E76 - SI VIS PACEM PARA BELLUM (2007) Painting by Philhelm

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« SI TU VEUX LA PAIX PREPARE LA GUERRE ». ETRUSQUE / Le porteur de la nouvelle est un prêtre étrusque avec un lituus dans sa main gauche et un cornu, qu’il serre maladroitement sur sa hanche avec sa main droite, venant de perdre la fixation inférieure de la hampe centrale. Il souffle bruyamment dans son instrument à vent pour annoncer la guerre.[...]
« SI TU VEUX LA PAIX PREPARE LA GUERRE ».
ETRUSQUE / Le porteur de la nouvelle est un prêtre étrusque avec un lituus dans sa main gauche et un cornu, qu’il serre maladroitement sur sa hanche avec sa main droite, venant de perdre la fixation inférieure de la hampe centrale. Il souffle bruyamment dans son instrument à vent pour annoncer la guerre. Le court drapé ou himation porté par notre homme n’existe que pour mettre en valeur sa nudité. Le cavalier de droite est dans le saisissement, il est en train d’offrir une fleur de lotus à une femme en signe d’amour ou de paix ? N’est-elle pas à l’instant même devenue une ennemie ? Si la moitié gauche du tableau représente l’annonce de la guerre, son pendant de droite, celui de la paix, semble ici bien compromise ! Seul le chien fait la jonction entre la « bellum » et la « pax », tandis que l’oiseau s’enfuit. Les étrusques pratiquaient couramment l’ornithomancie ! Petit rappel concernant l’origine des personnages : au dos de deux miroirs étrusques, nous avions un coureur un peu grassouillet, qui regardait derrière lui avec les bras en avant aux mains nues : c’est devenu notre augure musicien. Sur un autre, quatre femmes, dont notre héroïne, faisaient la toilette à leur maîtresse. Au fond d’un grand plat, entouré de satyres vendangeurs trônait le dieu Dionysos sur un cheval ithyphallique : c’est devenu notre cavalier quelque peu retouché! Quant au chien, il vient d’une miniature anglaise qui n’a rien à voir avec l’Etrurie, si ce n’est la patte de l’artiste qui vous l’a transformé en étrurien pure souche ! Devons-nous rappeler que les inscriptions étrusques se lisent à l’envers selon l’ordre consacré ?
Lituus : Bâton sacré, en forme de crosse, qui servait aux augures à définir le templum (espace du regard). Il était employé à tracer et à déterminer dans le ciel des divisions idéales, pour deviner l’avenir. Celui qui est représenté ici, a été découvert dans une tombe du 6ème siècle avant J-C. C’est un ruban de bronze de 36 cm! Le lituus était également le nom d’un instrument de musique en forme de trompette d’airain, ressemblant à la buccina.
Cornu : Instrument de musique, utilisé par les cornicines ou musiciens des armées, leur rôle était plus particulièrement la transmission codée des ordres aux porteurs des emblèmes, ce qui leur donnait un rendu sonore et visuel de la conduite des armées. Les deux extrémités sont reliées par une hampe de bois transversale, facilitant sa tenue et sa pratique.
Himation : Drapé autour du corps, le plus souvent dissymétriquement, il pouvait être disposé symétriquement sur les bras à la manière d’un châle, ce qui est le cas ici à même la peau.
Ornithomancie : pratique divinatoire pratiquée sur l’apparition fortuite d’oiseaux à un moment-clé.

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En vérité, je vous l'écris sans menterie, toute l'histoire de Philhelm, commence en Alsace au château de Lichtenberg, le 23 Avril 1616, lorsque Balthasar Helmlinger âgé de 7 ans, perd le Monogramme de son descendant[...]

En vérité, je vous l'écris sans menterie, toute l'histoire de Philhelm, commence en Alsace au château de Lichtenberg, le 23 Avril 1616, lorsque Balthasar Helmlinger âgé de 7 ans, perd le Monogramme de son descendant éponyme. Ce banal et néanmoins gravissime incident dans le lointain passé, déclenchera la vocation artistique d’un de ses descendants, 10 générations plus tard !

Ce peintre d’aujourd'hui, né à Strasbourg en 1943, a vu son œuvre exposée et primée deux fois dans sa vie (1999 et 2001), et ce, uniquement à la « Biennale Internationale d’Art Contemporain de Florence » qui lui a attribué en 1999 le Prix de la Ville de Florence.

Pour que le vulgum pecus soit totalement dépaysé de son vécu, qu'il laisse sans hâte entrer en lui l'histoire, chaque jour enrichie de notre passé ancestral commun : qu’il soit étrusque, minoen ou babylonien, sinon il ne pénétrera jamais à l'intérieur des tableaux,pour tenter d'y découvrir les causes secrètes des choses.

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