Mr Frog

Création d'un festival multi arts à Meschers en Charente Maritime.

Première installation champêtre de taille réalisée à Bonneuil.

Article relatif à l'exposition réalisée par Mr Frog et Sous la Lune, publié par la Charente Libre.

Article Sud Ouest

Super moment avec les enfants merci à eux et à Nathalie pour leur enthousiasme et créativité !

Cette installation réalisée spécialement pour le festival des Sarabandes des Bouchauds 2005 est composée de 25 piéces triangulaires de tissu. Son diamétre total est d'environ 50 métres et sa hauteur maximale est de 7 metres.

De nuit cette oeuvre se transforme grace aux jeux de lumiéres...

Cette installation de "land art" a été réalisée pour le Festival des "Sarabandes des Bouchauds" en 2005.

La terre est un support. Mr Frog crée des sculptures de tissu tendu. Ses installations sont nées d’une démarche minimaliste et abstraite. D’inspiration Land art elles se déclinent aussi bien en milieu urbain, que sur des sites champêtres. Elles peuvent également être réalisées en intérieur.

Il fait partie du collectif « Arts Multimédia / Installation Ephémères » qui scénographie les festivals et autres évènements. Depuis 2005 les sculptures de tissu sont devenues des supports laissant libre cour à la créativité des autres membres du collectif, qui s’adonnent à des jeux de lumière, des projections de diapositives et de vidéo.

« Ma recherche est axé sur le détournement de l’œuvre en tant que support, le recyclage, la transformation perpétuelle de l’œuvre en matière première et ainsi de suite. La recherche d’une démarche répétitive et méthodique que ce soit dans les gestes qui servent à créer ou dans le résultat. »

Ces installations à tendance plus « Artistique » ne se déclinent plus sur des lieux ou le public est déjà présent (festivals, défilés, discothèques) mais en pleine campagne la ou le spectateur ne s’y attend pas.
"Mes installations personnelles sont de plus en plus réalisées de manière spontané et peuvent être qualifiées d’installations sauvages".

L’objectif étant de surprendre, de sortir l’art des galeries, de le rendre accessible aux yeux de tous, sur des lieux ou on s’y attend pas.

"Pas besoin d'être oenologue pour trouver un vin à son goût ou pas, il peut etre de bonne qualité et vous déplaire ou vous pouvez trouver votre bonheur dans un petit vin jugé "imbuvable" par les experts... de même maniére pour l'art à mon avis, on peut vibrer sur des "bords de riviéres" ou des copies de cartes postales africaines... si ça vous fait du bien, personne ne peut vous l'interdire. ça choque certaine personnes quand je dis que je ne vibre pas sur certaines installations de "maitres"... désolé certaine ne me touchent pas et même parfois je trouve ça nul... on me dit que je manque de références... certainement et tant mieux dans un sens. Je fait instinctivement et "je vibre sans corset"
Cela ne m'empéche pas d'être avide de découvrir et d'apprendre ces reférences. Absorber cette masse historique de mouvements et de styles... comprendre pourquoi nous en sommes là ! (artistiquement j'entend...) "

« Tellement de paysages sont beaux et gorgés de poésie et ne sont pas admirés à leur juste valeur. La majorité des humains que nous sommes ne prennent pas le temps pour la comtenplation, se poser dans l'herbe regarder ce qui se passe, la vie qui nous entoure, écouter la nature réspirer...marquer une pose et l'allonger comme un carambar. A mes yeux la nature est la première et la plus belle des œuvres. J’utilise donc la nature comme un support et les éléments tel que la pluie, le vent, la neige… comme autant de contraintes et de moyens pour faire évoluer l’installation, ce n’est pas une lutte c’est un « jeu ». Le vent arrache la structure…je la remonte et la fait plus solide, la présente différemment … bref je cherche une solution viable et en accord avec la nature… une forme de concertation active avec « les éléments », un compromis entre ce qui me fait envie et ce qui est possible. »

Mouvement apparu aux USA en 1967. Les artistes qui le représentent et qu'on appelle aussi Earth workers, refusent de produire pour les collectionneurs et les marchands des objets qui s'inscriraient dans le circuit de la consommation. Ces artistes décidant de quitter le cadre trop contraignant de l'atelier, partent travailler à la campagne ou même en plein désert.

L'oeuvre finale des earthworkers se compose ègalement du lent travail de transformation que leur fait subir le temps, ainsi que des dessins préparatoires, des photos, des photos des textes ou des films qui les documentent et en conserve l'histoire.

Cousin de l'Art Pauvre (1967 Italie) le Land Art en est à la fois le prolongement et la radicalisation. Il remet en question la perenité attachée à l'oeuvre d'art moderne ou traditionelle, tout en étant une sorte de nouveau romantisme qui s'abandonne aux forces et à la beauté de l'univers vierge non encore souillé par la civilisation. Leurs oeuvres sont souvent réalisées dans des lieux inacessibles au public. Et comme les tenants de l'art Pauvre, les Land Artists recherchent souvent l'éphémére.

"L'aventure de l'art au XXem siécle" par Jean Louis Ferrier, éditions "Hachette"