Toutes les œuvres de Alain Cabot
Passeport (e) • 4 œuvres
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Voyage autour d'un visa (je) Le concept de "Voyage autour d'un visa (je)" implique la notion de mouvement, [...]
Voyage autour d'un visa (je)
Le concept de "Voyage autour d'un visa (je)" implique la notion de mouvement, d'évolution, de passage d'un point à un autre, mais aussi la notion de départ et/ou d'arrivée, définitive ou provisoire.
Dans le présent, le passeport est devenu quelque chose de vital pour des milliers d’hommes et de femmes qui fuient guerres et famines. Mais, de ce fait, il est devenu le symbole d’un passage de frontière à sens unique, d’un voyage sans retour. Il photographie et fige l’identité de milliers d’individus en tant que « migrants », à qui on refuse toute humanité et contre lesquels on construit des barrières à ne pas franchir. Car la peur est revenue. Les uns sont condamnés, les autres sauvés, arbitrairement ; le monde semble avoir perdu la raison. Passeport, lien de communication et d’échange entre les peuples, aujourd’hui plus précieux encore car il représente pour certains le passage vers une nouvelle vie, un ailleurs. Et pourtant, au moment du départ ultime, on ne nous demande rien et nous n’emportons rien. « Poète, vos papiers ! Spécialiste de la mistoufle Emigrant qui pisse aux visas Aventurier de la pantoufle Sous la table du Nirvana Meurt-de-faim qui plane à la Une Ecrivain public des croquants Anonyme qui s'entribune A la barbe des continents Poète, vos papiers Poète, documenti ! » (Léo Ferré)
S’arrêter sur l’expression de ce qui fait l’humanité de chacun et montrer la contradiction intrinsèque de la fonction du passeport face aux conflits actuels. Telle est l’ambition de ce projet.
Format de travail : Quatre toiles au format 100x100 cm , technique mixte et huile sur toile, 2016
Etude pour Passeport en considérant que chaque tableau est différent des autres mais formera une série complexe et offrira une lecture narrative cohérente.
Le concept de "Voyage autour d'un visa (je)" implique la notion de mouvement, d'évolution, de passage d'un point à un autre, mais aussi la notion de départ et/ou d'arrivée, définitive ou provisoire.
Dans le présent, le passeport est devenu quelque chose de vital pour des milliers d’hommes et de femmes qui fuient guerres et famines. Mais, de ce fait, il est devenu le symbole d’un passage de frontière à sens unique, d’un voyage sans retour. Il photographie et fige l’identité de milliers d’individus en tant que « migrants », à qui on refuse toute humanité et contre lesquels on construit des barrières à ne pas franchir. Car la peur est revenue. Les uns sont condamnés, les autres sauvés, arbitrairement ; le monde semble avoir perdu la raison. Passeport, lien de communication et d’échange entre les peuples, aujourd’hui plus précieux encore car il représente pour certains le passage vers une nouvelle vie, un ailleurs. Et pourtant, au moment du départ ultime, on ne nous demande rien et nous n’emportons rien. « Poète, vos papiers ! Spécialiste de la mistoufle Emigrant qui pisse aux visas Aventurier de la pantoufle Sous la table du Nirvana Meurt-de-faim qui plane à la Une Ecrivain public des croquants Anonyme qui s'entribune A la barbe des continents Poète, vos papiers Poète, documenti ! » (Léo Ferré)
S’arrêter sur l’expression de ce qui fait l’humanité de chacun et montrer la contradiction intrinsèque de la fonction du passeport face aux conflits actuels. Telle est l’ambition de ce projet.
Format de travail : Quatre toiles au format 100x100 cm , technique mixte et huile sur toile, 2016
Etude pour Passeport en considérant que chaque tableau est différent des autres mais formera une série complexe et offrira une lecture narrative cohérente.
Série Urban danse • 8 œuvres
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Le travail que je me propose de mener à bien par une nouvelle série : Urbain danse, est un travail qui [...]
Le travail que je me propose de mener à bien par une nouvelle série : Urbain danse, est un travail qui entend restituer l'essence de la culture populaire et des cultures traditionnelles s'exprimant à travers les danses urbaines.
Par le thème de la danse, je tenterai aussi de raconter une histoire urbaine sur ce thème tout en essayant de m’emparer, de suggérer, d’investir d’intégrer le concept de danse urbaine avec le mouvement, la colère, la joie, la peur, la tristesse la révolte sociale ou les interdits sont bravés.
J'essayerai d'organiser par la forme gestuelle mimée par des personnages en mouvement sur une série de toiles et je tenterai de raconter cette histoire sociale particulière et de représenter la beauté, la légèreté, le mouvement, la révolte, la liberté, sur un support statique (le tableau) tout en intégrant des éléments renvoyant à un monde devenu un village planétaire.
Technique mixte sur toile, cm 100x100x5, 2017
Par le thème de la danse, je tenterai aussi de raconter une histoire urbaine sur ce thème tout en essayant de m’emparer, de suggérer, d’investir d’intégrer le concept de danse urbaine avec le mouvement, la colère, la joie, la peur, la tristesse la révolte sociale ou les interdits sont bravés.
J'essayerai d'organiser par la forme gestuelle mimée par des personnages en mouvement sur une série de toiles et je tenterai de raconter cette histoire sociale particulière et de représenter la beauté, la légèreté, le mouvement, la révolte, la liberté, sur un support statique (le tableau) tout en intégrant des éléments renvoyant à un monde devenu un village planétaire.
Technique mixte sur toile, cm 100x100x5, 2017
Autoportraits • 1 œuvre
Voir toutDernières Œuvres • 8 œuvres
Voir toutSérie GANG 2015-2016 • 3 œuvres
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Le sujet des Gangs et traité selon un procédé qui va du figuratif au documentaire. C'est pourquoi la [...]
Le sujet des Gangs et traité selon un procédé qui va du figuratif au documentaire. C'est pourquoi la macrostructure de cette série n'est sans rappeler à la fois les polyptyques de sujet sacré du Moyen Age et de la Renaissance et les bandes dessinées : une narration continue s'installe autour du phénomène des gangs, sans proposer pour autant une démonstration ou une lecture moralisante. Les scènes figuratives se composent sur un fond où, dans les tons violents dominant des jaune ou des rouge, s'offre aux yeux du spectateur un paysage de misère, la misère des favelas sud-américaines, représentative de la misère de toutes les banlieues, y compris celles des villes riches du monde occidental, ce monde qui est présent par bribes, dans les détails d'une civilisation urbaine vieillissante (panneaux publicitaires, graffiti, street art). C'est sans doute la série qui a le plus massivement recours au procédé de citation et du recyclage, de matériaux (papiers collés tirés d'affiches publicitaires) et de détails tirés de bandes dessinés et de films, voire même de documentaires sur les Gangs.
Passeport(e) • 4 œuvres
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Série Voyage autour d'un visa(je) Le concept de passeport (e) implique la notion de mouvement, d'évolution, [...]
Série Voyage autour d'un visa(je)
Le concept de passeport (e) implique la notion de mouvement, d'évolution, de passage d'un point à un autre, mais aussi la notion de départ et/ou d'arrivée, définitive ou provisoire.
Dans le présent, le passeport est devenu quelque chose de vital pour des milliers d’hommes et de femmes qui fuient guerres et famines. Mais, de ce fait, il est devenu le symbole d’un passage de frontière à sens unique, d’un voyage sans retour. Il photographie et fige l’identité de milliers d’individus en tant que « migrants », à qui on refuse toute humanité et contre lesquels on construit des barrières à ne pas franchir. Car la peur est revenue. Les uns sont condamnés, les autres sauvés, arbitrairement ; le monde semble avoir perdu la raison. Passeport, lien de communication et d’échange entre les peuples, aujourd’hui plus précieux encore car il représente pour certains le passage vers une nouvelle vie, un ailleurs. Et pourtant, au moment du départ ultime, on ne nous demande rien et nous n’emportons rien. « Poète, vos papiers ! Spécialiste de la mistoufle Emigrant qui pisse aux visas Aventurier de la pantoufle Sous la table du Nirvana Meurt-de-faim qui plane à la Une Ecrivain public des croquants Anonyme qui s'entribune A la barbe des continents Poète, vos papiers Poète, documenti ! » (Léo Ferré)
S’arrêter sur l’expression de ce qui fait l’humanité de chacun et montrer la contradiction intrinsèque de la fonction du passeport face aux conflits actuels. Telle est l’ambition de ce projet.
Le concept de passeport (e) implique la notion de mouvement, d'évolution, de passage d'un point à un autre, mais aussi la notion de départ et/ou d'arrivée, définitive ou provisoire.
Dans le présent, le passeport est devenu quelque chose de vital pour des milliers d’hommes et de femmes qui fuient guerres et famines. Mais, de ce fait, il est devenu le symbole d’un passage de frontière à sens unique, d’un voyage sans retour. Il photographie et fige l’identité de milliers d’individus en tant que « migrants », à qui on refuse toute humanité et contre lesquels on construit des barrières à ne pas franchir. Car la peur est revenue. Les uns sont condamnés, les autres sauvés, arbitrairement ; le monde semble avoir perdu la raison. Passeport, lien de communication et d’échange entre les peuples, aujourd’hui plus précieux encore car il représente pour certains le passage vers une nouvelle vie, un ailleurs. Et pourtant, au moment du départ ultime, on ne nous demande rien et nous n’emportons rien. « Poète, vos papiers ! Spécialiste de la mistoufle Emigrant qui pisse aux visas Aventurier de la pantoufle Sous la table du Nirvana Meurt-de-faim qui plane à la Une Ecrivain public des croquants Anonyme qui s'entribune A la barbe des continents Poète, vos papiers Poète, documenti ! » (Léo Ferré)
S’arrêter sur l’expression de ce qui fait l’humanité de chacun et montrer la contradiction intrinsèque de la fonction du passeport face aux conflits actuels. Telle est l’ambition de ce projet.
Série : La danse macabre • 4 œuvres
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(Quatre huiles sur toile et techniques mixtes ; chaque toile : 100cm x 100cm) La série La danse macabre [...]
(Quatre huiles sur toile et techniques mixtes ; chaque toile : 100cm x 100cm)
La série La danse macabre donne forme à quatre scènes, toutes centrées sur le thème de la danse. Deux personnages de danseurs enlacés parcourent dans leurs évolutions les espaces représentés (dans l’œuvre n. 3 de la série on voit même apparaître deux fois le couple des danseurs, le dédoublement indiquant deux moments successifs d’un même mouvement de danse). Il s’agit d’espaces connotés par peu d’éléments, quelques objets (camions, armes de guerre) et des personnages (soldats, enfants meurtris par la guerre, enfermés dans leur rage, nus et au regard impuissant) qui suggèrent un monde en conflit. L’arrière-plan avec ses couleurs vives et contrastées (rouges, jaunes et verts posés en aplat) ainsi que les papiers collés qui composent et décomposent les éléments figuratifs s’opposent, par leur violence et leur désordre apparent, à la danse sensuelle et lascive des deux personnages : la vie évoluant, malgré tout, au milieu de ce chaos meurtrier, avec indifférence, dans un dernier effort de défense.
La série La danse macabre donne forme à quatre scènes, toutes centrées sur le thème de la danse. Deux personnages de danseurs enlacés parcourent dans leurs évolutions les espaces représentés (dans l’œuvre n. 3 de la série on voit même apparaître deux fois le couple des danseurs, le dédoublement indiquant deux moments successifs d’un même mouvement de danse). Il s’agit d’espaces connotés par peu d’éléments, quelques objets (camions, armes de guerre) et des personnages (soldats, enfants meurtris par la guerre, enfermés dans leur rage, nus et au regard impuissant) qui suggèrent un monde en conflit. L’arrière-plan avec ses couleurs vives et contrastées (rouges, jaunes et verts posés en aplat) ainsi que les papiers collés qui composent et décomposent les éléments figuratifs s’opposent, par leur violence et leur désordre apparent, à la danse sensuelle et lascive des deux personnages : la vie évoluant, malgré tout, au milieu de ce chaos meurtrier, avec indifférence, dans un dernier effort de défense.
La Partie D'échecs • 2 œuvres
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La série: La partie d'échecs 2004-2006. " Ils ne savent pas que la singulière main du joueur qui les [...]
La série: La partie d'échecs 2004-2006
.. "
Ils ne savent pas que la singulière main
du joueur qui les tient gouverne leur destin ...
Le joueur, à son tour, se trouve prisonnier
... d'un tout autre échiquier...
(Borges)
La grande toile centrale représente deux joueurs d’échecs s’affrontant dans la partie dite « immortelle », une partie qui n’aura pas de vainqueurs. La scène s’encadre dans un décor mi-figuratif mi-abstrait, où les surfaces de couleurs (gris, jaune, rouge) viennent suggérer la représentation d’une ville contemporaine de la civilisation occidentale (Paris ?, New York ?), une ville « tentaculaire », éclairée par une lumière violente (jaune et rouge flamme, évocatrice du feu) qui s’impose sur les formes grises des gratte-ciels aux mille fenêtres.
Qui sont les joueurs d’échecs ? Peut être les hommes, les hommes tout-puissants ou qui se croient tout-puissants : les régisseurs d’un monde et d’une civilisation en déclin. Que représentent alors les pièces de l’échiquier ? D’autres hommes, moins puissants, les hommes que la pensée unique véhiculée par les média façonne à sa guise. Mais la lecture reste ouverte.
Lorsque le regard du spectateur se pose sur les tableaux qui encadrent la scène centrale, il découvre les mêmes personnages représentés sur les tableaux les plus externes, de droite et de gauche, dans la même posture, d’attente l’un, de réflexion avant le mouvement sans doute décisif l’autre. Les joueurs deviennent les spectateurs de leur propre jeu.
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Ils ne savent pas que la singulière main
du joueur qui les tient gouverne leur destin ...
Le joueur, à son tour, se trouve prisonnier
... d'un tout autre échiquier...
(Borges)
La grande toile centrale représente deux joueurs d’échecs s’affrontant dans la partie dite « immortelle », une partie qui n’aura pas de vainqueurs. La scène s’encadre dans un décor mi-figuratif mi-abstrait, où les surfaces de couleurs (gris, jaune, rouge) viennent suggérer la représentation d’une ville contemporaine de la civilisation occidentale (Paris ?, New York ?), une ville « tentaculaire », éclairée par une lumière violente (jaune et rouge flamme, évocatrice du feu) qui s’impose sur les formes grises des gratte-ciels aux mille fenêtres.
Qui sont les joueurs d’échecs ? Peut être les hommes, les hommes tout-puissants ou qui se croient tout-puissants : les régisseurs d’un monde et d’une civilisation en déclin. Que représentent alors les pièces de l’échiquier ? D’autres hommes, moins puissants, les hommes que la pensée unique véhiculée par les média façonne à sa guise. Mais la lecture reste ouverte.
Lorsque le regard du spectateur se pose sur les tableaux qui encadrent la scène centrale, il découvre les mêmes personnages représentés sur les tableaux les plus externes, de droite et de gauche, dans la même posture, d’attente l’un, de réflexion avant le mouvement sans doute décisif l’autre. Les joueurs deviennent les spectateurs de leur propre jeu.
Dernières Œuvres • 4 œuvres
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