Autofiction 1/10 (2022) Photographie par Virginie Boutin

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Vendu par Virginie Boutin

  • Ce travail est une "Open Edition" Photographie, Giclée / Impression numérique
  • Dimensions Plusieurs tailles disponibles
  • Plusieurs supports disponibles (Papier d'art, Impression sur métal, Impression sur toile)
  • Encadrement Encadrement disponible (Caisse américaine + sous verre, Cadre + sous verre acrylique)
  • État de l'œuvre L'oeuvre est en parfait état
  • Catégories Surréalisme
L’identité est narrative. On se définit par l’histoire que l’on se raconte à soi-même, sur soi-même. Vivre c’est se construire un monde, une fiction, un. Récit de soi, dont on est tour à tour l’auteur, le narrateur et le personnage. Par extension, nous inventons un monde commun auquel nous faisons tous plus[...]
L’identité est narrative.

On se définit par l’histoire que l’on se raconte à soi-même, sur soi-même.

Vivre c’est se construire un monde, une fiction, un. Récit de soi, dont on est tour à tour l’auteur, le narrateur et le personnage.

Par extension, nous inventons un monde commun auquel nous faisons tous plus ou moins semblant de croire. Nous inventons un monde et faisons comme s’il existait.
Certainement est-ce cela qui nous confère le rôle bien plus que le statut, d’humanité.

Nous apposons sur la réalité une drôle de cage depuis laquelle, le « moi », ce beau parleur, sifflote à tue-tête ses fables philosophiques. Il se peut d’ailleurs que le silence du monde l’ait rendu si bavard…

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, lorsque je me photographie, je me mets à distance de moi-même pour appréhender la nature humaine à travers moi, non l’individu que je suis mais cet individu en tant qu’échantillon d’humanité.

Là, vous regardez quelqu’un qui se regarde et vous comprenez qu’il y a quelque chose à voir.

On ne fait jamais que se regarder sans se voir. On se transpose, on se projette, sans l’admettre.
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Virginie Boutin est une photographe et écrivain française se rattachant au courant de la photographie plasticienne. Elle se définit elle-même comme une « artiste-essayiste »[...]

Virginie Boutin est une photographe et écrivain française se rattachant au courant de la photographie plasticienne. Elle se définit elle-même comme une « artiste-essayiste » dont la pensée est l'objet de réflexion. À l'occasion de résidences d'artistes, elle mène des recherches plastiques et réalise des mises en scène photographiques, s'attachant à photographier sans sujet. Dans son œuvre, elle essaye de représenter la pensée, afin de la rendre sensible. Elle définit ainsi sa démarche : « Mon travail ne consiste pas à représenter le réel mais à représenter la pensée au sein du réel. » Elle crée, à partir de matériaux hétéroclites les plus improbables, des images qui sont des concepts sensibles cherchant à donner à voir le processus réflexif. L'image met en forme et traduit l'abstraction des idées. Ses recherches esthétiques sont indissociables de l'écriture. En 2008, elle publie dans la collection « Ouverture philosophique » aux Éditions L'Harmattan un essai intitulé Petite scénologie de la pensée : Expérience sur l'idiopathie humaine, dans lequel elle essaye de mettre en scène la pensée comme art de rendre le monde pensable. Elle collabore par ailleurs à plusieurs revues universitaires, notamment la revue Plastir, dans laquelle elle publie en 2014 sous le titre Pensoir de poche, fragments d'une pensée à l'œuvre, la première partie de ses notes de travail, qu'elle définit comme un « manifeste pour un art de penser. »

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