Marie Le Moigne

Récit épistolaire qu’un marin enverrait à terre. Escale, récits/images, naufrage érotique, aucuns mots, juste des images, un corps d’homme. Que voit-il ? Qu’écrirait-elle ? Elle attendrait dans la maison perchée en haut du port de pêche, une porte fenêtre s’ouvrant sur l’océan.

« En eau profonde, certaines espèces de gros poissons sélaciens détectent la présence d’un hameçon de gros calibre à 10km, tellement le fond de la mer est calme ; dit-elle.
— Le fond de la mer n’est jamais calme… Les sous-mariniers me disent qu’on ne s’y entend pas. Un passage de crevettes provoquent le vacarme d’une tempête sur terre ; lui répond-il. »

Nous avons vu des flots, des astres, désastres, des sables de plonger dans un ciel de ce que le hasard fait avec les nuages, vos souvenirs avec un cadre d’horizon. « Dites qu’avez-vous vu ? » Nous avons vu des astres et des flots, nous sables aussi, la gloire du soleil sur la mer violette, la gloire des cités dans le soleil couchant, allumé dans nos cœur un ardeur inquiète, de plonger dans un ciel au reflet alléchant. Les plus grands paysages, jamais ne contenait l’attrait mystérieux.