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La dévotion (2021) 拼贴 由 Annabelle Amory
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由 Annabelle Amory 出售
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原创艺术品 (One Of A Kind)
拼贴,
丙烯
/
拼贴
在帆布上
- 外形尺寸 高度 27.6in, 宽度 19.7in
- 是否含画框 此作品未装裱
- 分类 拼贴画 低于US$5,000 形象艺术
C'est cette définition du Larousse qui a déterminé le titre de la toile. Véritable pendant à "L'icone", dont elle reprend le format et les notifications Instagram, "La dévotion" dénonce le culte de la personne sur les réseaux sociaux. Les abonnés adorent les influenceurs comme s'il s'agissait de nouveaux dieux, buvant leurs paroles et achetant leurs produits. Dans cette toile, j'ai voulu cependant rajouter une dimension supplémentaire : la figure sainte ici représentée est également en admiration totale devant les réseaux sociaux, qui lui donnent son pouvoir.
J'ai utilisé dans cette toile des reproductions d'autoportraits dans le domaine de la peinture (Gauguin, le Douanier Rousseau et Kokoschka) pour symboliser les selfies, et des attaches parisiennes pour figurer le nimbe entourant la tête des saints dans la religion.
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Née en 1988 dans l’Oise, Annabelle peint des toiles et écrit des livres depuis l’enfance. Dans la famille, personne ne pratique une activité artistique, musicale ou sportive. Ce qui importe dans cet environnement, c’est surtout des études universitaires pour avoir, à la fin, un « vrai » métier.
Alors Annabelle obéit et gravit les échelons : licence en histoire de l’art et archéologie à Amiens, Master en Sciences de l’Antiquité à Lille, puis, enfin, le dernier stade : un doctorat en archéologie grecque qu’elle obtient en 2017. Cependant, durant ses recherches, elle n’a cessé de peindre et même d’exposer dès qu’elle en avait l’occasion. Dès la fin de sa soutenance de thèse, elle avertit son jury : non, elle ne se lancera pas dans la recherche mais tentera une carrière artistique.
La problématique difficile de l’identité, de la dualité et du conflit intérieur est au cœur de la réflexion d’Annabelle. Que ce soit l’injonction faite aux femmes (sur leur physique, leurs activités ou leur statut social) ou l’évolution personnelle dans notre société (où la norme est encore le seul modèle et où la différence est étouffée), la question est alors la même : comment faire coïncider nos convictions profondes avec le monde qui nous entoure ? Comment affirmer notre identité sans se sentir jugé? Pouvons-nous rester nous-mêmes, nous épanouir, sachant que nous sommes constamment influencés par la société, le regard des autres, les réseaux sociaux, l’argent ou encore le succès ?
Écoféministe et anticonformiste, Annabelle puise dans son histoire personnelle ces angoisses à deux vitesses, tiraillée entre ses convictions profondes et la norme actuelle. Elle analyse alors son propre parcours de vie et livre sur la toile une galerie presque autobiographique : si aucun des personnages ne lui ressemble vraiment, ils évoquent cependant tous ses inquiétudes, ses conflits, des personnes qu’elle a côtoyé ainsi que différents moments de sa vie.