Jean Trabalon
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Reconnaissance
Biographie
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1953
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
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L' Xplorer de Phil est visible sur ce clip.
L'atelier
Il est au 33 rue Louis Dupiech à Castelsagrat 82400 Tarn et Garonne
J'y suis du mardi au samedi à partir de 10h, et sur rendez-vous ( 06 76 92 57 67 )
Le plan avec le lien ci-dessous:
https://maps.google.fr/maps?oe=utf-8&client=firefox-a&q=castelsagrat&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x12ab966020c5eb47:0x88b5797d3c645e47,Castelsagrat&gl=fr&ei=cXGcUqqADZCX0AXp5IDYDw&ved=0CJ8BELYD
Jean murmure à l'oreille des guitares
Jean Trabalon fabrique une douzaine de guitares électriques par an. L'histoire de Jean Trabalon est un parfait exemple d'un vieux dicton français : « c'est en forgeant qu'on devient forgeron ». Sauf qu'en place de métal, lui a choisi le bois et est devenu luthier. « C'est une matière que j'ai toujours aimée, pour son odeur et sa texture notamment, confie-t-il. Quand j'étais petit, gardé par ma tante, je traînais beaucoup dans l'atelier de mon oncle, ébéniste. » Plus tard, il répond à l'appel du rock et apprend la guitare et la basse. « Et un jour, d'un coup, le métier de luthier m'a paru évident. » Il contacte alors d'autres professionnels, les observe des heures pour apprendre les techniques, et se documente beaucoup, principalement avec de la documentation américaine - apprenant en même temps l'anglais.
Au départ, il n'ose franchir le pas, exerçant ses activités de luthier en amateur. En parallèle, il travaille dans une usine comme tourneur fraiseur, avant de devenir jardinier.
Finalement, un jour, il se lance. D'abord en 2003 dans un coin de sa maison à Castelsagrat, puis, en février 2009, dans son petit atelier de la rue des arts. « Je voulais me rapprocher du public, rendre mon activité plus visible, précise Jean. Le métier de luthier est difficile, au sens technique, mais aussi d'un point de vue mercantile car le public est restreint. » La part de musiciens sur l'ensemble de la population est déjà réduite, mais il doit en plus composer avec la concurrence d'instruments « bon marché » en provenance de Chine et d'ailleurs. « Ma production reste artisanale, donc forcément plus chère. Je fabrique en moyenne une douzaine de guitares par an, et possède un petit stock pour participer à des salons. »
Pièces uniques et customisées
Le point fort des guitares de Jean Trabalon, c'est qu'elles sont uniques. Et grâce à lui, les fondus de musique peuvent carrément créer l'instrument de leurs rêves : choix du bois, des couleurs, de la forme, des motifs de décoration, de la taille (adaptable à la grandeur des mains), etc. « Certaines grandes marques proposent désormais aux musiciens de customiser leur guitare lors de l'achat. Et pour le coup, elles sont beaucoup plus chères que les miennes. »
La Dépèche du Midi - Delphine Russeil.
100 heures pour créer une guitare.
Jean Trabalon a un atelier de lutherie dans la rue des Arts depuis février 2009. Passionné par son métier, il transmettra son savoir lors de la Fête des arts ce week-end.
Un parcours atypique et une passion intacte. Depuis plus d'un an, Jean Trabalon possède un atelier où il exerce son activité de luthier. Et pourtant, il n'a jamais fait d'étude relative à ce métier. « Pour être luthier, il n'existe aucun diplôme. J'ai donc appris par moi-même », dit franchement l'homme. Né en Algérie, il y vivra ses dix premières années pour ensuite s'installer dans les Alpes Maritimes. Là-bas, il a commencé à s'intéresser à l'ébénisterie avec son oncle. « Mais j'en ai eu assez. J'ai décidé d'apprendre pour devenir tourneur fraiseur. Mais quand j'ai vu ce que c'était, je me suis dit que le bois c'était mieux », se rappelle Jean. Un cheminement surprenant donc qui conduira l'homme à finalement choisir d'être… paysagiste ! Et oui, le personnage a de quoi étonner. Il agit par plaisir et dès qu'il n'en prend plus, il change, « en sachant que les hommes n'ont pas de racine mais des pieds, ça permet de bouger ». C'est pour cette raison qu'il a quitté les Alpes-Maritimes pour le Sud-Ouest et Castelsagrat il y a sept ans. Avec ce changement, il décide de se lancer concrètement dans le métier de luthier qu'il a appris en autodidacte. « Des bons bouquins et beaucoup de conseils de luthiers m'ont permis d'acquérir les bonnes compétences. » Il crée donc une gamme d'instruments dits à corde pincée (guitare) et non frottée (violon). Ukulélé, guitare acoustique ou électrique, mandoline, l'homme est devenu un expert. Il répare aussi les instruments, comme les violons. Quand on lui demande ce qu'il aime dans ce métier, il sort des planches de bois basique et les mets en parallèle avec une guitare finie. « J'aime partir de rien et créer quelque chose. C'est marrant de se dire qu'avant, ça n'existait pas », s'exclame Jean. En moyenne, il lui faut 100 heures pour faire une guitare de A à Z. Il faut y rajouter cinq semaines après le vernissage.
« C'est vrai que ce n'est pas très productif mais c'est bien mieux quand je vais doucement. »
Il participera pour la deuxième fois à la Fête des arts. Son atelier, situé 9 rue des Arts, sera pour l'occasion ouvert au public durant tout le week-end. Histoire de montrer en quoi consiste le métier de luthier. Un métier aux techniques précises et à la rigueur obligatoire qui fait peu d'adeptes. On comptabilise trois luthiers sur le département. 290 en France qui s'occupent seulement des instruments à corde pincée. Qu'importe, Jean poursuit son chemin et vous invite à venir lui poser vos questions pour découvrir son univers de passion.
Ukulélés, guitares électriques et acoustiques ou encore mandolines. L'homme est devenu un expert.
Anne-Sophie Fontanet - La Dépèche
L’âme du luthier .
Arrivé depuis sept ans de la côte méditerranéenne, Jean Trabalon s’est installé l’année dernière dans l’un des ateliers de la galerie des Arts. Là sont construites ou réparées guitares acoustiques à cordes acier et à cordes nylon, guitares électriques aux formes nouvelles, basses de tous types, instruments ethniques et traditionnels.
Jean Trabalon propose aussi des créations sur-mesure, correspondant aux spécifications et désirs de chacun… Autant de ‘‘ cordes ’’ à l’activité de ce luthier qui réalise aussi des copies d’instruments anciens ou célèbres et la maintenance, le réglage, la réparation de ceux qui lui sont confiés.
Dans une ville où la musique accompagne particulièrement bien le patrimoine (nombreux concerts, centre international de recherche sur les musiques anciennes, ateliers, chorales... ), où les rebecs en pierre du porche de l’abbatiale attirent chaque année plus de 70 000 visiteurs, quoi de plus naturel qu’un luthier rue des Arts ? (il y en a trois dans le département). Une dimension qu’a vite intégrée l’artisan attiré par la vie culturelle de notre ville qu’il trouve particulièrement riche
Marie-Paule Redon - Moissac Mag
Mon atelier de 2009 à 2013.
Mon atelier, situé dans un quartier d'artistes et artisans d'art à Moissac (Tarn et Garonne) dans le sud-ouest de la France.