Ajouté le 15 sept. 2014
La peinture est intérieure.
Inspiré par ses maîtres, Rembrandt, Van Gogh, puis Georges Mathieu, Pollock, et surtout Wou-Ki Zao, Guy Delahaut s’attache à ce que la sincérité traverse chacune de ses toiles. Une démarche authentique résolument tournée vers le besoin de ressentir et transmettre ses émotions.
Guy nous prend par la main afin de nous guider vers une rencontre : celle provoquée par un élan du Cosmos vers la Terre, alors que la recherche actuelle des Terriens veut expliquer l’emplacement des limites de l’Univers.
Dans chacune des toiles, la couleur est un élément majeur.
C’est un témoin qui nous donne à lire et transcrire l’histoire. Vibrante, énergique et surtout présente, il ne faut pas y chercher la forme mais le fond, y déposer le regard et se laisser guider, se laisser emporter afin de découvrir les parcours de la main. Le geste, seul, compte.
Il a une place privilégiée. Précédé d’une forte méditation, il donne à la matière toute son expression. Arrive alors la nécessité de se pencher sur la question du vide et de la matière.
Dans le monde actuel, tout doit être ordonnancé, comptabilisé, maîtrisé. L’homme s’appauvrit, loin de son imaginaire, faute de rêves. Il a oublié que dans la nature, tout est abstrait. Les liens entre l’Homme et les Mondes se relâchent. Il s’agit des mondes visibles mais aussi des Univers flous dont tout, encore, est ignoré. L’explication d’une toile abstraite n’est ni utile ni nécessaire. Il importe de laisser chacun libre de s’embarquer dans le monde des rêves et d’accueillir l’imprégnation des couleurs dans un registre qui lui est propre.
Un seul but : … « alimenter le feu » …
Article de Léa Luisa (art-dealer)