Indochine (2006) Schilderij door Rosiane Priam

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  • Origineel Kunstwerk Schilderij,
  • Dimensies Hoogte 27,6in, Breedte 19,7in
  • Categorieën Schilderijen onder US$ 500
J'ai continué plus loin jusqu'aux rives d'Halong. Des lieux, des sensations d'une autre vie, d'un autre monde. Des souvenirs lointains à peine égrenés par mon père... Quelques notes asiatiques, l'orange se mêle à l'azur et les parfums de l'Orient s'impregnent dans ma toile. Un souffle lointain me guide.[...]
J'ai continué plus loin jusqu'aux rives d'Halong. Des lieux, des sensations d'une autre vie, d'un autre monde. Des souvenirs lointains à peine égrenés par mon père... Quelques notes asiatiques, l'orange se mêle à l'azur et les parfums de l'Orient s'impregnent dans ma toile. Un souffle lointain me guide. Ma main n'est plus que reminiscences: des mots, des conversations grapillées, des murmures... le chuchotement de l'eau, la chaleur moite, et le fleuve qui s'anime peu à peu réveillé par les marchands ambulants...

I continued farther up to the banks of Halong. Places, sensations of another life, another world. Distant memories hardly shelled by my father...Some Asian notes, the orange mixes with the azure and the perfumes of the East are impregnated in my fabric. A remote breath guides me. My hand is nothing any more but reminiscences: words, grapillées conversations, murmurs… the whisper of water, moist heat, and the river which becomes animated little by little awaked by the travelling merchants…

Continué más lejos hasta las orillas de Halong. Lugares, sensaciones de otra vida, de otro mundo. Memorias lejanas apenas desgranadas por mi padre...

Ich habe weiter bis zu den Ufern von Halong fortgesetzt. Orte, Gefühle eines anderen Lebens, einer anderen Welt. Von meinem Vater kaum ausgekörnte entfernte Erinnerungen...Einige asiatische Vermerke, die Apfelsine mischen sich am Himmelsblau, und die Parfüms des Ostens imprägnieren sich in meinem Tuch. Ein entfernter Hauch führt mich. Meine Hand ist nur mehr reminiscences: Wörter, grapillées Unterhaltungen, ein Raunen… das Flüstern des Wassers, die moitehitze und der Fluß, der sich von den Hausierern nach und nach geweckt belebt…

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Pas de formation artistique. Rosiane Priam est un peintre autodidacte. Née en 1961, elle passe son enfance dans la région nantaise où elle est née. Entourée d’une grande fratrie, elle grandit dans un milieu[...]

Pas de formation artistique. Rosiane Priam est un peintre autodidacte. Née en 1961, elle passe son enfance dans la région nantaise où elle est née. Entourée d’une grande fratrie, elle grandit dans un milieu propice à éveiller son imagination, entre deux grands-pères artistes à leurs heures. L’un joue de l’accordéon et l’autre est clown. Le rêve arrive aussi avec un père et des frères engagés dans la Royale et dont les lointains voyages nourrissent son enfance. A cela, ajoutons deux tantes, passionnées d’opéra qui entraînent avec elles leur nièce, à Graslin, grand théâtre de Nantes.
Mais son plus grand choc émotionnel fut sans doute l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Elle se met à dévorer les contes et les romans d’aventure, en se promettant de devenir un jour, écrivain. Elle commence alors à noircir des cahiers, inventant des histoires dont ses proches sont les principaux héros. Avec ses frères et sœurs ce sont les jeux de rôles qu’elle préfère. L’école lui en offre un dans une pièce de fin d’année. Nouveau choc ! Elle sera actrice et à douze ans elle remue ciel et terre pour monter sa propre troupe de théâtre. Projet qui avorte malgré tous ses efforts. Elle revient alors à ses premiers amours. Elle écrit beaucoup, dessine un peu. Plutôt pas mal, mais les résultats la déçoivent. Dès qu’elle s’attaque à la peinture, ses dessins deviennent lourds et ternes. Elle les abandonne… Ce n’est pas son truc…
La peinture est pourtant déjà là, mais elle l’ignore encore. D’abord dans ces petits tableaux, accrochés aux murs du salon et qui font partis du décor. Des peintures à l’huile qui représentent des paysages méditerranéens, très colorés et ensoleillés. Et puis il y a ces jeunes filles accoudées au piano ou penchées sur un livre ! Ces reproductions de Renoir que sa mère découpe dans les revues et encadre ensuite. Ces scènes champêtres où des personnages se promènent au milieu des fleurs ou discutent à l’ombre d’une tonnelle. Des instants figés, hors du temps mais qui semblent prêts à s’animer.
A l’adolescence, la lecture d’une biographie de Modigliani lui fait découvrir les peintres de Montparnasse et du Paris du début du siècle. Comme sa mère, elle collectionne les images. Ce sont cette fois les portraits longilignes du peintre maudit, avant de s’intéresser à la palette de Van Gogh et plus encore à celle de Gauguin.
Pourtant elle ne pense toujours pas à peindre. Le quotidien, la vie de tous les jours l’accaparent bien vite. Elle entre dans l’administration postale, quitte Nantes et s’installe une douzaine d’années dans la région parisienne. Elle se marie et a trois enfants. Elle passe un nouveau concours qui l’entraîne dans le Berry, au centre de la France. Une dizaine d’années s’écoule encore avant qu’elle ne songe à orienter à nouveau sa carrière professionnelle. La rencontre avec une artiste peintre va bouleverser tous ses a aprioris. Elle apprend qu’il n’est pas besoin de savoir dessiner pour peindre. Tout peut partir de la couleur. La découverte du peintre Bonnard finit par briser ses dernières réticences. Ses toiles intemporelles et lumineuses attirent ses regards. Elle comprend avec lui que « l’art est la sensation qui forme l’image mentale ». Tout chez le peintre est recréé. Il ne peint pas comme ses amis impressionnistes, sur le motif, mais il travaille chez lui, dans son atelier à partir des dessins et des annotations qu’il a précieusement enregistrés sur des carnets lors de ses promenades. Ses sujets sont traités librement, la nature est soumise à sa propre volonté. Ce ne sont dans les tableaux du peintre que des souvenirs, mais des souvenirs aussi réels que s'il les avait peint d'après nature.
Pour Rosiane, c’est comme une révélation. Elle comprend pourquoi ses productions picturales ne la satisfaisaient jamais. Elle avait inversé son processus de création. Désormais, elle ne partira plus du dessin mais de la couleur. C’est la couleur qui provoquera la sensation, entraînera l’image et créera l’œuvre. C’est elle et la forme qui apporteront le trait.

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