Pascale Baud
Je vis et travaille en région parisienne.
Mes travaux sont visibles sur : Saatchiart
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Reconnaissance
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie
Je vis et travaille en région parisienne.
Mes travaux sont visibles sur : Saatchiart
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1960
- Domaines artistiques: Oeuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
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Dernières Nouvelles
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Communiqué de presse
Article paru dans le magazine d'art contemporain MARS n°6 été 85, à propos du P.B.
LES MOTS N'ONT PLUS LA MÊME LONGUEUR
" Nous manquons
de points d'appui,
c'est-à-dire de
journaux intimes ".
Khlebnikov
par Jean-Marie Gleize
L'objet est un cube. Il s'ouvre, Pascale Baud décide de paginer ses phrases. Décide de "livrer" son travail de peintre. Un livre donc, sur la première page duquel je lis ceci: "odeur de mandarine", et ceci (à angle droit près de la fente, tandis que tout le reste de la page est vide) : "Livre d'Heures de la Duchesse de Bourgogne, Adélaïde de Savoie". Il y en a qui écrivent ça sans savoir, mine de rien, qui font ça en cachette, en couchette, partout, dans les trains, dans les gares, partout. Comme s'il y avait un rapport "pensable" entre Greta Garbo, les Parkings, Chrétien de Troyes et le portrait de Calas en Médée. Mais oui ! Ça va, ça vient, ça tire, et, plus je le suce, plus le bonbon fond. En somme, l'art est un engin (un enjeu) formidable, "de taille" (crayon), et c'est bien parce nous ne savons pas de quoi il retourne qu'il faut y aller, forcer, foncer, s'enfoncer, faire feu dans tous les coins (de tous bois), etc. Pascale écrit des brouillons. Je vais trop vite (et comme elle dit : "du calme...") : Pascale Baud (vit et travaille à Marseille), écrit au brouillon des bouts de sa vie, des bouts de vie cadrée, micrographiés, cryptographiés, hiéroglyphés, qu'elle ponctue de dessins, de riens d'instants de sa vie mis bout à bout : un livre d'heures, les minutes d'un livre de bouts de vie, les secondes de ces minutes de bout à bout de fragments de dessins qui ponctuent les ébauches des brouillons de cet intime besoin de l'infime jour à jour. Brouillons et brouilles. Rien ne va plus entre les yeux et le reste. Ça décolle. Vous croyez avoir des idées dans la tête et, pourquoi pas, derrière la tête. Et finalement, vous l'avez dans le dos. C'est une histoire de rétine. Des paupières battues, raclées. De fourchette et de fond de pot, en désespoir de cause. " À la longue, les mots n'ont plus la même longueur ", oui, à la fin, la poésie n'en pouvant plus (on sait bien pourquoi, il y a de l'essouflement dans le manque d'air, ça fait très mal du côté du rafistolage lyrique, de l'écologie prosodique, et encore plus mal du côté des ordinateurs), et bien, voilà, la poésie se tirant, que " quelque chose " revient, plutôt façon crabe, n'importe comment (rigoureusement n'importe comment), du côté du JOURNAL (voyez Prigent, Denis Roche, Lucot, et, aujourd'hui, cette Pascale Baud et ses pattes de mouche).
Les mots rapetissent, se chevauchent, éboulent et s'emboulent, déboulent, se pelotent, s'écorchent, and so on. Noeuds et croix, mémoire et grimoire. Comme si vous vous étiez rincé l'oeil à l'eau de javel.
Débrouillez-vous. Et grouillez-vous : " à la vitesse du train s'ajoute la vitesse du jour déclinant, la rotation de la terre ". D'emblée, dans ces " pages bordéliques ", c'est le travail systématique de l'effacement qui est à l'oeuvre : contrairement à toute attente, à toute entente (mais l' " art de la conversation " - et de la conservation - n'est pas le fort de ceux qui brûlent), le journal n'est pas du tout, mais alors pas du tout, un grand dépottoir cumulatif-expressif, de consolidation massive, un gros sac de décharge, c'est précisément le contraire, le lieu où tout disparaît, s'estompe, s'écroule, le lieu où tout lâche.
D'où l'exercice ici, de tous les gestes, mouvements et faux mouvements, lapsus et traits de langue, qui jouent, rejouent et déjouent l'absorption : le blanc mange le " reste "(blanchissement du crayon noir ou de l'encre, raclure, à fleur de papier), ou c'est le noir (noircissement, rature), ou ça se gomme, de toutes les façons. La question est non pas : comment vais-je fixer, décrire ? mais : compte tenu de la vitesse du train, et de celui qui vient en sens inverse, et du tain miroitant des vitres, et de ma propre vitesse mentale, et de la disparition du jour (rotation cosmique) et, finalement, du tunnel, comment vais-je pouvoir faire " tenir " tout ce qui fout le camp ? Comment vais-je calculer la fraction de seconde, la fraction de fraction, où inscrire ce qui se défait ? " Tentative de cadrage du rien ", c'est ça, depuis Rimbaud (" par l'univers sans images "), le calendrier perpétuel, le poids de ce qui s'enlève, mot à mot, peau à peau, du sang perdu, infiniment, la chute des temps dans nos veines, et " les 883 espèces qui vont s'éteindre dans les quinze prochaines années ! ".Pascale Baud signe sa perte. Librement. Délibérément. En beauté (oui à ce mot !). C'est sa très grande force. Et qu'avons nous d'autre à signer ?
Article
Mes écritures sont des refuges. Celles volontairement linéaires et presque indéchiffrables des "Carnets" et des "Torsades", celles qui s'oublient sur un coin de page, celle des mots barbouillés à coups de tube rageur, mots photographiés puis agrandis minutieusement, celles des "Hyperbleues", celles encore...
- Ecrire comme accumulation.
J'accumule des pattes de mouche, comme j'accumule des petits riens. C'est ainsi que je suis passée des carnets aux "K7", puis à nouveau aux carnets, aux déchirures et enfin aux "Géologies". C'est avec elles que j'ai commencé à montrer au jour le jour leurs stratifications par le biais de la photo. C'est avec elles que j'ai placé mes premières images sur Internet. Depuis la photographie a pris une place centrale dans ma façon de travailler. Photographie témoin, photographie constat, photographie mise en scène. Ecriture photographique...
Article
Exhitbitions - Expositions:
2011 : 10 février - 28 février - Postcards from the North... - EPS Gallery, Sydney, Australia
2010 : 7 août - 30 août - Ex-Voto - Galerie Koma, Mons, Belgique
2010 : 17 fev - 3 mars - Postcards from the North... - Horus & Deloris Contemporay Art Space, Sydney, Australia
2009 : 6 oct - 11 oct - Inter-Medium - A group exhibition of artists exploring sculpture, painting and photography - Gallery HM, Sydney, Australia
2009 : 30 août - 6 sept - Inter-Medium - A group exhibition of artists exploring sculpture, painting and photography - Tap Gallery Sydney, Australia
2009 : 29 mai - 25 juin - The Night Photographers with The InnerNortherns International Photography Group - Michaels Alpha Photographic Gallery, Melbourne, Australia
2009 :11 avril - 3 mai - Délires de Livres - Collègiale Saint-André, Chartres, France
2007 : 15 jui - 15 août - Les Créations Postales d'ArtKaos, Liège, Belgique
2007 : 1 juin - 17 juin - Délires de Livres - Collègiale Saint-André, Chartres, France
2006 : 8 oct - 18 nov - Hypegallery- galerie Café Moskau de Berlin
2004 : 3 nov. 3 déc. - Hypegallery - Palais de Tokyo, Paris
"Do you like Yen ?" - Août - Partcipation à l'action, seonde partie, Tokyo, Japon
2004 : "Do you like Yen ?" - 20 et 21 mars - Partcipation à l'action, galerie éof, Paris.
2002 : Exhibition "Polarama" = an eclectic ensemble of international artists'work utilising the 1985 ubiquitous instant polaroid. 13.07.02 - 10.08.02 Gallery Folly, Lancaster, UK.
1993 : Exposition "Pic'Art" - juin, Amiens
1987 : Exposition internationale "Gruppenkunstwerk" (Oeuvre d'art collective) de juin à septembre en écho à la Dokumenta 8, Hall K18, Kassel.
1987 : SAD, Paris Grand Palais, France.
1986 : Exposition "Inventaire" (octobre-novembre), Galerie Viviane Valat, Saint Vallier (26)
1985 : Envoi pendant 8 jours à 8 galeries parisiennes de "Correspondance" du 11 au 18/06
1985 : Envoi de 5 "K7", pour fêter le nouvel an, à quatre galeries New-Yorkaises,
1985 : et une londonienne.
1985 : Exposition "L'Écriture" (mai-juin), Galerie Viviane Valat, Saint Vallier (26).
1985 : Exposition "Travaux d'artistes au cours du jour" (juillet), galerie La Tête d'Obsidienne, La Seyne sur mer.
Exposition à venir : Délires de lIvres, Chartres, avril 2011
livres d'artistes
Article
Diplômée de la faculté D'Aix-Marseille en 1983, professeur certifié d'arts plastiques.
Je vis et travaille en région parisienne (banlieue Est).
site personnel : pascale-baud (point com)
Article
Née en 1960 à Tain l'hermitage, France.
Vit et travaille en région parisienne.
1978 : Entre aux Beaux-Arts d'Aix-en-Provence, tout en s'inscrivant à l'U.E.R. d'Arts Plastiques de l'Université d'Aix-Marseille.
1981 : Licence d'Arts Plastiques.
1983 : C.A.P.E.S. d'Arts plastiques.
1985 : Exposition "L'Écriture" (mai-juin), Galerie Viviane Valat, Saint Vallier (26).
1985 : Exposition "Travaux d'artistes au cours du jour" (juillet), galerie La Tête d'Obsidienne, La Seyne sur mer.
1986 : Exposition "Inventaire" (octobre-novembre), Galerie Viviane Valat, Saint Vallier (26).
1986 1Envoi pendant 8 jours à 8 galeries parisiennes de "Correspondance" du 11 au 18 juin.
1985 : Envoi de 5 "K7", pour fêter le nouvel an, à quatre galeries New-Yorkaises, et une londonienne.
1987 : Exposition internationale "Gruppenkunstwerk" (Oeuvre d'art collective) de juin à septembre en écho à la Dokumenta 8, Hall K18, Kassel.
1985 : Participation au SAD, Paris Grand Palais.
1993 : Exposition "Pic'Art" (juin), Amiens.
1990 : Démarrage des "Géologies quotidiennes", dont le dernier bloc se terminera en 2002...
2002 : Exposition "Polarama", présentant un ensemble de travaux réalisés avec le polaroid. Galerie Folly, Lancaster, Royaume-Uni.
2004 : "Do you like Yen ?" - 20 et 21 mars - Partcipation à l'action à la galerie éof, Paris.
1990 : "Do you like Yen ?" - Août 2004 - Partcipation à l'action, seonde partie à Tokyo, Japon..
2004 : 03 nov. 2004 03 déc. 2004 - «Hypegallery» - Palais de Tokyo, site de création contemporaine.
Article
Mes écritures sont des refuges. Celles volontairement linéaires et presque indéchiffrables des "Carnets" et des "Torsades", celles qui s'oublient sur un coin de page, celle des mots barbouillés à coups de tube rageur sur lequel j'appuyais tout en écrivant, mots photographiés puis agrandis minutieusement, c'est la violence léchée des "Hyperbleues".
Je me réfugie à l'intérieur de l'écriture, tout en la livrant au regard, mais qui aura le temps de prendre une loupe pour découvrir mes secrets? Je grignote l'espace petit à petit, morceau après morceau, mot après mot. Les grands formats me font peur sauf si je les peins en commençant en haut à gauche pour les finir en bas à droite. J'accumule des pattes de mouche, comme j'accumule des petits riens. C'est comme ça que je suis passée des carnets aux "K7"(entendez cassettes, coffrets dans lesquels on enferme ses trésors), des "K7" à nouveau aux carnets, aux écritures, aux déchirures et enfin aux "Géologies". Les géologies se récupèrent tout : les projets de peinture à jamais oubliés comme les bouts de facture déchirés, le courrier préparé, qui ne sera définitivement pas envoyé, même quelques objets modelés, des moulages et des empreintes. Là encore, je photographie, témoin de ces strates, car il m'est impossible de vouloir tout oublier. Alors ces diapositives (plus exactement), je les mets de côté pour les agrandir, en faire de grandes toiles ou de grands dessins (certaines sont déjà réalisées), mais le temps joue contre moi. Je suis prise à mon propre piège.
(...)
Il y a maintenant Les NON-dessins du jour... rapide, image numérique saisissant l'absence...