La peinture et moi.
Des formes, des lignes et des couleurs qui se bousculent.
Des boucles qui s'entrecroisent dans un échange de mouvement, de la géométrie stricte, carrée,
des couleurs pétillantes ou sombres.
Mon monde de peintures.
Depuis mes 15 ans, j'avais pour habitude de me raconter par l'écriture. C'était ma façon de gérer mes émotions, mes aventures, la vie.
Au début des années 2010, suite à un bouleversement, de ceux qui viennent toucher à vos fondements, les mots sont devenus insuffisants.
La peinture a pris leur place. Pour exprimer l'indicible.
Les formes sont sorties de ma tête, les couleurs les ont suivies, une interaction s'est mise en
place. Souvent, elles me dépassent. Mais toujours, toujours, elles me font un bien fou. La
peinture m'apaise. Elle me permet de sortir mes ressentis, mes émotions et de les déposer à côté
de moi pour mieux les affronter, mieux les digérer et mieux vivre avec.
Mon rapport à la vie et à l'art évoluant, je m'amuse aujourd'hui avec les couleurs.
Comment un changement de ton peut rendre une toile lumineuse et vivante ou sombre et violente.
Comment susciter des réactions, de bonheur ou de malaise.
Comment, encore, s'exprimer en espérant toucher l'autre.
Comme une part de mon esprit qui se dépose sur la toile et qui me raconte.
