Aachati
Eléments biographiques :
Artiste peintre autodidacte née le 14 janvier 1958. Mohammed Aachati s’est installé avec sa famille à Casablanca dès les premiers mois de sa naissance. Attiré par le dessin et les couleurs, il dessinait déjà comme un virtuose. Ce sont des états d’âme et une volonté de prise de conscience par le moyen de l’art, un art qui n’est pas un accessoire pour décorer des murs et embellir des salons, mais un fin fond de l’artiste mis à nu, une expression profonde de son être. Un art où se réfléchit son âme joyeuse, ce bonheur d’aller de l’avant comme en font cas les enfants dans leurs jeux sérieux.
Les débuts artistiques de Mohammed Aachati remontaient aux années 1977/78, juste après le décès de son père dans un accident. Cet événement tragique va constituer pour lui une rupture avec sa vie passée. L’art et sa pratique vont faire office de refuge, ce sera aussi une manière de consolation à relents thérapeutiques. Son premier travail sera une reproduction du tableau « Jeune orpheline au cimetière » qu’Eugène Delacroix avait peint vers 1824.
Plus tard, Aachati découvrira d’autres artistes peintres qu’il ne cessera d’admirer tels que Cézanne, Manet, Monet, Matisse, Rubens, Rembrandt, Van Gogh, Picasso, Dali, Juan Gris, Juan Miro, Paul Klee, Kandinsky etc.
C’est une formation artistique personnelle, pour quelqu’un qui n’a pas fait l’école des beaux-arts, chose tant souhaitée dans un autre temps. Elle sera alimentée par des visites aux galeries d’art à Casablanca, Rabat, Tanger Marrakech et lors de voyages en Europe et au Canada.
« Ma passion pour la peinture a toujours été cultivée par les exercices auxquels je me suis adonné. Mes premières œuvres étaient consacrées à la figuration académique : des portraits, des paysages et la vie en société, c’était pour apprendre à me perfectionner. »
Rester fidèle à soi-même, à ses souvenirs d’enfance. Voilà en gros le secret de la peinture de Mohammed Aachati. C’est là le meilleur mode d’expression de sa liberté, les souvenirs d’enfance constituant, comme l’on sait, un grand réservoir d’énergie, de force et d’espoir.
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Biographie
Eléments biographiques :
Artiste peintre autodidacte née le 14 janvier 1958. Mohammed Aachati s’est installé avec sa famille à Casablanca dès les premiers mois de sa naissance. Attiré par le dessin et les couleurs, il dessinait déjà comme un virtuose. Ce sont des états d’âme et une volonté de prise de conscience par le moyen de l’art, un art qui n’est pas un accessoire pour décorer des murs et embellir des salons, mais un fin fond de l’artiste mis à nu, une expression profonde de son être. Un art où se réfléchit son âme joyeuse, ce bonheur d’aller de l’avant comme en font cas les enfants dans leurs jeux sérieux.
Les débuts artistiques de Mohammed Aachati remontaient aux années 1977/78, juste après le décès de son père dans un accident. Cet événement tragique va constituer pour lui une rupture avec sa vie passée. L’art et sa pratique vont faire office de refuge, ce sera aussi une manière de consolation à relents thérapeutiques. Son premier travail sera une reproduction du tableau « Jeune orpheline au cimetière » qu’Eugène Delacroix avait peint vers 1824.
Plus tard, Aachati découvrira d’autres artistes peintres qu’il ne cessera d’admirer tels que Cézanne, Manet, Monet, Matisse, Rubens, Rembrandt, Van Gogh, Picasso, Dali, Juan Gris, Juan Miro, Paul Klee, Kandinsky etc.
C’est une formation artistique personnelle, pour quelqu’un qui n’a pas fait l’école des beaux-arts, chose tant souhaitée dans un autre temps. Elle sera alimentée par des visites aux galeries d’art à Casablanca, Rabat, Tanger Marrakech et lors de voyages en Europe et au Canada.
« Ma passion pour la peinture a toujours été cultivée par les exercices auxquels je me suis adonné. Mes premières œuvres étaient consacrées à la figuration académique : des portraits, des paysages et la vie en société, c’était pour apprendre à me perfectionner. »
Rester fidèle à soi-même, à ses souvenirs d’enfance. Voilà en gros le secret de la peinture de Mohammed Aachati. C’est là le meilleur mode d’expression de sa liberté, les souvenirs d’enfance constituant, comme l’on sait, un grand réservoir d’énergie, de force et d’espoir.
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Nationalité:
MAROC
- Date de naissance : 1958
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Marocains
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
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Réminiscence et intellectualisme Mohammed Aachati, artiste peintre Écrit par Daniel Couturier*
http://www.albayane.press.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=24741:reminiscence-et-intellectualisme&catid=48:culture&Itemid=123
Réminiscence et intellectualisme
Actualités
Écrit par Daniel Couturier*
Mohammed Aachati, artiste peintre
Il y a un cas Mohammed Aachati, c’est certain : son nom n’est pas parmi ceux que l’on entend prononcer le plus souvent dans le cercle artistique marocain, bien que toute son œuvre lorsqu’on en prend connaissance suscite un étrange respect. On rencontre de belles réussites dans ce qu’a produit l’artiste qui a derrière lui une expérience technique et humaine dont le public et la critique doivent tenir compte, car avant de se décider à présenter son travail (ses proches en faisaient déjà l’éloge) sa pudeur naturelle, son inquiétude fondamentale de bien faire entraînant un labeur régulier répondant à une vie intérieure intense, il avait voulu laisser libre cours aux mouvements doux et parfois violents de son âme, caractères émouvants d’un artiste que son désir d’expression longtemps contenu a façonnés.
Il n’a jamais fait qu’adapter sa technique de l’art à la réalité profonde de sa vie. N’expose t-il pas que depuis 2014 ?».
«Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière » écrivit Baudelaire. C’est bien ce que l’on constate en parcourant des yeux l’œuvre non figurative d’Aachati et l’on sent qu’il a su demander à son émotion de lui apporter un nouveau lyrisme, qui offre à son esprit poétique, au début des premiers traits, une immensité d’expression.
Bien des peintres ont su abandonner la destination première de la peinture qui était de nous suggérer les sensations précises des visions. D’autres ont employé les couleurs et les lignes dans un pur agencement symphonique, insoucieux d’un sujet visuel, négligeant le soin des objets que ces lignes et ces couleurs représentent, les prenant seulement comme des signes d’émotion, les mariant de façon à produire en nous par leur libre jeu une impression totale laissée à l’appréciation du spectateur. Notre civilisation est devenue scientifique, technique, matérialiste ; heureusement, l’artiste conserve en lui quelques forces de réflexion, d’imagination, de passion inexprimable, de poésie.
Keats écrivait déjà en 1772 «que l’imagination s’envole donc, ouvrez tout grand la cage qui enferme l’esprit».
Mohammed Aachati a su en profiter. Comme le peintre Herbin a inventé des formes se couvrant de couleurs et correspondant au sein même de la composition avec d’autres formes traitées selon la même exigence. « Les éléments de son agencement pictural se laissent très bien distinguer les uns des autres, la clarté de son exposé pictural est frappante».
Ce qui est frappant aussi dans ces agencements picturaux, c’est l’apparition d’une vague réminiscence. On se dit «j’ai dans les yeux une image un peu semblable. J’ai voulu en avoir le cœur net et repris les revues d’art depuis 1925 comme l’Art Vivant de Florent Fels, puis l’Art aujourd’hui, Architecture nouvelle qui, depuis 1945, sous la plume des grands critiques d’art tels que Pierre Guéguen, Léon Degand, Michel Seuphor, et Pierre Restany, tous d’ardents défenseurs de l’art non figuratif et des réalités nouvelles, ont présenté une myriade de peintres non figuratifs, rien de commun dans l’œuvre d’Aachati avec les oeuvres publiées des peintres Dewasme Deyrolle, Dias, Jacobsen, Pillet, Hortensen, Poliafoff ou Vasarely, Jean Arp ou Sonia Delaunay sinon, très éloigné, une œuvre de Miro datant de 1941 (Bel oiseau déchiffrant l’inconnu au couple d’amoureux), une autre « composition » datée de 1933 et celle d’ un Malévitch de 1916.
Absolument rien de semblable ni d’approchant faisant de l’œuvre de Mohammed Aachati une œuvre unique en son genre à notre époque qui peut le rattacher à ce mouvement « d’intellectualisme » qui se développa un court instant dans les premières années du 20èmesiècle.
Comme l’a bien dit le critique d’art Abderrahman Benhamza « gardant au fond de lui comme un trésor cette fraîcheur d’âme qui n’est pas toujours le corollaire d’un optimisme naturel, (on s’en doute !) Mohammed Aachati réussit à donner vie à des œuvres atypiques d’un tempérament particulier »… et qui font de lui l’unique représentant de l’école intellectualiste du monde marocain.
Dans notre société un peu blasée, l’artiste vient avec candeur régénérer notre âme d’enfant, nous rendre sensible à tout et à la vie qui passe par ses belles couleurs et ses formes harmonieuses, nous amusant aussi par sa fantaisie à retrouver une confiance sereine en nous-même et, en ce début de siècle,à nous amener à l’équilibre parfait de l’ intelligence, à la soumission des passions apaisées, à la tranquillité de l’âme victorieuse d’ elle-même.
*Critique d’art
Membre de la Société des Gens de Lettres de France