Serge Assaf

Du 4 au 30 Novembre 2019 à l'Office de Tourisme de Saint Jean d'Angély.

Tel : +33 05 46 32 04 72

www.saintongedoree-tourisme.com

Me voici parvenu au grand carrefour de mon existence. Je sais maintenant que je n’aurais plus à hésiter sur le chemin à prendre.

Faisant un avec toi, je ne peux que choisir la voie qui conduit à la lumière dont je suis issu et dont je me nourris depuis toujours.
J’ai suivi des routes cahoteuses et parfois sombres. D’autres fois, mon parcours s’illuminait mais je ne croyais pas encore à la lumière et je la perdais. Néanmoins, toutes mes expériences, heureuses ou malheureuses m’ont été bénéfiques et philosophiquement enrichissantes. J’ai grandi ainsi jusqu’à être enfin prêt à reconnaître et suivre la seule voie qui me soit destinée, ma voie !
J’aime ce que je suis devenu. J’aime l’être de lumière capable de compassion et d’amour auprès duquel les autres savent trouver refuge. J’aime la connexion qui me permet de me nourrir à ta source et je commence à apprécier mon véhicule terrestre, ce corps qui me porte et que je maltraite depuis si longtemps.

Aujourd’hui plus qu’hier, je sais comme sont précieuses les minutes que je vis. Aujourd’hui plus qu’hier je sais que mes sens sont ma richesse et qu’il y a des lustres qu’ils ont dépassé le nombre de cinq. La connexion est devenue pour moi une seconde nature et m’offre autant de possibilités d’explorer les expériences et les espaces qui jalonnent mon chemin.
Aujourd’hui plus qu’hier je sais comme sont précieuses les minutes que je vis.

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Serge ASSAF - Novembre 2020

Le souffle de la vie caresse à nouveau ton cœur en manque de lui.
Le souffle de la vie enveloppe ton corps tout entier dans un manteau de douce tiédeur et de bien-être réparateur.
Le souffle de la vie balaie ta peine tout doucement et rafraîchis ton espace pour te rendre le sourire et l'envie.
Saches dès à présent prendre le chemin de la réalité et de la lumière. C'est seulement ainsi que tu trouveras un moyen de communiquer avec cet être cher à ton cœur. Son âme est en vie et alimentera bientôt la tienne de surprises agréables. Surprises discrètes et privilégiées que seule toi pourras reconnaître et sentir.
Soit en paix et laisse la vie s'installer à nouveau en lui ainsi qu'en toi. Laisse la lumière divine éclairer ton chemin et ton amour pour lui et ton amour pour la terre entière. Un jour, tu trouveras la force d'aimer l'univers tout entier. Et tu te surprendras à pardonner à ceux qui t'ont trahie, à ceux qui t'on flouée, à ceux qui t'ont maltraitée, à ceux qui t'ont jalousée, à ceux qui t'ont abandonnée.
Tu es angélique et ne le sait pas encore !
Tu es cosmique et ne le vois pas encore !
Tu es amour et ne le sent pas encore !
Tu n'as pas croisé mon chemin par hasard !
Je suis là pour t'indiquer où se trouve la lumière.
Mais gardes la liberté de regarder dans cette direction ou pas !
Quoi qu'il en soit, je serais toujours là, quelle que soit la distance, quelle que soit la situation et quelle que soit l'époque.
J'étais là bien des fois où tu ne l'imaginais même pas.
J'étais là lorsque tes nuits étaient difficiles, longues d'insomnies et de manque.
J'étais là lorsque tes jours étaient nostalgiques et moins lumineux.
J'étais également là lorsque tu étais légère, heureuse et loin de tout ce que j'ai cité précédemment.
Serais-je encore là demain ?
Seule ton âme peut le dire car seule ton âme à la capacité de m'appeler.
L'âme, en latin « Anima », signifie souffle. Un souffle se prend ou se rend mais ne cesse jamais ! Le souffle est vivant car c'est par lui que les choses naissent en prenant leur premier souffle justement. C'est aussi par lui que les choses meurent en rendant leur dernier souffle. Mais le souffle lui, l'essence même de la vie, ne meurt pas, il continue de souffler pour faire apparaître ou disparaître des choses et des êtres.
Le souffle est ! Et le souffle est âme !

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Serge ASSAF - 2000/2020

Comme une ombre chinoise dans le soleil levant, un halo de brume soulignant ses contours. Sa silhouette aérienne à la démarche féline se meut avec aisance dans mon horizon de ce matin de janvier.
Je ne vois qu’elle tant elle occupe l’espace. Pourtant, autour, toute une vie se met en place et les bruits de la rue se mélangent aux chants des oiseaux. Les odeurs matinales de la terre que l’astre roi réchauffe, se mêlent à celles du quotidien des hommes. Les effluves de café et les aromes de pain côtoient celles des galettes au thym et au sésame.
L’invitation au « petit déjeuner » est immédiate !
Je m’assoie devant une belle tasse de café Libanais, prêt à déguster une galette avec quelques olives et du fromage frais tout en regardant le monde vivre autour de moi. Une musique douce de flûte orientale vient souligner cet instant magique. J’aime cette manière de démarrer la journée. Dès la première gorgée, mon esprit s’envole pour nager dans l’océan de souvenirs qui me ramène à mon père, installé avec mon angélique mère devant la cafetière fumante qui embaumait l’espace. C’était un rituel quotidien que je partageais avec eux à chaque occasion. Mais mon esprit est vite rappelé à la réalité car la silhouette mystérieuse réapparaît soudain ! Je ne peux à nouveau détacher mon regard de cette nymphe. Je suis happé, dépendant de chaque mouvement de son corps, de chaque direction qu’elle va prendre. Je suis ensorcelé, enveloppé, envoûté, en attente. Je suis en espoir de découvrir son visage enfin. De voir quel est ce charme qui vient en un instant d’enchaîner mon quotidien, de codifier ma vie, de changer mes priorités.
Le soleil est maintenant plus haut dans le ciel et comme un immense projecteur qu’un suiveur céleste manipule, il la met en lumière, agrandissant et propulsant son ombre loin devant elle. Je ne distingue pas encore ses traits, pas plus que je ne le peux de ses vêtements. Je ne vois que les contours d’une robe légère qu’une brise taquine fait onduler dans le mouvement merveilleux de sa démarche portée par de hauts talons. Et voici qu’elle disparaît à nouveau, cachée par la foule de gens qui remontent l’avenue pour se rendre à la gare. Une grande frustration me gagne alors. Il m’est tout à coup pénible de ne plus la voir. Elle me manque déjà alors que je ne sais rien d’elle, pas même son visage. Je la cherche dans le mouvement d’humains essayant de distinguer sa silhouette mais je ne la retrouve pas. Je ne la reconnais dans aucune personne que je peux voir de près ou de loin.
L’aurais-je perdue pour toujours ?
Comment a-t-elle pu disparaître aussi vite ?
J’avale une autre gorgée de café, il est froid. Combien de temps suis-je resté a attendre qu’elle réapparaisse, je ne saurais le dire. Ce que je sais c’est que je suis là, hagard à me demander si je n’ai pas rêvé.
Je réalise soudain que je suis tombé immédiatement amoureux d’un mirage. Un mirage sans visage et pourtant un mirage que je suis certain de reconnaître entre mille s’il m’est donné un jour la chance de la revoir.

Depuis ce jour, chaque matin je reviens et m’installe au même endroit espérant qu’enfin un jour…

…Comme une ombre chinoise dans le soleil levant, un halo de brume soulignant ses contours. Sa silhouette aérienne à la démarche féline se meuve avec aisance dans mon horizon.

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Serge ASSAF
27/01/2022 Voir moins