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Oblivion (2017) 雕塑 由 Sylvain Barberot
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原创艺术品 (One Of A Kind)
雕塑,
纸
在宾语上
- 外形尺寸 高度 118.1in, 宽度 118.1in / 10.00 kg
- 艺术品状况 艺术品完好无损
- 是否含画框 此作品未装裱
- 适合户外? 没有, 这件艺术品不能在户外展示
- 分类 雕塑作品 低于US$20,000
Cette oeuvre comprend 172 images photographiques originales héritées suite au décès de mes grand-pa- rents paternel. Elles sont toutes des images de familles retraçant mes origines du côté de mon père dont certaines datent de 1970. L’accrochage n’est pas chronologique mais pas anarchique non plus. L’objet est de remplir le mur de façon à suggérer un excès de mémoire.
Cette installation aux dimensions variables est bien-sûr à vendre et c’est bien ce qui caractérise sa dimen- sion principale. Vendre cette oeuvre est une façon de me séparer de mes origines, une manière d’oeuvrer davantage vers un travail d’oubli que vers celui de la mémoire. Alors que notre culture s’efforce d’archiver et de conserver pour ne jamais oublier, en valorisant l’acte de mémoire, je m’engage pour ma part à sculp- ter l’acte d’oubli. Il me semble bien plus difficile d’oublier que de se remémorer. D’autre part il n’y a pas plus grande maladie que l’hypermnésie. Appelée également exaltation de la mémoire, elle se caractérise par une mémoire autobiographique extrêmement détaillée et un temps excessif consacré à se remémorer son passé pour certains et beaucoup de temps pour construire son futur pour d’autres.
Cependant le simple fait de me séparer de cet ensemble en le constituant comme objet d’art le range dans une catégorie précieuse dont le collectionneur ou les instances muséales tacheront de le conserver au mieux. Si l’acte peut paraître contradictoire il interroge sur la façon dont nous sanctuarisant l’espace mémoriel.
Et quoi de plus beau que de transposer une mémoire dont je n’ai que peu de lien vers un ailleurs qui lui donne le statut d’oeuvre.
Initié à la photographie par mon père, j’ai tenté de dessiner mon parcours en tentant à 2 reprises le concours d’entrée à l’école de photo d’Arles. Au sortir de mon Baccalauréat (Rouen) et exigeant deux années d’études supérieures pour intégrer cette école de renom, j’ai intégré l’Université des Arts de Picardie Jules Verne à Amiens en1998 où j’ai appris à traiter l’image photographique comme le ferait tantôt un sculpteur, tantôt un vidéaste ou un installateur. Malgré une présentation d’une de mes série aux « Voies off » des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles j’ai raté mon entrée et ai continué mon cursus universitaire jusqu’en Master 2 (2005). Durant ces années j’ai commencé sans le savoir un travail sur l’effacement de la mémoire conjointe à sa disparition identitaire. Sujet qui fut l’axe de mon diplôme de Master au seins de l’Université et que je continue de filer au travers de mes oeuvres. Cette piste est née suite à l’accident cardio-vasculaire de mon père en 1993. J’ai alors entrepris un travail photographique de reconnaissance de celui qui était mon père. Exercice que j’ai arrêté au moment de sa mort en 2012. Car ayant perdu une grosse partie de ses aptitudes physiques et intellectuelles (handicaps physiques et perte irrémédiable de la mémoire) il était condamné à finir ses jours au sein de l‘hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris.
Ces années en tant qu’étudiant m’ont permis à la fois de structurer une pensée et de la développer plastiquement. En 2005 je rejoins un collectif d’artistes (la briqueterie) qui m’octroie un très grand atelier me permettant de travailler sans limite de format et donc de réaliser des projets répondant à des commandes importantes : Nuit blanche d’Amiens à trois reprises, Nuit blanche de METZ, la FEW à Watteviller, à l’école de design à Amiens - ESAD, à la Vitrine (lac&s) à Limoges ou au carrousel du Louvre à quatre reprises et au centre d’art contemporain de Maracay au Venezuela. J’ai depuis 2013 mon propre atelier dans lequel j’exerce sans discontinuer.
Après avoir été assistant d’artiste (Denis Pondruel et Sylvie Demeurville) et avoir justifié d’un travail qualitatif auprès de mes pères j’ai été nommé de 2016 à 2021 chargé de cours à l’Université des Arts d’Amiens en tant que vacataire dirigeant un atelier pratique et enseignant la sculpture et l’installation.
J’ai été représenté par la galerie “pop-up” à Amiens de 2015 jusqu’en 2018 et ai été montré dans d’autre galeries notamment la galerie “Anne Perré” (Rouen et Paris), la galerie “La place forte” (Paris) et récemment la galerie “Espace intermédiaire” (Bruxelles) et la galerie « Hédou-Lickel » à Yvetot.
Je suis actuellement représenté par la galerie “Espace intermédiaire” à Bruxelles.