Tatiana Nikolaenko
Je suis céramiste, par attirance pour cette technologie si ancienne : argile, glaçure, cuisson. Je mélange les techniques, terre chamottée, argile blanche, faïence, porcelaine, à 1100-1200 degrés. Pour ce qui est du modelage, pour donner forme à un visage par exemple, je travaille « de l’intérieur », ce qui est peu courant. Mes céramiques sont rarement lisses, elles ont des motifs en relief, ce qui fait que je n’éprouve pas le besoin d’ajouter de la couleur. Et le blanc selon moi convient à Saint-Pétersbourg, ville des palais impériaux et des Nuits Blanches.
Mes sculptures en céramique et mes encres sur papier blanc se nourrissent mutuellement : je passe sans arrêt des unes aux autres. Une fois l’encre versée sur le papier, je lui donne un mouvement jusqu’à ce que l’image surgisse. J’y ajoute alors le strict minimum, pour laisser au spectateur sa part d’imagination.
Je suis physicienne de formation, et jusqu’à 21 ans je n’avais jamais tenu un pinceau. J’ai alors décidé de suivre un cursus complet aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. En 2006 une association de Nantes m’a invitée à exposer en Loire-Atlantique. Je me suis liée d’amitié avec une française qui étudiait le russe et qui par ailleurs connaissait Kaoline, céramiste au Bois-Plage. C’est ainsi que je suis arrivée au Quai des Singulières, à la galerie Sénac de Meilhan de la Flotte-en-Ré.
J’ai eu la chance d’être accueillie par une famille de vrais Rhétais, d’y vivre « à la française », merci à Françoise et Michel ! A la Flotte j’ai aussi rencontré de véritables artistes, Kaoline bien sûr, mais aussi Monsieur Corset dont la force m’a impressionnée, et bien d’autres.
Chaque année j’ouvre dans mon atelier une « Ecole d’Ete » où des enfants des alentours, souvent en difficulté, peuvent développer leur créativité. Chaque matin des classes de la Flotte sont venues à l’exposition et j’ai été frappée par l’attention, l’intérêt et l’ouverture à l’art de tous ces petits Français.
L’an dernier j’ai exposé en compagnie d’artistes Nord-Coréens à la salle du Manège de Saint-Pétersbourg. L’été prochain, le Village d’Artistes de Saint-Pétersbourg ( OZERKI) dont je fais partie, exposera du 15 Juillet au 15 Août dans cette même salle. Ozerki - une douzaine d’isbas-ateliers – regroupe plus de 50 artistes contemporains, peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, vidéastes, cinéastes… Deux fois j’ai séjourné aux Etats-Unis en résidence, à i-Park au Connecticut, et une fois en Ecosse avec une bourse du Conseil des Arts Ecossais. Je participe régulièrement à des symposiums internationaux d’art contemporain ( Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Finlande, Pays Baltes)
Mes œuvres les plus volumineuses sont visibles dans le Connecticut ( Creatures-Tree) et à Saint-Pétersbourg : différents « art-objects » de plusieurs mètres dans certains endroits de la ville, design intérieur de cinq cafés, cheminée du « Magasin du Japon », vitrines du Théâtre des Marionnettes sur la Perspective Nievski qui exposent ...
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Tatiana Nikolaenko, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains russes. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2013 (Pays d'origine Russie). Achetez les dernières œuvres de Tatiana Nikolaenko sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Tatiana Nikolaenko. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
Biographie
Je suis céramiste, par attirance pour cette technologie si ancienne : argile, glaçure, cuisson. Je mélange les techniques, terre chamottée, argile blanche, faïence, porcelaine, à 1100-1200 degrés. Pour ce qui est du modelage, pour donner forme à un visage par exemple, je travaille « de l’intérieur », ce qui est peu courant. Mes céramiques sont rarement lisses, elles ont des motifs en relief, ce qui fait que je n’éprouve pas le besoin d’ajouter de la couleur. Et le blanc selon moi convient à Saint-Pétersbourg, ville des palais impériaux et des Nuits Blanches.
Mes sculptures en céramique et mes encres sur papier blanc se nourrissent mutuellement : je passe sans arrêt des unes aux autres. Une fois l’encre versée sur le papier, je lui donne un mouvement jusqu’à ce que l’image surgisse. J’y ajoute alors le strict minimum, pour laisser au spectateur sa part d’imagination.
Je suis physicienne de formation, et jusqu’à 21 ans je n’avais jamais tenu un pinceau. J’ai alors décidé de suivre un cursus complet aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. En 2006 une association de Nantes m’a invitée à exposer en Loire-Atlantique. Je me suis liée d’amitié avec une française qui étudiait le russe et qui par ailleurs connaissait Kaoline, céramiste au Bois-Plage. C’est ainsi que je suis arrivée au Quai des Singulières, à la galerie Sénac de Meilhan de la Flotte-en-Ré.
J’ai eu la chance d’être accueillie par une famille de vrais Rhétais, d’y vivre « à la française », merci à Françoise et Michel ! A la Flotte j’ai aussi rencontré de véritables artistes, Kaoline bien sûr, mais aussi Monsieur Corset dont la force m’a impressionnée, et bien d’autres.
Chaque année j’ouvre dans mon atelier une « Ecole d’Ete » où des enfants des alentours, souvent en difficulté, peuvent développer leur créativité. Chaque matin des classes de la Flotte sont venues à l’exposition et j’ai été frappée par l’attention, l’intérêt et l’ouverture à l’art de tous ces petits Français.
L’an dernier j’ai exposé en compagnie d’artistes Nord-Coréens à la salle du Manège de Saint-Pétersbourg. L’été prochain, le Village d’Artistes de Saint-Pétersbourg ( OZERKI) dont je fais partie, exposera du 15 Juillet au 15 Août dans cette même salle. Ozerki - une douzaine d’isbas-ateliers – regroupe plus de 50 artistes contemporains, peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, vidéastes, cinéastes… Deux fois j’ai séjourné aux Etats-Unis en résidence, à i-Park au Connecticut, et une fois en Ecosse avec une bourse du Conseil des Arts Ecossais. Je participe régulièrement à des symposiums internationaux d’art contemporain ( Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Finlande, Pays Baltes)
Mes œuvres les plus volumineuses sont visibles dans le Connecticut ( Creatures-Tree) et à Saint-Pétersbourg : différents « art-objects » de plusieurs mètres dans certains endroits de la ville, design intérieur de cinq cafés, cheminée du « Magasin du Japon », vitrines du Théâtre des Marionnettes sur la Perspective Nievski qui exposent ...
- Nationalité: RUSSIE
- Date de naissance : 1952
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Russes
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
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Tatiana Nikolaenko
Je suis céramiste, par attirance pour cette technologie si ancienne : argile, glaçure, cuisson. Je mélange les techniques, terre chamottée, argile blanche, faïence, porcelaine, à 1100-1200 degrés. Pour ce qui est du modelage, pour donner forme à un visage par exemple, je travaille « de l’intérieur », ce qui est peu courant. Mes céramiques sont rarement lisses, elles ont des motifs en relief, ce qui fait que je n’éprouve pas le besoin d’ajouter de la couleur. Et le blanc selon moi convient à Saint-Pétersbourg, ville des palais impériaux et des Nuits Blanches.
Mes sculptures en céramique et mes encres sur papier blanc se nourrissent mutuellement : je passe sans arrêt des unes aux autres. Une fois l’encre versée sur le papier, je lui donne un mouvement jusqu’à ce que l’image surgisse. J’y ajoute alors le strict minimum, pour laisser au spectateur sa part d’imagination.
Je suis physicienne de formation, et jusqu’à 21 ans je n’avais jamais tenu un pinceau. J’ai alors décidé de suivre un cursus complet aux Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. En 2006 une association de Nantes m’a invitée à exposer en Loire-Atlantique. Je me suis liée d’amitié avec une française qui étudiait le russe et qui par ailleurs connaissait Kaoline, céramiste au Bois-Plage. C’est ainsi que je suis arrivée au Quai des Singulières, à la galerie Sénac de Meilhan de la Flotte-en-Ré.
J’ai eu la chance d’être accueillie par une famille de vrais Rhétais, d’y vivre « à la française », merci à Françoise et Michel ! A la Flotte j’ai aussi rencontré de véritables artistes, Kaoline bien sûr, mais aussi Monsieur Corset dont la force m’a impressionnée, et bien d’autres.
Chaque année j’ouvre dans mon atelier une « Ecole d’Ete » où des enfants des alentours, souvent en difficulté, peuvent développer leur créativité. Chaque matin des classes de la Flotte sont venues à l’exposition et j’ai été frappée par l’attention, l’intérêt et l’ouverture à l’art de tous ces petits Français.
L’an dernier j’ai exposé en compagnie d’artistes Nord-Coréens à la salle du Manège de Saint-Pétersbourg. L’été prochain, le Village d’Artistes de Saint-Pétersbourg ( OZERKI) dont je fais partie, exposera du 15 Juillet au 15 Août dans cette même salle. Ozerki - une douzaine d’isbas-ateliers – regroupe plus de 50 artistes contemporains, peintres, sculpteurs, céramistes, photographes, vidéastes, cinéastes… Deux fois j’ai séjourné aux Etats-Unis en résidence, à i-Park au Connecticut, et une fois en Ecosse avec une bourse du Conseil des Arts Ecossais. Je participe régulièrement à des symposiums internationaux d’art contemporain ( Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Finlande, Pays Baltes)
Mes œuvres les plus volumineuses sont visibles dans le Connecticut ( Creatures-Tree) et à Saint-Pétersbourg : différents « art-objects » de plusieurs mètres dans certains endroits de la ville, design intérieur de cinq cafés, cheminée du « Magasin du Japon », vitrines du Théâtre des Marionnettes sur la Perspective Nievski qui exposent de grandes céramiques blanches automatisées, et peut-être encore ailleurs, je ne peux pas me souvenir de tout !