Wall°Ich

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Vidéosynthèses

°(images & sons)

Réalisations récentes

- A venir le Monde sage - ESPACE D’ART CONTEMPORAIN EUGÈNE BEAUDOUIN - Résidence Jean Zay - Rue Lafontaine/ 92160 Antony
Du 29 MAI au 22 JUIN - du Mercredi au dimanche - 14h30 a 19h - Du 23 au 29 sur RdV >
installation vidéo Mariée rabillée par ses célibatants m'aime.

- Festival Zones Zéro Zen ) Plaisir des sens interdits ( les 10 et 11 mai 2008 >Maison des Fleurs, des Arts et de la poésie - Ferme du Château | 89130 DRACY
Art sonore / Art corporel / Poésies / Art vidéo / Performances / Actions / Poésies sonores / Installations / Ex-positions /...
> zzz/ > Le dossier de presse > zzz/html/dos_artistes_zzz4b.pdf > le report'age dAM > zzz/am_reportage_zzz/

- Contre, tous contre > Du 5 avril au 4 mai 2008 > Maison des Fleurs, des Arts et de la poésie - Ferme du Château | 89130 DRACY SUR OUANNE |

- Parution du portfolio wall°ich > Plastisonneur > wiwi/

- wall°ich > Je est une huitre > Ex-position de principes > La Galerie 14 - Toucy 89130 > du 22 mars au 27 avril 2008

- Sorties des DVD X-ALTA > Textes de Jean-Clarence Lambert - mise en son et en images > wall°ich &
Henri Meschonnic - Puisque je suis ce buisson.

- Le temps du Contemporain - EXPOSITION A LA MAIRIE DU IXème ARRONDISSEMENT
Du mercredi 3 au samedi 6 Octobre 2007

- Art dans les cours et jardins du 6 au 13 octobre - St Sauveur

- Là ! l'Intérieur de l'amateur d'art contemporain- Hôtel des Ventes de Drouot
Antiquaires, Galeries d'Art, Experts, Commissaires-priseurs et Professionnels du Marché de l'Art- QUARTIER DROUOT - Jeudi 11, Vendredi 12 et Samedi 13 Octobre 2007

- Les corps chéris - exposition collective - Journées du patrimoine les 15 & 16 septembre 2007 - Maison des fleurs et de la poésie - Ferme du château - Dracy - 89130

- Dans le cadre de l’exposition Les Biodégradés “ par l’infini mon rêve a poussé ” au château de Ratilly du 7 avril au 10 juin 2007, wall°ich présente l’installation visuelle et sonore “Détail grandeur nature” du livre éponyme d’Emmanuel Péreire.

- Limites hybrides ; résultat d'un travail sur la notion de territoire avec les élèves de seconde A2 du lycée agricole Le Chesnoy - insatallation galerie l'Agart (Amilly-Loiret) mars 2007

- Sortie du DVD Détails grandeur nature au et en travers de textes d'Emmanuel Péreire : janvier 2007

- Où - who's where - corps - décor - dépaysager le réel - Carte blanche d'Annie Dissaux - projection de films d'artistes - en parallèle de la FIAC 2006 - Evènement DIVA -Théâtre de la Reine Blanche - 2 bis passage Ruelle 75018 PARIS - les 27 & 29 octobre

- sortie du DVD Le grand jamais de feu la poétesse Joyce Mansour, égerie d'un post-surréalisme puissant, souffrant et dévastateur...
Conçu par Frédérique Bruyas : diseuse & wall°ich : mise en son et en images.Installation / lectures : dimanche 29 octobre 17 heures -
à l'espace HAUT PARLEUR / le Merle Moqueur

- espaces d'incertitude temporelle )infimes infinis 3( - nouveaux travaux sur les espaces de la matiére et nos bien réelles illusions scientistes - un cantique du quantique aux aléas du SU (savoir utile). Installation/ex-Position à la Galerie SPARTS : 41 rue de Seine - 75006 - Paris -
du 26 octobre au 2 novembre 2006 - en partenariat avec Drouot rive-gauche.

- Installation multicanal > Strophes en méditation de Gertrude Stein dans le cadre de l'exposition du collectif "les Biodégradés à la Galerie SPARTS /- à L'abbaye de Reigny du 22 juillet au 17 août 2006

- Installation > Zones non-diteS - dans le cadre des ACI (artistes contemporains icaunais) - 2006 -
CRAC du Tremblay - Fontenoy en Puisaye du 26 Mars (vernissage) au 22 Avril.
Les anciens Abattoirs - Avallon du 28 Avril (vernissage) au 27 Mai
L'Escale - Migennes du 23 Juin (vernissage) au 22 Juillet
Mézaninne du marché couvert - Sens du 9 septembre au 7 Octobre

- Invité de Bruno letort sur France Musique à l'émission Tapages Nocturnes le Jeudi 8 Juin 2006

- Création et concerts avec le trio "Tout en bas de hurle vent". 2006

- Corpus fugit - cabinet de curiosité les Voisins - St Fargeau - 2005

- Installation itinérante en images de synthèses/ tournée CCAS : (les) Souffleurs / été 2004.

- Sélection du film “Isé peu bien” : Vidéoformes 2005.

- Divers concerts de musique improvisée en France et en Europe...

- Création du CD audio & DVD vidéo : “Prendre le large” avec Pascal Marzan (musique improvisée).

- Création du Label DVD VOuÏR et de la collection “Ceux qui pensent tout seul” / Première réalisation : “Les strophes en méditation” de Gertrude Stein.

- “Le tuyau du monde” de Nicolas Bilder...

- Vie-D-o-synth-Aises : DVD incluant une sélection de films de vidéo-art.

- Création de l’oeuvre interactive “Masteria” avec l’artiste programmeur Antoine Schmitt : inclue dans le DVD “Sonocité”.

- Huit portraits vidéo de Souffleurs...

- Création du DVD Zones non-diteS - Infimes Infinis (2)

- l'Expérienciel/Out-Side-in avec Alentours au Chateau de Pierrefonds / Installations.


films-oh-graphies !

Nanorganique / Bloob / The mirror pictures show / ALPHALUX / AmOlOin / b-uble-d / Graal double /
Mousmée Chimik / Haut tôt port très / Incantate / Invertissement / Lent j'ai là / Lux-part-age /
La came aux dames est là / MUTHIK / Oh tant ! / Peindredépeindre / ventoeuil / Ah-bras / Cause pas fait ! / Enmellée ouverte / Excode / Frag-trans /Frida-Rica / incontournable / J'ai été /Ysé peut bien / Who men's lib / Le quart d'heure de culture métaphysique / La question / La paupière philosophale / Diffract / Mouth piece 1,2,3 & 4 / Talking drunk / Si lent ce / I have a scream / In vivo veritas /...

L’existence bruit de rumeurs immortelles
Entre nos tempes s’ellipse l’in-ouïe.
Le corps, à chair de monde se dilate
devient une image de sainte Aise

A mi-lieux de soi une topographie éclatée
féconde les incertitudes de nos présences à dissoudre.
Une humanité sous talc officiel veut le leurre et l’argent du leurre
La poésie incante et décante la spire de nos vies en un geste musical.

Venu à bout du réel par dila-datations du rêve
un apoïetikon* , un sismographe sensoriel condense nos souffles
instruit l’aune des silences, ajuste la note à sa profondeur.
La vie ne porte plus d’en-tête.

* Néologisme issu du grec alliant apologiste et poïétique.


Modeleur de signes < wall°ich travaille l’art comme une pâte. Spongieux plasma, espace interstitiel propagé par épidermes, cristal de rêve soufflé dans l’onde du symbole à l’en-vers, où fond la vision.
Devant la pensée unique, les échos unilatéraux, les greffes du prêt à mâcher, wall°ich élève des murs du son, de la lumière et devient diffracteur de sens. Dans la tradition juive, ce suffixe ich signifie l’ante homme. L’énergie souveraine précédant à l’incarnation.
Il dilate les résonances out-attendues sur nos partitions rétiniennes. Ce diariste du bref entre par effraction dans nos petites carto-graphies nombrilistes et trans-spire l’entre-nous, l’inter-dit, et s’adresse à l’homme composite fait de chair et d’eaux-de-là. A coups de travelling sur nos paroles en transit ce dé-compositeur fait glisser les sens les uns dans les autres, dessine des espaces de prolifération et d’indécision du sens.

Halte à la planisphère instrumentalisée ! Nos cerveaux, tubards des medias, de la pub latex et autres donneurs d’ordre, sortent parfois exsangues dans le coma des mortels.
La vérité n’est qu’un passage…
Sous l’empire des signes, < wall°ich tient à faire sourire nos rêves, nos simulations et autres hypothèses. Il arpente une géographie miniature polymorphe à l’usage des civilisations rêveuses. Un manuel de géodesir à explorer soi-même. Une bulle où l’air se ralentit, se chosifie et se traverse en sens contraire comme une ingénieuse équation du tore. Une immobilité en quête de centre et un centre en quête de mouvements coulés dans un sablier suspendu au temps de l’éclair. Un imaginal transparent fond dans l’insolitude qui nous traduit.


Cet éternel funambule du jeu des langues démontre minutieusement l’inqualifiable, le suspendu, ce vide-au-cœur propres aux parlants-aux-mondes. < wall°ich - l’hommoncule désassemble les choses, les vident de leur corps, les remplace par autres, fore des trous dans la communauté du semblable. Son œuvre compossible introduit l’élasticité dans les âmes enfouies, arrange musicalement la porosité dans les ouies affiliées aux courants d’air. Bref, notre ondulator est rentré dans ce monde pour le rendre provisoire. Ses initiatives artistiques tentent d’architecturer des airs plus respirables. Pour lui, réussite et la déconvenue ne sont que des faits esthétiques écrivait Roland Dubillard.

Comme lui, < wall°ich s’éclaire aux doutes et se double d’une lucidité respiratoire / se double de micro visions. Un grand coup pied fourmillant de justes idées n’abolira tout de même pas le bazar !

Dans ses élastomères, notre vibreur d’atmosphère s’introduit dans nos rêves pour gravir les cercles inachevés de nos consciences. Ce trublion, ardant cotisant à ce fugitif état de grâce, consume nos mondes et nos arrières-boutiques aux horizons arrêtés.
Dans un temps polygonal, ses mots, sons et images tombent à pic comme des notes sensibles, malaxent nos petits arpèges stylisés. Ses ondes du réel allègent nos zones aveugles. Ses images font paon dans le cœur, recoupent nos angles morts et gomment avec une éloquence parfois symbolique ou pré-symbolique les points d’obscurité de nos sociétés. Il explose la prétendue cohérence de nos systèmes explicatifs, l’ex-stase enchaînée des concepts, l’éclat atrophié des visions utopiques. Il désosse toute homogénéité dans nos infimes fictions – insupportables virgules dans notre res-spiration et propage d’infimes-infinis. Etranges ondulées de nous-mêmes en internité – propagations à usages internes de hors temps dans nos questions hors-champs.

Ce plasticien du virtuel oscille spectralement dans cette séculaire ambivalence : faut-il penser, panser le monde ou le dé-penser ? Vivre dans un monde ouvert ou un monde vivable ? De manière narrative l’artiste tente graduellement de napper les 2 plans. Par frottements de réalités, il produit / percept des variations du régime du sensible, nous renvoie à nos auto-créations. Dans nos échos subjectifs < wall°ich pulse nos imagin’airs sur des carbones d’éternité. Comme un cercle concentrique, il fait revenir constamment la cuisson du désir.

Autour de nous, son œuvre prend la forme d’une vague, et ne vous inquiétez pas si vos souvenirs stationnent devant les glaces déformantes. Ils se dissoudront dans l’Enigme. Seule libation à vous laisser moduler.

Anne de Commines