Véronique Piaser-Moyen

Name: ARTMAJEUR
Brand: ARTMAJEUR
Rating: 4.9 (8711 reviews)

Montauban, France •

Artiste (Peinture, Dessin) •

Né(e) en 1955 •

Véronique Piaser-Moyen vient du monde de la photo.

C’est une voyageuse, elle a parcouru l’Orient et l’Asie, de Saint Louis du Sénégal à Bali. Elle a engrangé une multitude d’images, de couleurs, de vies.

La peinture, qu’elle porte en elle depuis l’enfance, est venue naturellement prendre sa place aux côtés de ses autres passions que sont : la photo, la lecture, l’écriture.

L’aquarelle et l'acrylique lui sont apparue comme les media qui correspondaient à ce qu’elle voulait dire.

Ses bouquets, ses fleurs sont un défi.
Ses fleurs au delà de leur apparence expriment des émotions, des fractures, des chagrins, des deuils, et aussi des bonheurs, des joies, de la vie, et de l’espoir.

C’est dans cette continuité de la peinture, de la photo et du voyage qu’une porte en elle s’est ouverte après des années de pérégrinations.
L’Inde, où elle passe un quart de sa vie s’est imposée dans son travail et c’est « l’Inde en face » que sa main et son pinceau ont imposé à son œil.

Cette vision de l’Inde, sa vision de l’Inde, ce sont des regards.
Ce sont des femmes croisées, porteuses d’humanité, de joies et de souffrances, de libertés et de barrières, de modernité et d’archaïsme.
Marchandes de fleurs, prêtresses, ouvrières, passantes, bohémiennes, hijra, danseuses, starlettes, écolières, elles nous regardent et elles nous interpellent.
Chacun de ses tableaux est une histoire qui nous plonge au plus profond de ce qu'elle est et de ce que nous sommes.
L’émotion en nous s’éveille et nous ressentons ce qu’elle exprime.

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L'Inde en face - Aquarelles • 55 oeuvres

L’Inde du Sud, avec Pondichéry, la présence française, les expats, les associations de lutte contre[...]

L’Inde du Sud, avec Pondichéry, la présence française, les expats, les associations de lutte contre la misère et l’analphabétisme, Auroville où la terre n’appartient à personne, l’ashram de Sri Aurobindo et le Yoga … Cette Inde là, Véronique Piaser-Moyen s’était jurée comme pour les fleurs, de ne jamais la peindre.

L’Inde, c’est aussi Mital et Florange, la catastrophe de Bhopal et bien d’autres qu’on découvre au hasard de la route, c’est la vente des paysans à Monsanto et leur suicide, c’est la bombe atomique, les satellites, c’est Tata et sa « Nano » à 2000€, c’est l’acquisition des « Rafales » de Dassault, c’est un pays dont la population va dépasser celle de la Chine dès 2020.

Pour Véronique Piaser-Moyen son Inde à elle, après des années de fréquentation, ce sont les amis tiraillés par leur double culture de Franco-Pondichériens et leurs problèmes face cette société complexe mais pas si éloignée que ça de la nôtre.
C’est l’homophobie, les transgenres, les hijras, les rituels religieux d’un autre âge, les dieux par milliers et un seul pour chacun, les gourous, la mort, les morts dans la rue le matin, les enterrements avec musique et danseurs, la mort des bébés filles, la mort des belles filles brûlées vives par les petits réchauds à alcool, la starification bollywoodienne de jeunes femmes, et enfin les gitans magnifiques gens au berceau de notre monde Indo-européen.

Cette Inde là, loin des clichés des organisateurs de voyages, cette Inde là qui habite chaque indien, Véronique Piaser-Moyen a voulu la regarder en face en peignant « L’Inde en face ».
Derrière chacun de ses portraits il y a l’humanité de ces êtres avec leurs joies et leurs souffrances, leur liberté et leurs barrières, leur modernité et leur archaïsme.

Elle nous donne à voir ce qu’elle a décelé derrière chaque visage, la délicatesse des danseuses de Barathanatyam, la monstruosité émouvante des personnages du Katakali, la violence meurtrière des combats de Kalaripayat.
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South India with Pondicherry, the French presence, expats, associations fighting against poverty and illiteracy, Auroville where the land belongs to no one, the Sri Aurobindo Ashram and Yoga ... This is the India Véronique Piaser-Moyen had sworn never to paint.

India is also Mital and Florange, the Bhopal disaster and many others that we discover along the way. Dependency of farmers to Mosanto products, suicide, the atomic bomb, satellites, and it is Tata "Nano" at € 2,000, it is the acquisition of "rafales" of Dassault and it is a country whose population will exceed that of China by 2020.

For Véronique Piaser-Moyen, after years of exploring, her India is the friends torn by their dual culture of Franco-Pondicherrians and the problems that face this complex society, but also not so far from our own.

It is homophobia, transgender, hijras, religious rituals of another age, the gods by the thousands and one for everyone, the gurus, the dead, dead in the street in the morning, funerals with music and dancers, death of baby girls, the death of beautiful girls burnt alive by small alcohol stoves, Bollywood stardom of young women, and finally gypsies, beautiful people, the cradle of the Indo-European world.

This India, far from the clichés of travel organizers, Véronique Piaser-Moyen wanted to face her painting "India in the face". Behind each of her portraits there is the humanity of these people with their joy and suffering, their freedom and their barriers, their modernity and archaism.

It shows us what she found behind every face, the delicacy of Barathanatyam dancers, moving the monstrosity of Katakali characters and deadly violence of Kalaripayat’s fights.