Ajouté le 20 nov. 2015
L’horreur et la barbarie, ces mots dont on aurait espéré ne plus jamais faire usage, ont de nouveau frappé. Ils ont frappé à l’aveugle, un vendredi de novembre, dans des lieux de la détente ordinaire, où les assassins savaient qu’ils allaient faucher majoritairement des jeunes. Parmi eux des étudiants, des enseignants, des universitaires… En nous atteignant à ce titre, comme citoyennes et citoyens.
Depuis ces crimes d’une violence indicible, nous sommes tous dans la douleur et dans la stupeur.
Je veux dire ma volonté de rester debout en nous battant avec les armes qui sont les nôtres, celles de la raison et de l'intelligence.
Pour un peu de réconfort voici quelques mots vus sur le New York Times :
" La France incarne tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent : la joie de vivre par une myriade de petites choses : le parfum d'une tasse de café et des croissants le matin, de belles femmes en robe souriant librement dans la rue, l'odeur du pain chaud, une bouteille de vin que l'on partage entre amis, quelques gouttes de parfum, les enfants qui jouent dans les jardins du Luxembourg, le droit de ne croire en aucun dieu, de se moquer des calories, de flirter, fumer et apprécier le sexe hors mariage, de prendre des vacances, de lire n'importe quel livre, d'aller à l'école gratuitement, jouer, rire, se disputer, se moquer des prélats comme des politiciens, de ne pas se soucier de la vie après la mort. Aucun pays sur terre n'a de meilleure définition de la vie que les Français".