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Le dernier refuge (2023) Pittura da Stéphane Foucaud
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On l’entend de la bouche de ceux qui ont déjà été mis à terre. On la voit venir, mais l’on n’y croit pas assez tôt, à cette chute. Simplement parce qu’on ne sait plus redevenir une personne lambda. On a même surpris des fans compatissants nourrir d’anciennes stars, dont le succès n’était plus au rendez-vous. L’addiction aux salles surchauffées, où mon nom résonnait dans le Colisée des catcheurs, ne serait-elle plus qu’un souvenir ? Les enfants ne me poursuivraient-ils plus dans leurs costumes copies conformes de « Silver King », mon nom de scène ? Non, cela ne m’arriverait pas !
J’avais préparé ma retraite anticipée de lutteur mexicain afin de rester une légende. Alfonso, mon médecin et meilleur ami, qui avait déjà ses entrées dans l’arène comme soignant bénévole, m’accompagna dans ma simulation de crise cardiaque jusque chez le médecin légiste, grassement payé pour m’inscrire chez les macchabées. Mon pote à blouse blanche avait imaginé ce subterfuge en constatant les faiblesses déjà palpables de mon cœur, qui pâtissait du rythme auquel j’enchaînais les combats. Ma connaissance de l’île perdue, dans laquelle je m’évadais à présent, se limitait à une photo prise par le fils d’Alfonso. Durant ses recherches de lieux gouvernementaux isolés, pour offrir une seconde vie à ses protégés, des animaux martyrisés par des expériences scientifiques, le gamin avait rencontré le membre d’une organisation occulte prête à m’aider. Je m’envolais alors dans un hydravion privé. Mais plus j’approchais de mon refuge du Pacifique Sud, plus je m’inquiétais de mon isolement à venir. Isolement certes salvateur, dans un contexte antinomique, quand on est confronté à une foule de plus en plus intrusive, mais apprécierais-je également la solitude au Paradis ? Le pays propriétaire de ces deux magnifiques monts volcaniques, plantés au milieu de l’océan, ne se doutait pas d’une présence humaine à long terme. L’endroit, interdit au public, recevait des chercheurs venant faire des prélèvements et recenser la faune environnante, uniquement deux à trois fois dans l’année.
Une fois déposé sur la plage avec mes valises, je trouvai la populace animalière effectivement très bizarre. Des poissons-coffres se permettaient de respirer hors de l’eau, entre les pattes d’une sorte de flamand rose à deux têtes. Je plaçai mes espoirs dans le bon fonctionnement du bip qui devait ouvrir le flan du pic volcanique, comme dans les films d’espionnage. L’idée de dormir avec les ex-bestioles de laboratoire ne m’enchantait guère. À ma grande surprise, m’attendaient dans cette grotte de haut standing, deux confrères, également en contrat avec cette société secrète, spécialisée dans la programmation de « nouvelles vies ». Les deux lascars, une bière à la main, m’avaient déjà dégoupillé la mienne. Nous passâmes dès lors plus de temps dehors, profitant d’un ensoleillement de 350 jours sur 365, à nous raconter nos vies dans cet antre de luxe, repaire d’un ancien milliardaire. Seul bémol, nous devions vérifier, en permanence, à l’aide de jumelles, les arrivées potentielles et par la mer de laborantins, aussi rares soient-elles.
Nous évitâmes à ce propos la catastrophe, un jour férié, ne pensant pas qu’une équipe de scientifiques se déplacerait un jour pareil. Nous négligeâmes donc le roulement des surveillances de l’horizon. Heureusement, un vol inattendu de mégachiroptères (chauves-souris géantes) nous alerta. Alourdis par un mois de bière pour moi, deux pour Sid et quatre pour Akebono, nous détalâmes de manière très pataude avec nos chaises pliantes, la glacière et le parasol. Les chercheurs touchèrent le sol à l’instant où la porte en roche effectuait son terminus sur le rail qui la soutenait. Au même moment, Sid se claqua la main sur le front : « Merde ! Ma bière ! » À peine eus-je le temps de le fusiller du regard que ce fut à mon tour de me claquer le crâne et de jurer : « P…n ! Ma crème solaire ! » Akebono finit la chorégraphie avec un : « Fuck ! Mes lunettes ! ». Pour une île interdite aux bipèdes de type homo-sapiens, de belles empreintes s’offraient aux savants. Déjà éparpillés aux quatre coins de l’île avec leurs mallettes à prélèvements, par miracle, l’escouade ne calcula pas nos pièces à conviction à moitié enfoncées dans le sable. Nous devions toutefois tenter une sortie avant la fin de leur promenade. Sid se colla à l’exfiltration des preuves et nous, à l’affût du moindre mouvement des chercheurs sur les moniteurs de contrôle des caméras de surveillance extérieures. Impossible de ne pas s’effondrer de rire à la vue de notre compère glissant comme une grosse chenille, évitant ainsi de déposer des traces de mains et de pieds dans le sable. Akenato ajouta : « Heureusement qu’il a gardé son maillot ! Sinon je ne te raconte pas la trace de l’anaconda ! ». Le fameux slip de bain servit de rangement pour ramener tout l’attirail. Machinalement, nous jetâmes un coup d’œil au gel désinfectant avant de récupérer nos affaires, ce qui déclencha une nouvelle rigolade. L’improvisation comique ne s’arrêta pas là. Sur leur chemin du retour, croyant découvrir la signature d’un animal inconnu évoluant entre terre et mer, le tracé de la « méga chenille » s’immergeant alors avec la marée haute, les scientifiques dégainèrent leurs mallettes, et leurs appareils photos.
Suite à ce petit moment d’adrénaline, notre ancien sumotori avoua se « faire chier grave » et contacta la société « Undercover » pour passer à l’étape supérieure. Sid et moi n’étions pas encore prêts pour changer de tête et rejoindre Monsieur Takahashi Haruto, la nouvelle identité d’Akenato. Cependant, un coup du sort nous obligea quelques mois plus tard à nous envoler également pour la Thaïlande, afin d’y être accueillis par un chirurgien esthétique. La frénésie engendrée par l’animal mystère poussa une équipe de plongeurs à approfondir les recherches au-delà du récif immergé. Ils découvrirent ainsi la turbine à marée motrice qui produisait l’énergie de notre planque. Dans la précipitation du départ qui s’ensuivit, j’oubliai encore ma crème solaire. Qu’importe ! « Undercover » s’occuperait d’effacer le moindre signe de notre passage. Aurais-je de nouveau les moyens d’avoir une vie au soleil ? Je n’aurais jamais deviné qu’un jour je dépenserais toute ma fortune pour redevenir « monsieur tout le monde », afin d’entretenir une légende.
Stéphane Foucaud è nato a Parigi nel 1971, ma sono state le coste dell'isola Yam in Nuova Caledonia a testimoniare la sua educazione. Questa terra, regno ancora maturo per la demistificazione, diventa il crogiolo in cui fiorisce l'identità artistica di Foucaud Stéphane. La sua opera, un arazzo intessuto di miti e sincretismi, trae nutrimento da questo scenario unico. Immerso nell'ambiente tribale della sua giovinezza, il viaggio di Stéphane diventa una fonte indelebile per la sua espressione artistica. Questo imprinting fin dai primi anni culmina in una pratica pittorica che trova la sua genesi durante i suoi studi nel campo delle arti plastiche presso la facoltà di Strasburgo. Sulla tela, scarificazioni e forme crude e minimaliste emergono come trasmutate dalle sculture onnipresenti che segnano i paesaggi del territorio Kanak. Questa relazione simbiotica tra la sua educazione tribale e l'esplorazione artistica dipinge una narrazione vivida attraverso il suo lavoro.
Il carattere distintivo della sua espressività, spesso definito “neo-tribale” da chi si cimenta con la sua arte, trova la sua naturale inclinazione nelle correnti dell'Oceania e nelle sue diverse culture. Radicato nella fusione locale di influenze, trae i "segni" che permeano il suo stile, uno stile composito e onnicomprensivo, affine alla natura rizofaga dell'ambiente circostante. Questo arazzo permette ai gesti spontanei della sua pennellata di armonizzarsi con la finezza dei disegni a penna, incarnando una fusione dinamica di tecniche ed estetica.
Il viaggio di Stéphane Foucaud, arricchito dalla fusione di culture ed esperienze, si svolge come una sinfonia visiva in risonanza con l'essenza dell'Oceania. Dagli echi tribali della sua educazione ai tratti sfumati della sua espressione artistica, la sua tela diventa una testimonianza degli intricati fili che legano patrimonio e creatività, in risonanza con il pubblico vicino e lontano.
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Nazionalità:
NUOVA CALEDONIA
- Data di nascita : 1971
- Domini artistici: Opere di artisti dal valore d’artista certificato, Opere di artisti professionisti,
- Gruppi: Artisti certificati Artista professionista Artisti Contemporanei Della Nuova Caledonia