キャンバスのアクリル, 17.7x13 in
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-
オリジナルのアートワーク
絵画,
キャンバスの
アクリル
/
インク
- 寸法 高さ 17.7in, 幅 13in
- カテゴリ 絵画 $500未満 抽象芸術
Sans titre, 33x45cm, acrylique au coteau, 2014,. « Ma peinture ». C’est une histoire qui pourrait commencer comme ça : une surprise au coin du chemin devant un panneau sur le boulevard Gambetta. Une femme avec un air joyeux et fragile à la fois. Elle porte un foulard rose. D’où sort-elle? Je ne sais pas. Je m’approche et réalise que c’est un clown. [...]
Sans titre, 33x45cm, acrylique au coteau, 2014,
« Ma peinture »
C’est une histoire qui pourrait commencer comme ça : une surprise au coin du chemin devant un panneau sur le boulevard Gambetta. Une femme avec un air joyeux et fragile à la fois. Elle porte un foulard rose. D’où sort-elle ? Je ne sais pas. Je m’approche et réalise que c’est un clown. Dans la grisaille de cet après-midi d’hiver, on ne voit qu’elle. Après m’avoir regardé, elle me dit : « Il faut brouiller les pistes. » Cette remarque résonne encore aujourd’hui.
Avec mes Salomon rouges et mon survêtement Adidas : on peut se demander d’où je sors. Eh oui, je ne sors jamais sans mon nez rouge ! Je pourrais demander à cette femme de m’accompagner, de me montrer le chemin. Je n’ose pas. À vous qui regardez ma peinture, ne vous attendez pas à ce que je vous explique quoi que ce soit. Eh oui, c’est ça le mystère du gros nez. Je vous parlerais si vous ne me jetiez pas la pierre. Les pierres, je les ai emprisonnées derrière la vitre. C’est vous qui allez me raconter devant mes toiles la plus belle des histoires. Au moment où je dessine, je ne sais pas où je vais. J’avance les yeux et les oreilles grands ouverts.
Émilie Simon disait : « Je voudrais te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur. »
Alain Boyer vit et travaille à Nîmes.
« Ma peinture »
C’est une histoire qui pourrait commencer comme ça : une surprise au coin du chemin devant un panneau sur le boulevard Gambetta. Une femme avec un air joyeux et fragile à la fois. Elle porte un foulard rose. D’où sort-elle ? Je ne sais pas. Je m’approche et réalise que c’est un clown. Dans la grisaille de cet après-midi d’hiver, on ne voit qu’elle. Après m’avoir regardé, elle me dit : « Il faut brouiller les pistes. » Cette remarque résonne encore aujourd’hui.
Avec mes Salomon rouges et mon survêtement Adidas : on peut se demander d’où je sors. Eh oui, je ne sors jamais sans mon nez rouge ! Je pourrais demander à cette femme de m’accompagner, de me montrer le chemin. Je n’ose pas. À vous qui regardez ma peinture, ne vous attendez pas à ce que je vous explique quoi que ce soit. Eh oui, c’est ça le mystère du gros nez. Je vous parlerais si vous ne me jetiez pas la pierre. Les pierres, je les ai emprisonnées derrière la vitre. C’est vous qui allez me raconter devant mes toiles la plus belle des histoires. Au moment où je dessine, je ne sais pas où je vais. J’avance les yeux et les oreilles grands ouverts.
Émilie Simon disait : « Je voudrais te dessiner dans un désert, le désert de mon coeur. »
Alain Boyer vit et travaille à Nîmes.
