Abdellatif Zeraidi Bd Lltyf Lzrydy
Né le 24 décembre 1960 à Ouezzane, Abdellatif Zeraïdi est une figure emblématique de l’art pictural du Maghreb. Après la mort de son père en 1963, il a quitté sa ville natale avec sa famille pour Salé : ce fut son premier exil. L'artiste, à la vocation précoce, fut encouragé dans cette voie par ses professeurs à l'école primaire Bab Fès. Après ses études secondaires au Lycée Al Ayoubi, il intègre l'école nationale des beaux-arts de Tétouane à l’âge de 20 ans. C'était les années 80, alors qu’il promène le parfait profil de l’étudiant, Abdellatif Zeraïdi entre dans le cercle des loups blancs en fustigeant l’absence de liberté d’expression. Le « perturbateur » sera renvoyé en 1982. Cette mésaventure qui conditionnera son œuvre future le mène sur le chemin de l’emploi (dans une imprimerie à Rabat), avant sa réintégration dans l'école de Tétouane en 1986. Durant ce laps de temps, le jeune créateur a esquissé ses premières œuvres : paysages, portraits, natures mortes qu'il vendait pour survivre à Tétouane et Rabat…« La peinture est une forme de résistance dont je me sers pour exister, crier, dénoncer », revendique-t-il. En 1988 il rejoint l’école nationale des Beaux-arts de Dijon (France) où il décroche un certificat d’études d’arts plastiques un an plus tard. Bien que son talent soit reconnu, l'artiste survit de petits boulots précaires. Au petit matin, l’Italie l’accueille à Lombardie-Varèse où cet esthète sans cesse à l’écoute de l’inspiration résidera de 1990 à 1994, et malgré une vie professionnelle difficile il n'hésite pas à accorder du temps à d'élégantes «vedute» Vénitiennes.
Arrivé au Luxembourg en 1994, Abdellatif Zeraïdi a su saisir l'atmosphère des paysages pittoresques du Grand-duché et la fixer sur la toile avec une maîtrise coloriste et luministe héritée des impressionnistes et des post-impressionnistes avant qu’il n’essuie un licenciement suite à une maladie professionnelle dans une usine de produits chimiques. « Ça a été un coup très dur, se souvient-il. La dépression le gagne et encore aujourd’hui Abdellatif rechigne à évoquer ces années grises au Luxembourg, de 1994 à 2004. N’empêche : « Ce que j’ai appris dans les moments les plus durs c’est que la souffrance fait grandir ». Après un retour au Maroc de 18 mois, Abdellatif s’installe en France, à Mulhouse, en 2005. « Claude Monet a dit un jour : les lumières du Maroc m’ont préparé à l‘impressionnisme ». Derrière chacune de ses signatures, gît le secret d’Abdellatif Zeraïdi.
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Biographie
Né le 24 décembre 1960 à Ouezzane, Abdellatif Zeraïdi est une figure emblématique de l’art pictural du Maghreb. Après la mort de son père en 1963, il a quitté sa ville natale avec sa famille pour Salé : ce fut son premier exil. L'artiste, à la vocation précoce, fut encouragé dans cette voie par ses professeurs à l'école primaire Bab Fès. Après ses études secondaires au Lycée Al Ayoubi, il intègre l'école nationale des beaux-arts de Tétouane à l’âge de 20 ans. C'était les années 80, alors qu’il promène le parfait profil de l’étudiant, Abdellatif Zeraïdi entre dans le cercle des loups blancs en fustigeant l’absence de liberté d’expression. Le « perturbateur » sera renvoyé en 1982. Cette mésaventure qui conditionnera son œuvre future le mène sur le chemin de l’emploi (dans une imprimerie à Rabat), avant sa réintégration dans l'école de Tétouane en 1986. Durant ce laps de temps, le jeune créateur a esquissé ses premières œuvres : paysages, portraits, natures mortes qu'il vendait pour survivre à Tétouane et Rabat…« La peinture est une forme de résistance dont je me sers pour exister, crier, dénoncer », revendique-t-il. En 1988 il rejoint l’école nationale des Beaux-arts de Dijon (France) où il décroche un certificat d’études d’arts plastiques un an plus tard. Bien que son talent soit reconnu, l'artiste survit de petits boulots précaires. Au petit matin, l’Italie l’accueille à Lombardie-Varèse où cet esthète sans cesse à l’écoute de l’inspiration résidera de 1990 à 1994, et malgré une vie professionnelle difficile il n'hésite pas à accorder du temps à d'élégantes «vedute» Vénitiennes.
Arrivé au Luxembourg en 1994, Abdellatif Zeraïdi a su saisir l'atmosphère des paysages pittoresques du Grand-duché et la fixer sur la toile avec une maîtrise coloriste et luministe héritée des impressionnistes et des post-impressionnistes avant qu’il n’essuie un licenciement suite à une maladie professionnelle dans une usine de produits chimiques. « Ça a été un coup très dur, se souvient-il. La dépression le gagne et encore aujourd’hui Abdellatif rechigne à évoquer ces années grises au Luxembourg, de 1994 à 2004. N’empêche : « Ce que j’ai appris dans les moments les plus durs c’est que la souffrance fait grandir ». Après un retour au Maroc de 18 mois, Abdellatif s’installe en France, à Mulhouse, en 2005. « Claude Monet a dit un jour : les lumières du Maroc m’ont préparé à l‘impressionnisme ». Derrière chacune de ses signatures, gît le secret d’Abdellatif Zeraïdi.
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1960
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
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La peinture est une forme de résistance
Né le 24 décembre 1960 à Ouezzane au Maroc, Abdellatif Zeraïdi est une figure emblématique de l’art pictural du Maghreb. Rencontre avec un contemporain Mulhousien épris de lumière.
1980 : premiers actes de révolte à l’école nationale des Beaux-arts de Tétouan. À l’aune de ses 20 ans, alors qu’il promène le parfait profil de l’étudiant, Abdellatif Zeraïdi entre dans le cercle des loups blancs en fustigeant violemment l’absence de liberté d’expression. Le « perturbateur » sera renvoyé des cours en 1982. Cette mésaventure qui conditionnera son œuvre future le mène sur le chemin de l’emploi (maquettiste décorateur dans une imprimerie à Rabat), avant sa réintégration dans la prestigieuse école en 1986, de laquelle il sortira diplôme en poche. Durant ce laps de temps, le jeune artiste a esquissé ses premières toiles à l’huile : paysages, portraits, monuments, nature morte…« La peinture est une forme de résistance dont je me sers pour exister, crier, dénoncer », revendique-t-il. S’il chante ou condamne en peinture, Abdellatif ne tarde pas à être en quête de plus grands espaces de création : le voyage l’appelle tout d’abord en France, en 1988, à Dijon, tout droit à l’école nationale des Beaux-arts où il décroche un certificat d’études d’arts plastiques un an plus tard. Ce que j’ai appris, c’est que la souffrance fait grandir.
Bien que bardé de qualifications, le créateur survit de petits boulots précaires au fur et à mesure que son trait de pinceau s’affine. Au petit bonheur, l’Italie l’accueille à Lombardie-Varèse où cet esthète sans cesse à l’écoute de l’inspiration résidera de 1990 à 1994.
Sa peinture fait de moins en moins d’ombre à la lumière qu’il apprivoise avec patience et sa colère retombe en fresques éblouissantes. Les pavés et les ciels du Grand-Duché de Luxembourg témoigneront par la suite de l’apogée de son art — avant qu’Abdellatif, alors ouvrier dans une usine, n’essuie un licenciement suite à une allergie due à une exposition prolongée à des produits chimiques toxiques. « Ça a été un coup très dur, se souvient-il. Du jour au lendemain, j’étais éloigné du monde industriel donc de l’emploi ». La dépression le gagne et encore aujourd’hui Abdellatif rechigne à évoquer ces années grises au Luxembourg, de 1994 à 2004. N’empêche : « Ce que j’ai appris dans les moments les plus durs c’est que la souffrance fait grandir. Et je suis passé à l’acrylique et l’aquarelle ». Après un court retour au Maroc de 18 mois, à Salé, Abdellatif s’installe définitivement en France, à Mulhouse, en 2005. Depuis, le pèlerin aguerri aux titres évocateurs vole d’exposition en exposition : « Les chemins du sensible » (Espace multimédia, 2007) ; « Parcours esthétiques » (Cour des Chaînes, 2007) et pour finir « Paysages de tous pays », visible jusqu’à fin août dans les vitrines de l’Espace Réunion, place de la Réunion : quatorze paysages brossés en Italie, au Luxembourg, au Maroc… et à Mulhouse. « Claude Monet a dit un jour : les lumières du Maroc m’ont préparé à l‘impressionnisme ». Derrière chacune de ses signatures, gît le secret d’Abdellatif Zeraïdi.
r.b l'alsace (journal) 30 Juillet 2008
Les chemins du Sensible
En septembre 2002, le public luxembourgeois découvrait lors d'une exposition organisée dans la cité épiscopale d'Echternach, l'hommage pictural rendu aux trésors architecturaux de la ville par un de ses résidents, le peintre Abdellatif Zeraïdi .
En effet, ce dernier, installé depuis quelques années au Grand-Duché de Luxembourg, a su saisir l'atmosphère particulière de la ville et la fixer sur la toile avec une maîtrise coloriste et luministe héritée des impressionnistes et des post-impressionnisites .
Ses concitoyens furent séduits par sa facture vive, par sa sincérité également jusqu'aux plus hautes autorité municipales qui n'hésitèrent pas à le féliciter.
Cependant, il serait restrictif de limiter la production d'Abdellatif Zeraïdi à celle d'un simple paysagiste, domaine que, bien évidemment,il ne renie pas . Pourtant, derrière la profondeur et la pureté d'un ciel, ou la transparence de la fluidité aquatique, se cachent une sensibilité et un intérêt pou des thèmes plus forts, nourris par l'itinéraire personnel de l'artiste .
Ainsi, Abdellatif Zeraïdi est un immigré, pour employer un terme dont la consonance un peu péjorative me déplaît, disons plutôt, un exilé volontaire. Né en 1960 à Ouezzane dans le Rif marocain, l'artiste, à la vocation précoce, fut très encouragé dans cette voie par ses professeurs.
C'est en 1980, qu'il intègre l'École National des Beaux-Arts de Tétouane où l'ambiance cordiale et l'émulation fortifient sa vocation et éveillent sa curiosité et son ouverture au monde. Ces premières Œuvres seront des vues de Médinas, de portes Chérifiennes, des purs paysages marocains. Les circonstances de la vie le poussent à quitter son pays natal pour s'installer dans un premier temps en 1988, en France, à Dijon où il suit les cours de la réputée École Nationale des Beaux-Arts. C'est là que ses tentations vers l'abstraction se matérialiseront. Plus tard, Zeraïdi est en Italie, et malgré une vie professionnelle difficile, n'hésite pas à consacrer du temps à d'élégantes « vedute » Vénitiennes.
Au Luxembourg, enfin, Abdellatif Zeraïdi semble s'épanouir dans sa création, facilitée par une intégration aisée et un accueil chaleureux de la part des amateurs d'art. Alors, son inspiration et ses qualités d'observation se tournent vers l'actualité qui, depuis le funeste 11 septembre, ne peut que déstabiliser ou révolter une sensibilité accrue par la pratique artistique.
Par conséquent, sa peinture joue sur une gestuelle alerte, rapide, avec une construction solide, géométrisée par une structure en grille. Le traitement de la lumière offre tantôt des effets de clair-obscur, tantôt des transparences puisées dans l'observation de l'eau, qui prennent une valeur symbolique. Celle de la volante d'aller au-delà des choses, tout en exprimant le monde intérieur de l'artiste avec la plus grande spontanéité et même impulsivité.
Nathalie Becker
Historienne de l'art
Critique
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine (1844-1896)
Poèmes saturniens
Biographie
Après des études à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Tétouan , Abdellatif Zeraïdi, né en 1960 à Ouezzane , a quitté, vers la trentaine, le Maroc pour la France où, avant de s’installer en Alsace, il a suivi les cours de l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Dijon.
L’artiste, qui avait consacré ses premières oeuvres à des paysages purement marocains (médinas, portes et ruelles anciennes de Salé et de Fès), compte à son actif plusieurs expositions, notamment au Luxembourg, en Belgique, en France et au Maroc.
Nombre de ses tableaux font partie des collections publiques et privées au Maroc, en France, en Italie, au Luxembourg, etc...