



vanitas 1 (ex1/3) (2019) 数字艺术 由 Olivier Gilet
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En sortant de l’enfance je me suis mis à dessiner, plutôt maladroitement. Des lignes, des graffitis, des gribouillis, dans un rapport de force avec la frénésie végétale de la forêt primaire dans laquelle j’avais baigné dès mes premières années, en Afrique. Le dessin, le piano, toujours bruts et maladroits, tout en refusant d’en faire l’apprentissage technique. Encore maintenant, je me pose la question : était-ce de l’orgueil, de la révolte ou un naïf désir de refaire le monde sur une page vierge ?
Un monde qui a trop de mémoire, trop de culture, voilà qu'il devient encombrant et oppressant.
L’art d’aujourd’hui n’est pas souvent du côté de la vraie vie. Objets de luxe pour une société numérisée, au disque dur vieillissant.
Mnémosyne, mère des muses, aurait créé le langage et l'écriture. Le paysage contemplé n'a besoin ni de mots, ni de pensées, et il jouit de sa propre structure.
Jimmie Durham (Ecrits et manifestes) : « De plus en plus de choses sont contestées, refusées, remises en question dans l'art. Ce qui est toujours bien, à mon avis, toujours passionnant, mais nous plonge dans un désarroi grandissant. Et à l'instant où nous commençons à réaliser qu'il y a une industrie de l'art, avec des millions d'artistes, à cet instant précis, nous nous apercevons que nous n'avons pas la moindre idée de ce que pourrait être l'art. Et nous avons peur que ce ne soit peut-être rien du tout. Impossible d'imaginer ce que cela pourrait être. Et nous nous agitons de plus en plus, et toutes sortes de bonnes petites idées s'ajoutent les unes aux autres, un peu comme si, pataugeant dans l'eau, nous attendions une éventuelle solution collective. Et je crois que cette situation découle sans doute de la très forte tradition de remise en cause de l'art qui traverse tout le XXème siècle. »