Etienne Ritter
Quelques notes autobiographiques d’Etienne Ritter (1934-1994) :
Ma peinture et moi sommes nés le 17 février 1934 en Alsace, à Sondernach, au fond de la vallée de Munster : je dis « ma peinture et moi », car aussi loin que remontent mes souvenirs cette instigation – ce don de Dieu – m’a toujours habité. Très tôt le dessin, et surtout la peinture, ont été mes préoccupations essentielles. Au fur et à mesure que je découvrais les choses de la vie et du monde, dans mon for intérieur, dans l’intimité de mon âme comme à travers le cheminement inconscient de mes sentiments, je ne pensais que peinture : en peignant je concrétisais mes rêves et mes fantasmes, mes méditations et mes étonnements.
Dès l’âge de sept ans, je sortais avec mes crayons de couleurs et mon bloc à dessin pour croquer des paysages d’après nature. C’était passionnant ! Un peu plus tard, je découvris l’aquarelle. A onze ans, je réalisais mes premières peintures à l’huile. Depuis 1957 j’ai l’immense joie de pouvoir me consacrer entièrement à ma peinture, en serviteur aussi fidèle qu’inconditionnel d’un art qui me permet de donner le meilleur de moi-même, sincèrement, sans prétention ni complaisance, et ce malgré les doutes, les moments de profonde inquiétude. Emerveillé par la féerie des couleurs, spontanément, intuitivement, j’ai obéi à des impulsions profondes, inexplicables, indéfinissables et mystérieuses. J’essaye de fixer sur la toile ce que je ressens, dans l’espoir de faire partager mes émotions par ceux qui regarderont ma peinture.
Pour la petite histoire : je suis issu d’une famille modeste et simple. Nous étions sept frères et sœurs à la maison et nos parents faisaient de leur mieux pour nous élever. A quatorze ans, j’ai quitté l’école communale obligatoire et j’ai continué d’aider ma mère et mon père dans les travaux des champs et de la maison, à les seconder pour subvenir aux besoins de notre grande famille. Par cette enfance plutôt austère – mais non malheureuse – j’étais habitué à une vie simple et frugale. Concernant ma peinture, je n’ai pu, au départ, compter sur aucune aide, ni morale, ni matérielle. Je n’ai donc fréquenté aucune école ou académie de peinture et je suis, dans le plein sens du terme, un peintre autodidacte. Cela ne me donne aucun complexe d’infériorité, comme je n’en retire une quelconque vanité. Pour mon bonheur la providence m’a doté d’une philosophie optimiste qui m’aide à affronter les aléas de la vie …
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Etienne Ritter, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2006 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Etienne Ritter sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Etienne Ritter. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
E Ritter (1934-1994) - Huile sur toile • 12 œuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
Quelques notes autobiographiques d’Etienne Ritter (1934-1994) :
Ma peinture et moi sommes nés le 17 février 1934 en Alsace, à Sondernach, au fond de la vallée de Munster : je dis « ma peinture et moi », car aussi loin que remontent mes souvenirs cette instigation – ce don de Dieu – m’a toujours habité. Très tôt le dessin, et surtout la peinture, ont été mes préoccupations essentielles. Au fur et à mesure que je découvrais les choses de la vie et du monde, dans mon for intérieur, dans l’intimité de mon âme comme à travers le cheminement inconscient de mes sentiments, je ne pensais que peinture : en peignant je concrétisais mes rêves et mes fantasmes, mes méditations et mes étonnements.
Dès l’âge de sept ans, je sortais avec mes crayons de couleurs et mon bloc à dessin pour croquer des paysages d’après nature. C’était passionnant ! Un peu plus tard, je découvris l’aquarelle. A onze ans, je réalisais mes premières peintures à l’huile. Depuis 1957 j’ai l’immense joie de pouvoir me consacrer entièrement à ma peinture, en serviteur aussi fidèle qu’inconditionnel d’un art qui me permet de donner le meilleur de moi-même, sincèrement, sans prétention ni complaisance, et ce malgré les doutes, les moments de profonde inquiétude. Emerveillé par la féerie des couleurs, spontanément, intuitivement, j’ai obéi à des impulsions profondes, inexplicables, indéfinissables et mystérieuses. J’essaye de fixer sur la toile ce que je ressens, dans l’espoir de faire partager mes émotions par ceux qui regarderont ma peinture.
Pour la petite histoire : je suis issu d’une famille modeste et simple. Nous étions sept frères et sœurs à la maison et nos parents faisaient de leur mieux pour nous élever. A quatorze ans, j’ai quitté l’école communale obligatoire et j’ai continué d’aider ma mère et mon père dans les travaux des champs et de la maison, à les seconder pour subvenir aux besoins de notre grande famille. Par cette enfance plutôt austère – mais non malheureuse – j’étais habitué à une vie simple et frugale. Concernant ma peinture, je n’ai pu, au départ, compter sur aucune aide, ni morale, ni matérielle. Je n’ai donc fréquenté aucune école ou académie de peinture et je suis, dans le plein sens du terme, un peintre autodidacte. Cela ne me donne aucun complexe d’infériorité, comme je n’en retire une quelconque vanité. Pour mon bonheur la providence m’a doté d’une philosophie optimiste qui m’aide à affronter les aléas de la vie …
-
Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1934
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Etienne Ritter
Les Dernières Nouvelles du Haut-Rhin du 3.2.1960 (Paul S. Picard)
Nous avons été tout de suite très favorablement impressionné par son style très personnel, sa touche à la fois rigoureuse et spontanée ...
L'Amateur d'Art du 10.1.1966 (Henri Heraut)
... E Ritter, c'est vraiment un peintre né.
... quelle gamme admirable de tons ! aussi riches que subtils ...
Les Dernières Nouvelles du Bas-Rhin du 4.10.1971 (Roger Kiehl)
Je n'ai jamais rencontré le peintre, mais je le suppose taillé en force. Physiquement et moralement. Devant son chevalet, palette au poing, c'est ce dernier aspect qui compte.
L'Amateur d'Art du 3.6.1976 (Paul S. Picard)
Profondément attaché à son terroir, Ritter ne cesse d'y trouver son inspiration. Et il recréé cet univers dans une matière généreuse, aux rythmes amples, avec une palette éblouissante dont les dominantes chaudes, alliées aux blancs, s'harmonisent avec des bleus rares et des verts précieux
Les Affiches Moniteur du 27.11.1981 (Jean Christian)
... pour n'importe laquelle de ses oeuvres on peut dire de loin : "ça c'est un Ritter" ...
Le Nouvel Alsacien de décembre 1983 (Gabriel Andres)
Les paysages d'Alsace, même ceux d'hiver, sont toujours intensément lumineux, les fleurs d'une force expressive qui sait allier les recherches de coloris aux vertus et aux nécessités décoratives ...
Les Affiches Moniteur du 17.10.1986 (Hugues Heim)
Dépouillé et riche à la fois, instinctif autant qu'étudié, familier et, en même temps, d'une fierté sauvage, l'Art d' E. Ritter apparaît, en cette époque où presque tout est artificiel, comme l'un des derniers îlots d'une peinture figurative, naturelle et vigoureuse, traditionnelle ...
E. Ritter
Reconnu en tant qu’Artiste Professionnel par la Commission de la Professionnalité des Artistes Graphiques et Plastiques, créée par arrêté interministériel du 1er octobre 1949, section des peintres, le 16 décembre 1960
Exposition Etienne Ritter du 14 au 22 novembre 2015 à Wangen
Nous avons l'honneur et le plaisir de vous inviter à l'exposition Etienne Ritter, qui aura lieu du samedi 14 au dimanche 22 novembre 2015 à la salle polyvalente de Wangen (67520).
Nous avons la joie de présenter une collection d'une soixantaine de toiles provenant du fond d'atelier.
La salle est ouverte les samedis et dimanches de 14 à 19 heures, les autres jours de 17h30 à 19 heures.

Article
Prix :
- Premier Grand Prix de Sarreguemines 1959
- Sélectionné au Grand Prix de Pont-Aven 1960
- Premier Grand Prix de Deauville 1960
- Premier Grand Prix de Sarreguemines 1961
- Sélectionné au Grand Prix de Cassis 1962
- Premier Grand Prix de Sarreguemines 1963
etc ...
Expos Solo (Listing)
En France :
- Hotel « Aux Armes de Munster » en juillet 1958
- Galerie Huffel - Colmar en 1960
- Société Industrielle – Mulhouse du 17 novembre au 30 novembre 1962
- Galerie des Arts – Lille du 16 novembre au 30 novembre 1963
- Galerie Saint-Placide – Paris du 15 janvier au 28 janvier 1966
- Grand Hotel – Niederbronn du 9 avril au 17 avril 1966
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 25 janvier au 7 février 1968
- Galerie du « Vieux Belfort » - Belfort du 14 septembre au 4 octobre 1968
- Musée Bartholdi – Colmar du 13 février au 25 février 1971
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 28 février au 13 mars 1973
- Musée Bartholdi – Colmar du 10 novembre au 25 novembre 1973
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 10 octobre au 31 octobre 1975
- Galerie d’Art Jade – Colmar du 7 décembre au 31 décembre 1976
- Salle de la Laub – Munster du 7 juillet au 17 juillet 1977
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 7 octobre au 29 octobre 1977
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 5 avril au 25 avril 1978
- Salle Communale – Wangen du 13 mai au 21 mai 1978
- Galerie Guigné – Paris du 31 janvier au 15 février 1979
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 28 septembre au 12 octobre 1979
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 5 décembre au 31 décembre 1979
- Salle Communale – Wangen du 3 mai au 18 mai 1980
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 4 octobre au 18 octobre 1981
- Galerie Marbach – Mulhouse du 16 janvier au 5 février 1982
- Salle Communale – Wangen du 15 mai au 31 mai 1982
- Galerie JCB – Colmar du 9 novembre au 30 novembre 1982
- Atelier 56 – Boulogne du 16 novembre au 4 décembre 1982
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 2 octobre au 23 octobre 1983
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 7 décembre au 31 décembre 1983
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 13 novembre au 3 décembre 1985
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 12 octobre au 31 octobre 1986
- 5ème Festival Régional d’Art – Saverne le 3 juillet 1987
- Salle Communale – Wangen du 7 mai au 23 mai 1988
- Galerie d’Art Schmitt – Metz du 22 octobre au 14 novembre 1989
- Galerie JCB – Colmar du 19 octobre au 17 novembre 1990
- Galerie Aktuaryus – Strasbourg du 25 mars au 15 avril 1992
Dans le monde :
- «Ecole de Paris» Salon Spa (Belgique) 1964
- Galerie Racines - Bruxelles (Belgique) 1964
- Galerie Moresco - Montréal (Canada) 1976
- Galerie Knott - Dallas (USA) 1977
- Galerie Knott - Tokyo (Japon) 1979
Rétrospectives :
- Salle Communale – Wangen du 4 novembre au 19 novembre 1995
- Chahine Gallery – Beyrouth du 25 janvier au 19 février 1996
- Salon Jacques Dessange – Beyrouth avril - mai 1997
- Salle Communale – Wangen du 22 novembre au 30 novembre 1997
- Salle Communale – Wangen du 15 avril au 1er mai 2000
- Salle Communale – Wangen du 1er novembre au 11 novembre 2001
- Salle Communale – Wangen du 4 novembre au 19 novembre 2006
- Salle Communale – Wangen du 7 novembre au 15 novembre 2009
Musées et collectionneurs :
en Suisse, Etats-Unis, Belgique, Allemagne, France, Maroc, Espagne, Canada
Article
Quelques notes autobiographiques d’Etienne Ritter (1934-1994) :
Ma peinture et moi sommes nés le 17 février 1934 en Alsace, à Sondernach, au fond de la vallée de Munster : je dis « ma peinture et moi », car aussi loin que remontent mes souvenirs cette instigation – ce don de Dieu – m’a toujours habité. Très tôt le dessin, et surtout la peinture, ont été mes préoccupations essentielles. Au fur et à mesure que je découvrais les choses de la vie et du monde, dans mon for intérieur, dans l’intimité de mon âme comme à travers le cheminement inconscient de mes sentiments, je ne pensais que peinture : en peignant je concrétisais mes rêves et mes fantasmes, mes méditations et mes étonnements.
Dès l’âge de sept ans, je sortais avec mes crayons de couleurs et mon bloc à dessin pour croquer des paysages d’après nature. C’était passionnant ! Un peu plus tard, je découvris l’aquarelle. A onze ans, je réalisais mes premières peintures à l’huile. Depuis 1957 j’ai l’immense joie de pouvoir me consacrer entièrement à ma peinture, en serviteur aussi fidèle qu’inconditionnel d’un art qui me permet de donner le meilleur de moi-même, sincèrement, sans prétention ni complaisance, et ce malgré les doutes, les moments de profonde inquiétude. Emerveillé par la féerie des couleurs, spontanément, intuitivement, j’ai obéi à des impulsions profondes, inexplicables, indéfinissables et mystérieuses. J’essaye de fixer sur la toile ce que je ressens, dans l’espoir de faire partager mes émotions par ceux qui regarderont ma peinture.
Pour la petite histoire : je suis issu d’une famille modeste et simple. Nous étions sept frères et sœurs à la maison et nos parents faisaient de leur mieux pour nous élever. A quatorze ans, j’ai quitté l’école communale obligatoire et j’ai continué d’aider ma mère et mon père dans les travaux des champs et de la maison, à les seconder pour subvenir aux besoins de notre grande famille. Par cette enfance plutôt austère – mais non malheureuse – j’étais habitué à une vie simple et frugale. Concernant ma peinture, je n’ai pu, au départ, compter sur aucune aide, ni morale, ni matérielle. Je n’ai donc fréquenté aucune école ou académie de peinture et je suis, dans le plein sens du terme, un peintre autodidacte. Cela ne me donne aucun complexe d’infériorité, comme je n’en retire une quelconque vanité. Pour mon bonheur la providence m’a doté d’une philosophie optimiste qui m’aide à affronter les aléas de la vie …