Konrad Adenauer (2008) Scultura da Olivier

Un sculpteur errant
(Éléments biographiques)
Par M. Dubois

Graïne, est né en 1967, les pieds dans l´eau, au pied de Yemma Gouraya à Bgayet (Bougie ou Bejaïa).
Il entre à l’école des Beaux- Arts d’ Alger, une première fois en 1986.
Déçu et révolté par les injustices qu’il y a subies, il abandonne une année après.
Après une période d’errance entre, Paris et Avignon; il rentre à Bougie. En 1989, il se lance avec son ami Rachid, dans une aventure surnommée avec une pointe d´ironie «Fondation la rue»; aventure qui consistait à occuper les espaces publiques, par des spectacles de rue, sans autorisations préalables. C’était pour eux un principe.
D’ abord confiné à Bgayet, ce mouvement à commencé à s’étendre à des villes comme Alger et Oran.
Septembre 1990, il retourne aux Beaux-Arts d’ Alger; il y installe aussitôt une « cellule » de la « Fondation la rue », et continue à donner des spectacles en pleine effervescence islamiste.
Sa rencontre d’avec son professeur de sculpture, Khodir Boulaïne, diplômé de la prestigieuse académie st-pétersbourgeoise « Repine» en ex-union Soviétique, allait lui faire changer de voie: ce professeur l´avait convaincu, de la nécessité qu’avait l’art à se « développer».
Le combat était donc d’ordre institutionnel, conclut-il. Car seule façon de pérenniser et de garantir la pratique des arts, dans un pays comme l´Algérie.
Il cesse les spectacles de rue - qu’il allait reprendre six années plus tard, dans le cadre du groupe Carpe Diem, qu’il créa avec ses compères, Slimane, Rachid, Nabila, Nassima …- et se consacre exclusivement à ses études de sculpteur.
La nature du cursus classique, pour la sculpture monumentale, que son professeur voulait mettre en place, rencontrait d’année en année, des oppositions farouches de la part des autres enseignants du département arts-plastiques. Surtout vis-à-vis du « nu », qui devint le fer de lance du mouvement estudiantin qu´il animait.
En 1995, il obtient son diplôme dans des conditions houleuses. Il tente aussitôt d’intégrer l’école des Beaux- Arts d´ Alger, comme assistant. Ses détracteurs l’on en empêché: il portait un projet précis, de refonte de l’enseignement pour cette école, qu´il tenait à mettre en œuvre.
En effet, depuis sa troisième année d’étude, il sera élu président du comité des étudiants, et ce jusqu’à la fin de son cursus. Présidence durant laquelle avec l´adhésion des étudiants à ses thèses et idées, il ébranla et déstabilisa le système de cette institution, « entre les mains d’une seule tendance, qui orientait l’enseignement au gré de ses influences du jour, dictées par son complexe d´infériorité vis à vis des écoles occidentales qu´elle mimait. Cette tendance empêchait toute initiative ou alternative en dehors de ses dogmes. Elle dictait une façon unique de voir et de faire au nom de la liberté».

Pour contourner, ces interdits, Graïne et ses complices étaient en train d’installer une école parallèle au sein même de l´école. Leur activisme...

• Nazionalità: ALGERIA
• Data di nascita : 1967
• Domini artistici:
• Gruppi: Artisti Algerini Contemporanei