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Nicholas Coss

Ritorna alla lista Aggiunto il 22 lug 2016

Pablo Picasso, extraits divers

Pablo Picasso

1965 : « Un des points fondamentaux du cubisme visait à déplacer la réalité ; la réalité n’était plus dans l’objet, elle était dans la peinture… »

Propos rapporté par André Malraux : «  J’ai compris pourquoi j’étais peintre. Tout seul dans ce musée affreux (Musée d’Ethnographie du Trocadéro) avec des masques, des poupées peaux-rouges, des mannequins poussiéreux. Les Demoiselles d’Avignon ont dû arriver ce jour là mais pas du tout à cause des formes : parce que c’était ma première toile d’exorcisme, oui ! C’est pour ça que plus tard j’ai peint aussi des tableaux comme avant, le portrait d’Olga, les portraits ! On n’est pas sorcier toute la journée. Comment pourrait-on vivre ? ».

Interview 1923 : « Ce qui compte, c’est ce qu’on fait et non ce qu’on avait l’intention de faire. Nous savons que l’art n’est pas la vérité. L’art est un mensonge qui nous fait comprendre la vérité, du moins la vérité qu’il nous est donné de comprendre. L’artiste doit connaître le moyen de convaincre les autres de la véracité de ses mensonges. S’il ne montre dans son œuvre que ce qu’il a cherché, et recherché, pour faire passer ses mensonges, il ne parviendra jamais à rien ».

Propos 1964 : «  Moi, je vise toujours à la ressemblance…Un peintre doit observer la nature mais jamais la confondre avec la peinture. Elle n’est traduisible en peinture que par des signes. Mais on n’invente pas un signe. Il faut fortement viser à la ressemblance pour aboutir au signe. Pour moi, la surréalité n’est autre chose que cette profonde ressemblance au-delà des formes et des couleurs sous lesquelles les choses se présentent ».

Propos rapportés 1965 : « Alors, j’ai compris que c’était le sens même de la peinture. Ce n’est pas un processus esthétique ; c’est une forme de magie qui s’interpose entre l’univers hostile et nous, une façon de saisir le pouvoir, en imposant une forme à nos terreurs comme à nos désirs. Le jour où je compris cela, je sus que j’avais trouvé mon chemin ».

1959 : « Il y a tant de réalités qu’à force de tenter de les rendre toutes visibles, on finit dans le noir. C’est pour ça que lorsque l’on fait un portrait, il y a un moment où il faut s’arrêter à une sorte de caricature. Sinon, à la fin, il n’y a plus rien du tout ».

1945 : « Je peins ainsi parce que c’est le résultat de ma pensée. J’ai travaillé pendant des années pour l’obtenir, et si je fais un pas en arrière, ce sera une offense au public, parce que c’est le résultat de mes réflexions. Je ne peux pas me servir d’un procédé ordinaire simplement pour avoir la satisfaction d’être compris. Je ne veux pas descendre à un niveau plus bas ».

1969 : « Depuis quand un tableau est-il une démonstration mathématique ? Il est destiné non pas à expliquer mais à faire naître des émotions dans l’âme de celui qui le regarde. Il ne faut pas qu’un homme reste indifférent devant une œuvre d’art, qu’il passe en jetant un coup d’œil négligent. Il faut qu’il vibre, s’émeuve, crée à son tour, par l’imagination… Le spectateur doit être arraché de sa torpeur, secoué, pris à la gorge, qu’il prenne conscience du monde dans lequel il vit et, pour cela, il faut d’abor l’en sortir ».

1970 : « Le style, c’est souvent ce qui enferme le peintre dans une même vision, une même technique, une même formule pendant des années, pendant toute une vie parfois. Moi, je remue trop, je déplace trop… Je ne suis jamais en place et c’est pourquoi je n’ai pas de style ».

Artmajeur

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