Les deux insoucieuses (2016) Peinture par Akila Dahache

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Vendu par Akila Dahache

  • Œuvre d'art originale (One Of A Kind) Peinture, Acrylique sur Toile de lin
  • Dimensions Hauteur 19,7in, Largeur 35,4in
  • Encadrement Cette oeuvre n'est pas encadrée
  • Catégories Abstrait
Le monde drapé d’épaisse d’obscurité On s’y croyait en sécurité Un moelleux lit d’asservie Où bonheur enchaîné git Tristesse. Au fond de l’être une fine sonorité Vibre et suggère une douce frivolité Une nouvelle voie est servie Voix fertiles. Ombres desservies La joie revit Le bonheur s’esquisse.
Le monde drapé d’épaisse d’obscurité
On s’y croyait en sécurité
Un moelleux lit d’asservie
Où bonheur enchaîné git
Tristesse.
Au fond de l’être une fine sonorité
Vibre et suggère une douce frivolité
Une nouvelle voie est servie
Voix fertiles. Ombres desservies
La joie revit
Le bonheur s’esquisse.
Miroir fusion force maturité
Promesse de délices et de virtuosité
Elle avec elle quitte l’espace sombre
Sortent de l’ombre pour mordre
Fruits interdits et parfums d’ambre
Joliesse et finesse.
Debout main dans la main sans vanité
Grâce ! Du néant vers la lumière, férocité, vérité,
Elle et son double, silhouettes de Joconde,
Oreilles parées de rubis et lèvres rubicondes,
Vertige ! dans l’abime de l’extase, tombent.
Souverain orgasme et ivresse.

Tahar HOUCHI,Poètivre
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Elle est entrée en peinture comme on entre dans le silence. Elle s’est absentée de son quotidien pour enfanter ses œuvres en devenir. Et chaque peinture a été un cri, dont elle n’a pas encore tout[...]

Elle est entrée en peinture comme on entre dans le silence. Elle s’est absentée de son
quotidien pour enfanter ses œuvres en devenir. Et chaque peinture a été un cri, dont elle n’a
pas encore tout épuisé.
Akila Dahache a pris le temps de choisir ses chemins, de se tromper, de vivre ce qu’elle ne
pouvait éviter. Peut-être a-t-elle eu besoin d’étouffer pour découvrir qu’en peignant, elle
respirait mieux.
Fragile et forte tout à la fois, cette Kabyle a puisé dans la fierté de ses racines, la force de
remonter toutes les pentes « sans rien demander à personne ».
« J’ai abordé la peinture en 2014, en me laissant guider par mes sensations, par le besoin
d’exprimer une force, quasi indépendante de la volonté qui se trouvait en moi ».
Et elle en avait à dire puisque en deux ans et demi, elle peignait pas moins de deux cents
cinquante œuvres. « Comme si je mettais mes tripes sur la toile » dit-elle avec conviction !
Et cette femme sensible aux dimensions spirituelles qui émanent de l’être humain, a peint
chacun de ses tableaux comme « un cri de sa volonté », une œuvre unique.
De la Kabylie quittée, un quart de siècle plus tôt, sa peinture a gardé les empreintes du
printemps, des couleurs de la montagne, des traces laissées par ses rencontres.
Akila, c’est une peintre de l’instinct. Le pinceau ? Fort peu pour elle. Elle lui préfère d’autres
objets qui lui tombent dans la main : spaghetti, carton, fourchettes, outils…
Et elle se laisse aller. Au gré des couleurs qui lui viennent à l’esprit, au creux des chagrins qui émanent du plus profond d’elle-même.
« Parfois, il m’arrive même de cacher une toile quand elle est trop lourde de ces chagrins que
je porte ».
C’est que, dans l’œuvre d’Akila Dahache, les émotions, les douleurs, les sentiments qui
animent l’être humain, n’en finissent pas d’émerger.
De la femme et de l’artiste qu’elle est, de ces visages qui naissent sur ses toiles.
Des visages dont elle dit les mystères, la vie, les mystères les
souffrances peut-être.
En omettant les traits et en faisant pleurer les lèvres, des visages
tordus par on ne sait quelle douleur ou nimbés de mystère.
D’autres fois, elle se risque à la faire sourire… ou plutôt elle
esquisse l’ombre d’un sourire, elle y peint une certaine foi en
l’avenir et dans les autres.
Le temps sans doute de passer à des personnages réunis sur
la toile, par on ne sait quel destin qui leur serait commun.
Quand sa peinture délaisse les visages, les personnages, c’est pour éclabousser la toile de ces
cris qui reviennent. Comme un volcan qui entre en éruption, comme un cœur dans lequel les émotions seraient trop à l’étroit.

Rédaction et conception : Alain Trémiseau Biographe – Conseiller rédactionnel – Auteur 

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