





L'autodidacte (2020) Collages par Annabelle Amory
Vendeur Annabelle Amory
Impressions "Fine-art" sur papier
Il s'agit d'un processus d'impression sur papier d'art utilisant des encres pigmentaires de très haute qualité et imprimé en très haute définition. Son niveau de conservation est exceptionnel (plus de 100 ans), sa qualité, sa profondeur et sa richesse de nuances dépassent celles de l'impression photo classique sur papier argentique.

Finition brilliante
Outre son épaisseur exceptionnelle, le papier fibre est composé d'une base d'alpha-cellulose sans acide et il est recouvert de sulfate de baryum, et d'une couche microporeuse améliorant l'absorption des pigments lors de l'impression. Arborant une couleur blanc pur, ne jaunissant pas à la lumière, ce papier est spécialement conçu pour être durable dans le temps. Il est utilisé par les principaux musées du monde entier car il offre une excellente résolution et un rendu de couleurs profondes et denses.
Impression d'art "Fine Art" - Finition brillante sur papier à base de fibres 325 g.

Nos impressions et reproductions haut de gamme
ArtMajeur n'utilise que des papiers naturels au pH neutre, résistants et de haute qualité, sélectionnés par des papetiers de renom!
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1100 px | ||
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Dimensions du fichier (px) | 1100x1500 |
Utilisation mondiale | Oui |
Utilisation sur multi-support | Oui |
Utilisation sur tout type de média | Oui |
Droit de revente | Non |
Nombre maximum d'impressions | 0 (Zero) |
Produits destinés à la vente | Non |
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Banque d'images artistiques-
Œuvre d'art originale (One Of A Kind)
Collages,
Acrylique
/
Collages
sur Toile
- Dimensions Hauteur 31,5in, Largeur 23,6in
- Encadrement Cette œuvre n'est pas encadrée
- Catégories Collages à moins de 5 000 $US Figuratif Portrait
J'ai personnellement développé ce syndrome à deux reprises :
- Lorsque je me suis lancée en thèse, je me suis retrouvée dans un vivier d'étudiants au parcours impeccable. Ils savaient depuis leur enfance qu'ils seraient archéologues, leur chemin était tout tracé. Ils savaient quoi faire, quel concours passer, quel métier exercer ensuite. Je venais quant à moi d'un BAC Scientifique et, refusée en prépa pour être vétérinaire, je me suis orientée par hasard en Histoire de l'Art et Archéologie. Cela m'a plu. J'ai continué en Master par amour de la recherche, puis en thèse pour les mêmes raisons. Je ne savais rien du monde de la recherche scientifique, je ne connaissais ni les débouchés, ni les noms des pontes de la branche. Lorsque je suis arrivée à Athènes pour un mois de recherche en 2013, c'était mon premier voyage en avion hors de France. J'avais 25 ans. Autour de moi, s'affairaient des dizaines de doctorants qui connaissaient déjà la ville par coeur, avaient écrit moults articles et participé à pléthores de conférences. Et au milieu de tout ça, il y avait moi, la fille d'ouvrier qui combinait plusieurs jobs pour payer ses études, qui voulait juste profiter d'Athènes. Durant ces dix années de doctorat, je ne me suis jamais sentie légitime.
- Après ma thèse, je me suis lancée dans l'art. Là encore, je cherche ma place. Je n'ai jamais pris un seul cours de dessin ou de peinture, je n'ai encore moins fait d'école d'art. Quand je vends une toile, je culpabilise. J'ai peur que l'acheteur revienne me voir en me disant qu'il est finalement déçu. Aux vernissages, j'ai l'angoisse d'être démasquée. Quand je suis prise à un Salon ou dans une galerie, je me dis que pas grand monde n'a dû postuler ou qu'on a voulu me faire plaisir...
La toile représente ainsi une femme debout, les yeux bandés, tenant entre ses mains un masque. Le bandage évoque le manque de lucidité sur sa réussite et sa légitimité, tandis que le masque figure les deux domaines dans lesquels le syndrome de l'imposteur s'est installé dans mon cas : l'archéologie (avec une amphore à figures noires représentant le sacrifice de Polyxène - 570-550 av. J.-C.) et la peinture (avec une toile de Gauguin dont je n'ai pas le titre).
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Née en 1988 dans l’Oise, Annabelle peint des toiles et écrit des livres depuis l’enfance. Dans la famille, personne ne pratique une activité artistique, musicale ou sportive. Ce qui importe dans cet environnement, c’est surtout des études universitaires pour avoir, à la fin, un « vrai » métier.
Alors Annabelle obéit et gravit les échelons : licence en histoire de l’art et archéologie à Amiens, Master en Sciences de l’Antiquité à Lille, puis, enfin, le dernier stade : un doctorat en archéologie grecque qu’elle obtient en 2017. Cependant, durant ses recherches, elle n’a cessé de peindre et même d’exposer dès qu’elle en avait l’occasion. Dès la fin de sa soutenance de thèse, elle avertit son jury : non, elle ne se lancera pas dans la recherche mais tentera une carrière artistique.
La problématique difficile de l’identité, de la dualité et du conflit intérieur est au cœur de la réflexion d’Annabelle. Que ce soit l’injonction faite aux femmes (sur leur physique, leurs activités ou leur statut social) ou l’évolution personnelle dans notre société (où la norme est encore le seul modèle et où la différence est étouffée), la question est alors la même : comment faire coïncider nos convictions profondes avec le monde qui nous entoure ? Comment affirmer notre identité sans se sentir jugé? Pouvons-nous rester nous-mêmes, nous épanouir, sachant que nous sommes constamment influencés par la société, le regard des autres, les réseaux sociaux, l’argent ou encore le succès ?
Écoféministe et anticonformiste, Annabelle puise dans son histoire personnelle ces angoisses à deux vitesses, tiraillée entre ses convictions profondes et la norme actuelle. Elle analyse alors son propre parcours de vie et livre sur la toile une galerie presque autobiographique : si aucun des personnages ne lui ressemble vraiment, ils évoquent cependant tous ses inquiétudes, ses conflits, des personnes qu’elle a côtoyé ainsi que différents moments de sa vie.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1988
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Français