâtrie matiériste contemporaine ; comme sur la complexité à laquelle invite le potentiel d’exploration infinie de la composition numérique des images,
Cette approche ouvre du même coup son travail aux retrouvailles avec l’innocence sans ambages des logiques narratives dont ses maîtres avaient le secret. Déjà doté d’une charge iconoclaste propre à déjouer le cliché pornographique par les apports combinés de la répétition et du non sens, son dispositif figural est encore recadré à nouveaux frais par l’intervention de personnages épurés issus de l’univers du conte merveilleux.
Univocité de la mise en lumière sur fond noir, magnifiant les postures figurales en un hommage continu à l’esthétique nocturne et furieuse du Caravage. Déploiement des compositions sur l’axe horizontal rendant simultanément sensibles la déclinaison du motif narratif et sa déconstruction sous l’astreinte de la répétition qui le gomme. Irradiation du pénible petit secret sexuel par la traînée de poudre d’une pornographie allumée aux mèches du non sens !
Le propos n’est-il pas de sauver le Petit Chaperon Rouge d’avoir voulu encore une fois visiter le Grand Louvre ?…
Robert Albouker
Octobre 2007
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Tous les mythes sont recyclables. Qu’ils soient grecs, judéo-chrétiens ou remontés de la psyché, leur universalité reste une référence privilégiée pour le surhomme postmoderne avide de s’identifier à des icônes pour mieux les remplacer. C’est ainsi que de Giorgione au Caravage, d’Ingres au Titien, de Vélasquez à Cranach, Anton Solomoukha revisite les grandes œuvres de la Renaissance ou du Classicisme pour en faire des rébus chorégraphiques et protocolaires. En amalgamant raffinement esthétique de l’histoire de l’art et night clubbing people inféodé à la sous-culture médiatique, ces allégories néo-pompier dressent le tableau chaotique de notre vieille humanité névrotique : scénographie de la jouissance, géométrie de l’orgie, balistique du voyeurisme, architecture de l’échangisme et débandades paniques... Pour ces corps baroques pétrifiés dans la quête d’un bénéfice narcissique idéal, il s’agit secrètement sans doute de voir le loup ou être vu par lui, de le manger ou d’être mangé par lui. Et toujours, bien prendre la lumière de ce simulacre psychique. Messieurs Bosch et Grosz sont arrivés et le Caravage au maquillage.
C’est sans doute pour redonner du sens à son chemin qu’ à corps perdu le Petit chaperon rouge qui s’ennuyait un peu a choisi de jeter sa chair fraîche dans la gueule du Louvre.
Stéphan Lévy-Kuentz
LE PETIT CHAPERON ROUGE VISIT LE GRANDE LOUVRE
Exposition:
2007 PARIS
" LE PETIT CHAPERON ROUGE VISIT LE GRAND LOUVRE"
(photographies)
26oct.-25nov.
ART208 SAINT GERMAIN
208, bd.St Germain.
N°Tel:01 42 50 30 24
Avis et commentaires








