Farouk Abbou

Biographie

Né le 23/11/1969 à Maghnia.
Études : primaires, moyennes, secondaires à Maghnia.
Diplômé de l'École Nationale des Beaux Arts (Oran).
Communication visuelle (juin 93).
Prix d'honneur (semaine des arts plastiques Maghnia juill. 97).
3eme prix (journée mondiale de l'environnement. Tlemcen juin 99).
Prix d'honneur (portes ouvertes sur les arts plastiques Maghnia jan. 2000).

Expositions Individuelles
1991 Bibliothèque municipale Maghnia
1991 Maison de la culture Tlemcen
1995 Bibliothèque municipale Maghnia
2000 Salle d’Afrque Maghnia
2001 Galerie Artelia Sceaux (92) France
2002 Galerie Med Khedda (el-Djahidia) Alger (peintures et photographies)
2004 Galerie de l'Agence CNEP Banque Tlemcen
2005 Hotel la Tafna (Jubilé Ahmed Benbella)
2005 Galerie d'Art Maghnia (photographies)
2007 Centre Culturel Français de Tlemcen (Photographies)
2007 Maison de la culture de Tlemcen (Photographies)
2008 Université de Maghnia (Photographies)
2008 Centre Culturel Français d’Oran (Photographies)

Expositions Collectives
1992 Musée Zabana Oran
1997 Salle des sports Maghnia
1998 Palais de la culture Oran
1999 Galerie Med Khedda (el-Djahidia) Alger
1999 Salon des Arts Tlemcen
2002 Hôtel el-Izza Maghnia
2003 Palais de la Culture Oran (1er Salon Méditerranéen sur les arts plastiques)
2005 Galerie d'Art Maghnia
2006 Médiathèque de Maghnia (4eme semaine d’information sur les arts Plastiques)
2006 Maison de la culture Tlemcen (1er Salon des arts plastiques A. Hemch)
2008 Riad el-Feth Alger (Alger Capitale de la culture Arabe 2007)

Les photos-mémoire de Farouk Abbou

Dans une Algérie hésitant comme jamais entre modernité occidentale et repli mythique, il faut saluer le travail photographique de Farouk Abbou qui, par ses clichés, veut redonner à son pays une partie de son identité, de sa véritable mémoire, loin du folklore touristique, loin également des fausses traditions.
Vivant dans l’Ouest de son pays, il en photographie les marchés, les fêtes et les cérémonies, cherchant à déceler dans les regards des anciens, dans les gestes des vieilles, tout ce qui reste d’un monde qui disparaît, mais sans fausse nostalgie ou exotisme de mauvais aloi. Non, ses photographies veulent montrer une Algérie qui serait encore celle du présent, un ensemble de souvenirs plus les plus âgés, de modèles pour les plus jeunes, avides de voir encore vivants les restes de ceux qui meurt peu à peu.
Que les belles photographies de Farouk Abbou puissent aider les Algériens à sauvegarder leur âme, pour que ces témoignages ne soient pas uniquement des traces pour le futur, mais de nouveau les reflets du présent, d’un présent fait de chevaux qui volent sur le sable, de fusils nacrés qui s’élancent dans le vent, et de regards doux et fiers qui admirent tout cela !

Georges A. Bertrand
Écrivain, photographe, spécialiste du monde musulman