Anne Marie Tropet
Après des études d'art graphique, Anne Marie Tropet fait les Beaux Arts de Paris en auditeur libre à partir de 85. Elle se plonge à cette occasion dans des études de morphologie humaine et végétale. Très vite elle passe à l'abstraction, trouvant sa force dans l'imaginaire pur. Ses recherches l'emmènent dans le monde intérieur, d'où elle jette des ponts vers le cosmos. Elle s'interèsse à l'origine primordiale du symbole et cherche à déchiffrer l'essence de l'humain et les arcanes du vivant, croisant ainsi certaines interrogations fondamentales de chercheurs en psychanalyse et en astrophysique. Issue d'une famille d'artiste où la musique tient également une grande place, elle s'attache à construire son oeuvre comme une mélodie ininterrompue, fil conducteur de la création.
Cécile Loup, Astrophysicienne
Etudes
Ecole de dessin technique et artistique SORNAS Paris, 1983-1986.
ENSBA Paris, atelier Gorbato, dessin en mouvement, cours de morphologie Debord,1987.
Etudes de morphologie végétale humaine et animale, étude de l’écriture, calligraphie extrême orientale et étymologie du chinois, grec ancien, linéaire B, élaboration de la démarche abstraite à partir du symbole et du signe.
Rencontres avec Roberto Matta Echaurren, 1985.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Anne Marie Tropet, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Dessin. Type de compte: Artiste , membre depuis 2004 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Anne Marie Tropet sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Anne Marie Tropet. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
portraits prismes • 15 œuvres
Voir toutLumineux ou sombres. Feux qui couvent sous la cendre. Des êtres mouvants car la vie est mouvante. Vision de paroles créatrices de temps.
Vision de ceux qui entendent et écoutent.
Energie des possibles, rencontres reconnues ou cachées.
Construire les miroirs où les reflets passent légers ou lourds depuis les profondeurs comme des marcheurs des étoiles.
abstractions • 15 œuvres
Voir toutfresques • 2 œuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
Après des études d'art graphique, Anne Marie Tropet fait les Beaux Arts de Paris en auditeur libre à partir de 85. Elle se plonge à cette occasion dans des études de morphologie humaine et végétale. Très vite elle passe à l'abstraction, trouvant sa force dans l'imaginaire pur. Ses recherches l'emmènent dans le monde intérieur, d'où elle jette des ponts vers le cosmos. Elle s'interèsse à l'origine primordiale du symbole et cherche à déchiffrer l'essence de l'humain et les arcanes du vivant, croisant ainsi certaines interrogations fondamentales de chercheurs en psychanalyse et en astrophysique. Issue d'une famille d'artiste où la musique tient également une grande place, elle s'attache à construire son oeuvre comme une mélodie ininterrompue, fil conducteur de la création.
Cécile Loup, Astrophysicienne
Etudes
Ecole de dessin technique et artistique SORNAS Paris, 1983-1986.
ENSBA Paris, atelier Gorbato, dessin en mouvement, cours de morphologie Debord,1987.
Etudes de morphologie végétale humaine et animale, étude de l’écriture, calligraphie extrême orientale et étymologie du chinois, grec ancien, linéaire B, élaboration de la démarche abstraite à partir du symbole et du signe.
Rencontres avec Roberto Matta Echaurren, 1985.
-
Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1964
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Anne Marie Tropet
Communiqué de presse
Article
Après des études d'art graphique, Anne Marie Tropet fait les Beaux Arts de Paris en auditeur libre à partir de 85. Elle se plonge à cette occasion dans des études de morphologie humaine et végétale. Très vite elle passe à l'abstraction, trouvant sa force dans l'imaginaire pur. Ses recherches l'emmènent dans le monde intérieur, d'où elle jette des ponts vers le cosmos. Elle s'interèsse à l'origine primordiale du symbole et cherche à déchiffrer l'essence de l'humain et les arcanes du vivant, croisant ainsi certaines interrogations fondamentales de chercheurs en psychanalyse et en astrophysique. Issue d'une famille d'artiste où la musique tient également une grande place, elle s'attache à construire son oeuvre comme une mélodie ininterrompue, fil conducteur de la création.
Cécile Loup, Astrophysicienne
Etudes
Ecole de dessin technique et artistique SORNAS Paris, 1983-1986.
ENSBA Paris, atelier Gorbato, dessin en mouvement, cours de morphologie Debord,1987.
Etudes de morphologie végétale humaine et animale, étude de l’écriture, calligraphie extrême orientale et étymologie du chinois, grec ancien, linéaire B, élaboration de la démarche abstraite à partir du symbole et du signe.
Rencontres avec Roberto Matta Echaurren, 1985.
Article
Paroles pour un projet…
Le testament jaune
Les accès de mon cerveau, analogues aux roses pourpres ou blanches,que j’interroge,
M’enfonçant dans les volutes de leurs pétales,
Donnent juste de quoi me transformer en plume voguant sur le dos d’un vent solaire.
Etats mentaux saisis sur le vif.
Instants où se forment les arcanes des liens affectifs.
Seule la volonté perdure.
Les passages que je franchis s’ouvrent et se ferment au rythme d'un cœur qui bat.
A l’instar d’Alice : « Soyez donc qui vous avez envie d’être! ».
Les entendez-vous murmurer ? Entendez-vous leur souffle sur votre peau ?
Leur caresse ou leur morsure bien avant le dernier rayon du soleil.
Elles et Ils te disent, parlent à travers les images, prennent formes de l’informe,
Vivent, se transforment et se cherchent,
En quête de vie, de toujours plus de vie.
Mondes étranges, autant de mondes que d’êtres, celui-ci, celui-là,
Peut-être, may it be.
L’espace-temps devient modulable.
Paroles visualisées, retranscrites en couleurs qui s’allient et se mêlent.
Noir verdissant, lent,… Mordoré rapide, et pourpre éclairé…
Blanc piquant et neigeux… Bleu-vert rayonnant, centrifuge…
Jaune diffus et solide, inondant… corps présent…
Bleu éclatant mêlé de blanc scintillant… Sfumato…
Décrire les positionnements de l’esprit. Surtout repositionner sans cesse.
L’important est d’apprendre à voir et à écouter ; L’important est d’apprendre à espérer.
Et puis un jour, sentir qu’on peut se promener à travers, pas trop loin tout de même,
il faut savoir revenir…
Faire tomber ses propres barrières et ne laisser personne choisir à sa place.
La liberté se paie, le reste surtout.
Miroir infini, un pied ici, un pied ailleurs.
Seulement plus de clarté à obtenir.
Alchimie permanente des êtres, fusion si vitale, être soi, être l’autre et garder le cœur brûlant.
Tenter la rencontre, suivre et précéder sûrement, tour à tour,
S’accrocher à des vaisseaux d’énergie, à des vaisseaux de pensée humaine.
Prononcer une définition du mot amour,
être fort sans détruire, voilà la grande affaire.
Fuir, et revenir un peu plus loin.
Chercher sans se diluer.
Traverser les océans de multiples possibles.
En ramener des images, comme ça, juste pour voir,
Pour raconter l’instant ou fixer une clef, ou pour proposer une idée,
Une solution, une découverte, un désir encore,
Et toutes ces sortes de choses vraiment humaines, et toujours surhumaines.
Faire ça comme si de rien n’était.
Le désir de voir, voir l’autre sans lui faire mal, le sentir, surtout,
Au delà de son monde propre,
Se définir sans le quitter, et le retrouver comme un immortel.
Donner et prendre sans cesse, observer, échanger et créer des liens.
Voilà l’histoire racontée, dite, cryptée,
Parce qu’on ne peut pas tout dire de l’amour sans en mourir vraiment.
Dire sans dire, montrer sans montrer, doucement avec les yeux ou le corps.
On ne voit bien que de l’intérieur.
Je désire les oeuvres comme des symboles traversant les ages,
Rappelant d’anciens chemins, d’anciens repères.
Recréer des balises, des signes intemporels,
Rendez-vous donnés à travers le temps et l’espace,
Pour un instant ou on se reconnaît, toujours d’un peu trop loin, à la lumière d’anciens savoirs
Encore présents au fond de nos cellules,
Jaillissants parfois, puis souvent, et toujours un jour,
Plus ou moins tôt, jamais trop tard.
Etre de plus en plus présent et l’assumer,
Etre fidèle à soi-même et puis à l’humain.
Mon projet n’est pas de renvoyer un miroir sombre de la société, aussi noir qu’il puisse être,
Fausse route, trop facile, participant d’un enfermement évident.
Point n’est besoin de se damner pour dire aux autres le danger qu’ils frôlent
Ou les pièges dans lesquels ils peuvent tomber.
Le poison est le poison, est-il besoin de le goûter pour le connaître ?
Le cynisme habituel de l’art contemporain me blesse vraiment.
Ouvrir d’autres voies. Etre les explorateurs de nos infinies possibilités.
Etre des portes dorées les uns pour les autres.
A mon alchimiste, a long time ago, from this time forwards,
il y a longtemps pour longtemps.
Un jour on peut enfin dire « Je », c’est ainsi, et c’est parfois long à venir, alors humblement mais fermement le verbe se déroule…
Ma danse intérieure lance l’appel,
Qui s’étire.
Je sais mes fuites et les tiennes
Ne connaîtrai-je que tes duels ?
Faut-il disparaître enfouie sous d’autres voix ?
Miroirs faces, l’infini secret,
Cercle tes yeux.
L’inconnaissable tient le tunnel rouge,
Rêve ses boucles.
Mon expérience en est une parmi d’autres et seulement cela.
Je ne prétends pas donner une dimension d’universalité aux réalités vécues dont parlent mes images, si d’autres s’y reconnaissent, y rencontrent quelque chose de leur « réflexion », alors tant mieux, mais il me suffit maintenant que l’œuvre soit pour eux image point de repère dans leur mémoire, dans leur vie, voilà le suc de mon fruit.
En lacets soi avec soi bouche ouverte.
Respire, mange le dessin
A faim de faire de moi ce qu’il y a en toi.
S’arme d’un regard l’éclair bleu, flammèche lame dans l’angle blanc de sa joue, file vers moi l’arc métallique, brillance ouverte depuis laquelle il passe,
Reconnu présent fugitif du « Je vous sais »
Le bleu est seulement mystère, je t’écoute sourdre en moi
Pour moi, L’art véritable n’est pas déterminable et ne devrait absolument jamais être utilisé à un but précis, il a heureusement son existence propre, baromètre de l’évolution d’une civilisation, expression d’une liberté, signal de plus ou moins bonne santé d’une société.
Fi des voleurs de feu,
Le noyau blanc de l’être ouvre l’espace et le temps.
Vos mains têtes d’oiseaux aspirent la lumière,
Qui est qui ?
Ma planète se désintègre loin de moi,
Je m’arbre dans la Soleil, baguée de paroles vertes.
L’Intègre réintègre
J’envisage mon travail simplement et résolument depuis le début comme une inlassable étude de langage, et comme une mise en œuvre d’une découverte et d’une prise de possession par l’humain de son langage propre, individuel ou collectif.
J’ai rêvé d’un mot existant sans être encore né
Éprouvé mais indestructible,
Lancé contre les murs,
Et si difficile à prononcer,
Ma formule irrévélée voulant dire vers toi.
Présente bulle blanche à ton oreille, consolatrice,
Mot visible, non inscrit mais possédant une forme
Te ressemblant, proche de toi, unique,
Chant particulier de mon être, porté par mon souffle
Fort parce qu’à peine su,
Mot réservé de vie,
Ma clef d’amour à peine possédée dont naît la joie.
Mot présidant à l’action, ne venant pas de ma bouche mais de l’entier
Sais-tu, on le prononce comme on franchit une porte,
Loin des heurts opaques
Mot toujours attendu et entendu,
Schème d’une certaine essence, tu le rencontres.
Qu’il sorte de moi,
Ce mot j’aimerais qu’il ressemble à ton nom
Postulat ambitieux ou modeste, c’est selon…l’essentiel est jeu, relativité, et probablement humour apaisant.
La difficulté de lecture des images abstraites, parce qu’elles ne sont apparemment pas directement accessibles et traduisibles en langage parlé immédiat, donne souvent à penser qu’elles sont vides de sens ou qu’elles ne contiennent aucune narration.
Pourtant…L’occasion s’offre, à celui qui s’aventure à regarder, de pouvoir se livrer, sous l’aiguillon de l’insatisfaction qu’il éprouve à ce premier obstacle qu’est la suspension momentanée et soudaine de son pouvoir de nommer, au jeu délicieux de la vision simultanée des différentes actions temporelles qui ont conduit à l’existence de l’image.
Silencieusement…
Acceptons d’emblée le pluriel de l’être morphologique observé : le regard, alternativement associatif et dissociatif, fusionnant, scindant les éléments, les actes, les paroles, pourra saisir alors seulement l’essence de l’image.
Le temps concentre dans l’unique lieu
Les multiples instants de tes aveux.
Cent t’appellent, tous sont beaucoup.
Le fil de tes lèvres au dévidoir bleu
Passes par mes yeux.
Si on envisage le résultat apparent et fini de l’oeuvre, semblant avoir eu jusqu’alors pour unique but celui assez pauvre, n’est ce pas, de satisfaire rapidement au désir de plaisir immédiat, et de consommation de présent, comme une vision soudainement ouverte de l’histoire dont il est question, à des instants précis, nécessaires, suffisants, et surtout multiples à son existence, c'est-à-dire comme une image réelle de l’événement, alors, l’image découvre bientôt, de façon perceptible enfin, ses origines, et les structures qui la rendent autonome et unique.
La vraie place des êtres se pose, dans un demi sommeil
Sans limite
Image creux de mes bras, qui écoutait à mon réveil :
Des entrelacs fleuris montent dans mon esprit
Des lignes blanches courent le long de mes mains
Deux expressions d’une même évidence,
S’approchent.
Persistance de la mémoire
Tout brille dans le bleu clair du jour
Et flammés en secret, mes yeux fouillent
Immobiles,
Le présent qu’Elle seule me livre.
Ma vie vacille, les objets deviennent radeaux
Lorsque tu t’éloignes, me laissant,
Aux prises avec un feu blanc,
Qui lentement s’épuise vers les étoiles.
Et même si je me promène dans leurs rafales
Je peux revenir,
Le son de ta vie m’appelle, depuis tes profondeurs
Je voudrais courber ma fierté, et ne plus fuir
Sans pour cela détruire, l’être qui pâlit
Tu me regardes, je reviens à moi
Exister est la seule façon de te dire…
Aucun désespoir dans leurs mots
Et c’est pour cela qu’ils existent
Ce que j’espère ne regarde,
Que moi depuis toi.
Sur la même image sont concentrées les différentes phases menant à une même action, ou encore les différentes actions menant à une situation particulière.
Il y a concentration dans un même lieu, espace de la toile, de ces différents instants.
Etre fibre de vert,
Transe par an et sombre
A l’appeau blanchi d’eau,
Etre lice
Tu reviens par chemin détaché
Et boucle ma taille.
Ton visage dans le mien s’arme d’une lenteur présente
Et m’apporte les sons futurs,
Souffle insinué d’un conseiller.
Je plie signe tourmenté parmi d’autres signes,
Paroles de vertiges, fonds de tes spirales,
L’attirance à laquelle mon sol résiste
Soulève mes bras dans le plein jour,
A l’appel des chemins croisés,
Je démêle le fil des superposés supposés.
L’image est à la fois espace intemporel et être morphologique.
Il s’agit là en finalité d’un espace intemporel, certes pas réduit, ni plus rapide, mais complètement différent, sélectionnant l’essentiel de la nature de l’histoire, déterminant en quelque sorte ses caractéristiques, ses signes particuliers de reconnaissance, bref le condensé, les traces à la fois fossiles et génératrices : ce qui pour un être morphologique reste dans le temps comme mots faisant exister.
Ces mots doivent garder une impénétrabilité certaine de telle façon à protéger l’être créé ou la situation suspendue.
Ta rencontre ici et là-bas,
Éclatement de mon corps sur ton chant de bataille,
Reconquête du trésor.
Un, possible
Un terre rieur, les maux font le don.
Création de neuf instant.
A l’endroit, construit leurs visages
A l’avers de ta grande image.
Accompagne je dis,
C’est l’enfant que tu étais que tu sers maintenant.
Écartes-toi car déjà viens la reprise en charge,
Il t’a porté
Il t’apporte, Il, ta porte maintenant l’entoure âge,
Aime ceux qu’il t’apporte,
Tous sont un seul.
L’image dévoilée n’évite la destruction que par sa multiplicité cohérente et ancrée profondément sur elle même : les structures expliquées, visibles soudain, révélées, par des moyens mettant en œuvre des vitesses différentes : lenteur, ralentissement du déroulé en lecture, nouveaux angles de vision, perception subtile et instantanée de l’entassement des données entraînant l’apprentissage d’une vitesse synthétique nouvelle de lecture, tout cela construit, compose, structure, rend accessible l’être morphologique de la toile, ouvre des chemins, des brèches jusqu’à lui, laisse entrer ou deviner, et heureusement, contient et doit contenir absolument également le moyen de sa survie. Sa force est éprouvée et mise en jeu.
L’intérêt de l’oeuvre est d’abord l’apprentissage du moyen. Le moyen d’abord, le résultat ensuite, là est la vraie transparence donnée.
Cette narration abstraite, ne peut être racontée de façon figurative ou apparente à l’œil, même déroulée sur un nombre imposant de lés de toile pour pouvoir transmettre la même quantité d’informations. La perte d’efficacité serait immédiate. Non que le figuratif ne transmette pas la même vie : un corps nu par exemple, sujet de tout temps décrit et apprécié, voilé, dévoilé, tour à tour selon les époques, peut transmettre et transmet effectivement la même chose que l’image abstraite, mais n’est il pas besoin alors d’une grande subtilité d’esprit pour déchiffrer de façon consciente toutes les informations données? Et tout cela sans blesser?
Il s’agit de voir plus loin ou plus profond, et celui qui regarde a souvent oublié pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas, tout moyen ou clarté à déceler consciemment, la véritable structure d’existence, le pourquoi et le comment d’organisations, de solidités et de fragilités qui font qu’un équilibre est possible, à un instant précis, qu’il y a existence tout simplement.
Ce sont les sous entendus de l’image figurative qui sont mis en avant dans l’art que je décris.
Ces images de même famille que les symboles, tout en étant moins réduites et d’apparence moins claire , sont en réalité moins codées que ceux-ci, puisqu’il s’agit de redécouvrir leurs origines : l’image abstraite est sentiment étymologique de ce qui s’exprime dans le vivant.
J’ai quelquefois effacé de doigts vengeurs
Provoquant, Pâle, l’oubli identique,
Lente histogenèse,
Finale, jusqu’aux os.
Celui qui ose regarder, se tient dans l’état d’esprit du chercheur face à un phénomène vivant sous ses yeux, se familiarise avec les lois qui ont régi ce phénomène. Il découvre les lois propres de l’autre parfois, mais aussi lors de son essai de re-création, et parce que la découverte et l’élaboration d’un langage propre est ardu, il élargit son monde, dans un mouvement asymptotique du désir de compréhension, du désir de connaissance, du désir d’expérience.
Moi tu sais, mon âme voyage dans la solitude,
Et d’anciennes transparences.
Ma création fut de t’y chercher,
Perçant les voiles de l’absence.
Alors je t’appartenais déjà
Anne Marie TROPET 07/2004
Expos Solo (Listing)
Exhibitions and works
• Gallery « Le Cercle Optique », personal exhibition « Feathers on the wind’s back, admittance chambers ». Ink drawings from japanese poems Lyon, April 2003.
• Philosophical bookshop « The Sphinx », exhibition of watercolours and artistically written texts in ancient Greek, Hésiode : the Theogony, January 2003.
• Pen and ink illustrations for the book : « Conter pour les petits » (tell for writer : Hélène Loup, Edisud, September 2003.
• « Symposium neuro-radiologicum », Palais des Congrès, Paris, August 2002.
• Gallery « Sculptures », personal exhibition, oil paintings, drawings, watercolours, Paris, February 2002.
• Gallery « Cupillard », personal exhibition, oil paintings, drawings, Grenoble, September 2002.
• First « Painter’s spring », oil paintings, Sassenage castle, Isère, May 1996.
• Gallery « Jean Claude David », group exhibition, oil pantings, drawings, Grenoble, 1990-1991.
• Salon « Horizon Jeunesse », oil painting, Grand Palais, Paris, May 1990.
• Vinyl and oil fresco, 15m2, St Quentin sur Isère, 1989.
• Personal exhibition of pastels and watercolors, Prieuré du Bourget du Lac, Savoie, 1988.
• « 7th painting salon » prizewinner of the Radiall Contest, Voiron, Isère, November 1987.
• Gallery « Art’s head », ink drawings and watercolours « small sizes », Grenoble, December 1987.
• Drawings, archeological sites : Ivoire and Seyssel, Annecy Museum, Haute Savoie, 1987.
• Acrylic fresco, 40m2, company « The blue cabs », Paris, 1987.
• Poems and theoritical texts about painting.