FJORD 1 - 61.1600°N, 6.9307°E (2025) 雕塑 由 Romain Da Silva Art

Cette œuvre fait partie d’une série dédiée aux fjords, ces paysages sculptés par le temps où la terre et l’eau s’entrelacent dans une harmonie brute. Inspirée de données topographiques réelles, elle transpose la morphologie d’un fjord norvégien en une matérialisation sculpturale, où chaque paille devient une trace du relief, un fragment du territoire.

Le fjord est un symbole de résilience et de transformation. Creusé par les glaciers pendant des millénaires, il est le témoin silencieux des forces naturelles qui modèlent notre monde. En jouant sur la lumière et la transparence, l’œuvre évoque cette dualité entre permanence et mouvement, entre la solidité de la roche et la fluidité de l’eau.

La composition joue sur la perception : de loin, une cartographie abstraite ; de près, une profondeur qui se révèle au gré des déplacements du spectateur. Les pailles transparentes incarnent la terre, tandis que les noires dessinent les eaux profondes du fjord, matérialisant le dialogue entre ombre et lumière, entre visible et invisible.

Comme un fjord qui ne se laisse jamais saisir d’un seul regard, l’œuvre invite à une exploration dynamique, où chaque mouvement du spectateur redéfinit sa perception du relief. À travers cette approche, l’œuvre interroge notre rapport au territoire et au temps. Comment capter l’empreinte d’un lieu en perpétuelle transformation ? Peut-on traduire la complexité d’un paysage en une forme aussi minimale que sensorielle ?

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This work is part of a series dedicated to fjords — landscapes carved by time, where land and water intertwine in raw harmony. Inspired by real topographic data, it transposes the morphology of a Norwegian fjord into a sculptural materialization, where each straw becomes a trace of the terrain, a fragment of territory.

The fjord is a symbol of resilience and transformation. Shaped by glaciers over millennia, it stands as a silent witness to the natural forces that sculpt our world. Through the interplay of light and transparency, the piece evokes this duality between permanence and movement, between the solidity of rock and the fluidity of water.

The composition plays with perception: from a distance, an abstract map; up close, a depth that reveals itself through the viewer’s movement. The transparent straws embody the land, while the black ones depict the fjord’s deep waters, materializing the dialogue between shadow and light, between the visible and the invisible.

Like a fjord that never yields to a single gaze, the work invites dynamic exploration — each shift in the viewer’s position reshaping their perception of the relief. Through this approach, the piece questions our relationship to territory and time. How can we capture the imprint of a place in constant transformation? Can the complexity of a landscape be rendered in a form that is both minimal and sensorial?

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